Chapitre 55

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J'ai rajouter cette phrase dans le chapitre précédent :  « Je reçoit un message de ma mère m'annonçant qu'elle rentre dans les alentours de minuit, elle a beaucoup de boulot. »
Vous comprendrez pourquoi ;)
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Il baisse la tête en regardant ses mains.

- Tu ne peux pas me sauver Jenny.
- Je ne perds rien d'essayer.
- Pourquoi est ce que tu fais tout ça pour moi ? J'ai été la pire des ordures avec toi et malgré tout tu es toujours là.

C'est vrais, bon nombres de fois j'aurais pu baisser les bras, pourtant quelque chose en lui me retient. Quelque chose qu'il a fait naitre en moi ressemblant à un sentiment au quel j'ai eu peur pendant longtemps.

Je prends mon courage à deux mains. Je sais que j'ai besoin de le dire et qu'il a besoin de l'entendre. Alors en fermant les yeux je dis doucement :

- Je t'aime Cameron.

Un long silence s'ensuit. Je n'ose pas ouvrir les yeux par peur de voir sa réaction. Aucun son ne sort de sa bouche et je sens une larme coulée le long de ma joue. Pourtant, alors que je pense que j'aurais mieux du me taire, sa main chaude se pose délicatement sur ma joue me faisant ouvrir les paupières. Tous plein d'émotions passe sur son visage et je comprends à ce moment là que je suis une des rares personnes à pouvoir admirer son visage sans son masque de glace et d'une certaine façon sa me fait me sentir importante à ces yeux.

Je n'ose même plus respirer lorsqu'il avance son visage près du mien. Tout me parait si parfait. Sa bouche vient rejoindre la mienne tandis qu'il me fait grimper à califourchon sur ces genoux. Le baiser d'abord doux ce fait de plus en plus pressant et hardant sans pour autant être brutale. En quelque seconde je me retrouve allonger sur mon lit, Cameron au dessus de moi. Sa bouche vient recouvrir chaque centimètre de mon visage et je frémis lorsqu'il descend un peu plus bas dans mon cou.

Mes mains dans ces cheveux descendent le long de son torse puis sous son t-shirt où je sens ces muscles se contracter. Il se relève légèrement pour l'enlever puis me lance un regard en direction de mon débardeur pour me demander la permission. J'hoche la tète et il ne se fait pas prier pour me l'enlever.

Rapidement le reste de nos affaires rejoignent le sol et nous nous retrouvons à présent nus. Ces yeux parcourent mon corps et pour une fois je n'ai pas envie de le cacher. Je me sens belle avec lui. Je me sens vivante.

Il se lève et va fouiller dans la poche de sa veste. Je sais ce qu'il cherche et je rigole en voyant qu'il galère à ouvrir la fermeture de son porte feuille. Il se retourne vers moi, sourire en coin, un regard interrogateur.

- Qu'est ce qu'il y a Hernez ?
- Je te pensais juste un peu plus habituer susurrai-je en le détaillant.

Il éclate de rire en revenant s'allonger au dessus de moi, une main juste à coter de ma tête.

- Dit pas de bêtises, tu sais très bien se que je sais faire murmure t-il en mettant sa main bas sur mon ventre.

Je coupe ma respiration tandis qu'il me caresse doucement. Son visage est doux et très attentif à ce que je pourrais dire ou protester. Mais rien ne me donne envie d'arrêter. J'ai envie de lui.

Il m'embrasse le cou, le ventre et je sens une vague d'émotion me submerger. Ces yeux brilles tandis qu'il ramène ces deux mains à coter de ma tête.

- Tu es sur que tu veux aller plus loin ? demande t-il sérieusement.

Comme seule réponse je prends ce qu'il a cherché dans sa veste et le lui jette au visage.

- J'en suis sur.

La soirée ce passe ainsi, dans une bulle d'excitation, d'amour et de tendresse. A aucun moment je ne réalise que c'est la première fois qu'un garçon me touche depuis Mathieu, pourtant c'est bien le cas. Depuis deux ans, Cameron est le seul et premier homme qui me donne envie de construire quelque chose de sérieux et à qui je suis prête à tout donner.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant