Chapitre 32

266 13 0
                                    

Le nuit est désormais tombé quand je marche aux cotés de Cameron. Un vent chaud souffle doucement sur nous. Une des chances d'habiter à Los Angeles, c'est qu'ici les nuits sont chaudes.

Après quelques minutes de marche silencieuse, nous arrivons sur une grande place remplis de monde.

- On ne s'arrête pas ici m'indique Cameron.

Je le suis sur une route éclairé par la lumière de la nuit. Le monde se fait de moins en moins danse jusqu'à ce qu'il n'y est plus personnes. Cameron m'amène jusqu'à un banc solitaire tourner face à l'océan, on peut entendre le bruit des vagues s'écraser sur la cote.

Il s'assoie et me fait signe de faire de même en me lâchant la main. Un froid s'empare aussitôt de moi, mais pour rien au monde je ne l'admettrai. La lumière de la lune illumine son visage. Vu comme ça, il a l'air vulnérable, presque fragile.

- Arrête de me regarder Jenny dit-il sans lâcher le regard de l'horizon.

Je détourne les yeux gêner qu'il m'est surpris. Malgré moi, quelques mots s'échappent calmement de ma bouche :

- Tu m'intrigue Cameron Scot.

A peine ai-je le temps de finir ma phrase qu'une explosion se fait entendre, d'abord apeurer, je regarde tout autour de moi, puis cherche du réconfort dans le regard de Cameron qui lui regarde le ciel sans inquiétude. C'est alors que je remarque des centaines de petits points de couleurs dans le ciel.

- Un feu d'artifice murmurai-je.

Je souris en faisant face au spectacle, les feux paraissent chaque fois plus impressionnants que le précédent, je suis émerveiller. Mais ce rêve prend réellement forme quand je sens la main de Cameron se glisser derrière moi pour me rapprocher de lui. Ma tête sur son épaule, je continue à admirer l'arc en ciel qu'est devenu le ciel.

- Je paris que le prochain sera rouge affirme Cameron.
- Non, il sera bleu le contredis-je.

Je pris en voyant le feu s'élancer dans les airs. Quand il éclate des centaines de petits points rouges s'envole dans les airs.

- Je gagne toujours, tu ne l'as toujours pas comprit ? dit-il d'un ton arrogant.
- Tait-toi, ce n'était qu'un coup de bol râlais-je.
- Et mauvaise joueuse en plus de ça remarque Cameron en rigolant.
- Bien sur que non !

Son rire résonne autour de nous et je ne peux pas m'empêcher de faire de même. Nous continuons comme ça jusqu'à la fin du feu d'artifice.

- Sa te dirai de manger quelque chose dans le coin ? me propose t-il.
- Oui pourquoi pas.

Nous nous levons du banc pour marcher aléatoirement dans les rues autour de nous. Nous trouvons un sorte de mini restaurant chinois et décidons d'y entrer. A l'intérieure l'ambiance est très chaleureuse. Directement une serveuse vient nous voir pour nous installer à une table légèrement à l'écart des autres qui a pour office de chaise des coussins. Cameron et moi nous asseyons face à face puis la serveuse nous tend à chacun un menu avant de repartir en cuisine.

- Tu prends quelque chose à boire ?

Je réfléchis un instant en parcourant le menu des yeux avant de décider.

- Tu pourrais prendre un vers de champagne pour moi ?
- Tu n'es pas majeur.
- Oh aller tu ne vas pas faire le papa avec moi Cam.
- C'est bien parce que c'est une journée exceptionnel accepte t-il en souriant.

Je lui rends son sourire quand je le vois intercepter une serveuse pour nous amener nos vers.

En attendant, nous débattons sur ce que nous allons prendre à manger.

- Je meurs de faim grognais-je.
- Raison de plus pour vite se décider.

Finalement nous optons tous les deux pour un gratin aux ravioles. La serveuse arrive peu de temps après pour prendre notre commande et nous donner nos vers de champagne.

- A quoi trinquons-nous mademoiselle Hernez ?

Je réfléchis un court instant avant de dire :

- A l'avenir Scot.

Nous trinquons sans nous lâcher des yeux. Je suis persuader d'avoir l'air d'une folle avec mon sourire jusqu'aux oreilles mais je n'en n'ai rien à faire.

Nous parlons de tout et de rien, bien que nous évitions les sujets à titre personnel. La soirée passe agréablement vite, tellement que nous ne voyons pas l'heure passé et que le chef du restaurant sois obliger d'intervenir pour nous annoncer la fermeture du restaurant.

- Sa nous fera combien ? demande Cameron en sortant son porte feuille.
- Ah non Cameron, laisse moi payer s'il te plait, il faut juste que je retourne à la voiture pour chercher mon sac à main.
- C'est moi qui t'invite princesse, tu n'as pas le choix.
- Mais...
- Tu auras l'occasion de me renvoyer l'ascenseur d'une autre manière susurre t-il à mon oreille.

J'ai le feu aux joues et une agréable sensation prend place dans mon estomac. Cameron le remarque et souris fière de lui.

Quand nous sortons du restaurant j'ai encore sa phrase qui résonne dans ma tête. Que voulait-il dire ?

Nous mettons un certain temps pour retrouver la voiture ce qui fait bien rire Cameron car d'après lui j'ai un très mauvais sens de l'orientation. Bien évidement je le savais mais j'ai affirmé qu'il mentait.

- Il est minuit m'égorgeai-je en voyant l'heure afficher sur le tableau de bord.
- Déjà ? Il faut croire que c'est passer vite.

J'hoche la tête en me renfonçant au fond du siège. La main de Cameron vient trouver ma cuisse pour faire de petit cercle dessus tout en me reconduisant chez moi.

J'ai l'impression de vivre un rêve éveiller et je n'ai pas envie qu'il se finisse, et pour cette seule raison je lui demande :

- Tu voudrais venir dormir à la maison ? Ma mère est en voyage.

J'ai affaire à son visage surprit ce qui me fait regretter mes paroles instantanément.

- Ne crois pas que... Je... Ce n'était pas sensé être une proposition ambigüe. Je suis désoler laisse tomber murmurais-je en prenant ma tête dans mes mains.

Un blanc s'installe avant qu'il ne resserre d'avantage sa main sur ma cuisse en disant :

- J'espère que tu as des affaires à me prêter pour dormir sinon je crains devoir dormir en caleçon.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant