Chapitre 40

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La sonnerie retentit en nous faisant comprendre que nous devons rejoindre nos classes respectives. Je sors mon emploie du temps et voie avec dégout que je dois aller en Français. Avec un peu de chance je pourrais arriver en avance et demander au professeur de changer de place pour ne pas avoir affaire à Cameron. Mais alors que j'atteins la salle de Français, je remarque que pour une fois tout le monde est déjà installé. Tout le monde sauf Cameron. Il n'est pas dans la salle, j'ai beau chercher de partout, je ne le vois nulle part. Avec soulagement je m'effondre sur ma chaise.

Le cours commence et il n'est toujours pas là. Etonnamment je me prends à vouloir savoir où il se trouve et ce qu'il fait.

Mes pensées sont rapidement stopper quand quelqu'un toque à la porte. Je me redresse sur ma chaise prête à croiser ses yeux verts mais à la place un surveillant fait son entrée.

- Mademoiselle Hernez, je vous pris de bien vouloir me suivre.

Tous les regards son braqué sur moi et les chuchotements commencent à remplir la salle. Je me lève en prenant le soin de ranger toute mes affaires puis rejoins le surveillant sous le regard de tous les élèves.

Une fois la porte fermé, j'ose demander au surveillant où il m'emmène.

- Vous avez rendez-vous avec le proviseur.
- Ha, est le seule mot que j'arrive à sortir de ma bouche.

Depuis 3 ans que je suis ici, il ne m'est jamais arrivé de devoir affronter le directeur.

Le surveillant me laisse devant la secrétaire puis s'en va tranquillement.

- Vous êtes ? demande t-elle gentiment.
- Hernez, Jenny Hernez répondis-je.
- Tu es une des filles qui a remis en place Loïc Durif c'est ça ?
- A vrai dire je ne savais même pas comment il s'appelait avant que vous ne le dites.
-  Entre nous, d'après ce que j'ai comprit, il le méritait amplement murmure t-elle en me lançant un clin d'œil.

J'hausse les sourcils en rigolant, depuis quand une secretaire de lycée est sensé être aussi gentille ?

- Ne faite pas la choquer Hernez, à votre place je lui aurais bien mis un coup de pied dans ses bijoux de famille.

Après ces paroles bien osées, nous ne pouvons plus nous retenir et éclatons de rire.

Au bout d'une petite minute, elle me dit de rejoindre la salle d'attente tout en essuyant ces larmes au coin de ces yeux.

En refermant la porte derrière moi, mon sourire s'efface aussitôt en découvrant qui sort au même instant du bureau du professeur.

- Cameron.
- Jenny.

Je soutiens son regard tout en m'assaillant dans un des sièges de la salle.

- Tu vas bien ? tente-t-il.
- Laisse moi tranquille et retourne en cours lui répondis-je froidement.
- Ecoute Jenny pour se qu'il s'est passé hier...
- Cameron va t'en s'il te plait, j'ai déjà assez eu d'embrouille à cause de toi.

Son visage pourtant expressif jusqu'alors se referme d'un seul coup.

- A cause de moi ? Je te rappelle que je t'ai évité un séjour à l'infirmerie dit-il en haussant le ton.
- Et je ne t'avais rien demandé que je sache crachais-je.

Un instant, mon regard dérive sur la fenêtre où on voit la pluie s'abattre violement sur le sol. Sans quitter mon regard de l'extérieurs, je sens Cameron s'assoir à mes coter. Je tourne ma tête vers lui et remarque que sa bouche s'ouvre et se referme comme s'il cherchait ces mots.

- Ecoute Jenny finit-il par dire. Hier je ne savais pas exactement ce qu'était notre relation. J'ai été prit de vitesse ! Je ne pensais pas que j'allais te blesser autant en disant ça.

La porte s'ouvre m'étend fin à notre conversation.

- Jenny Hernez, entrez s'il vous plait me demande le directeur.

Je me lève en allant dans la direction du proviseur, mais au dernier moment, reviens sur mes pas et dit à quelques centimètres de la figure de Cameron.

- C'est toi qui va m'écoutez maintenant Scot. Je ne sais pas ce que tu as cru qu'il y avait entre toi et moi, mais il ne se passe et ne se passera absolument rien. Alors à présent lâche moi un peu.

I loved you so hardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant