2. Anniversaire de Moldus

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Une semaine est passé depuis que Oriane est arrivé dans la ferme. Elle a aidé sa famille avec les animaux et pour les récoltes. Elle faisait également de la course...une vache qui la pourchassait, une bande de poules lui courant après. Mais aujourd'hui était un jour spécial pour elle. Le jour de ses 18 ans. Oriane fut tout de même contente que ses grands-parents et son oncle ne lui est pas parlé de magie ou de quelque chose dans le genre. Cela lui faisait pensé à une famille tout à fait normale. 

Dans le pick-up, la rousse alluma le moteur et prit le volant en main. Son oncle Trent lui enseigna comment conduire. Les deux auraient voulu qu'elle apprenne ça dans une école spécialisé mais les grands-parents avaient refusés sans raison apparente. 

-C'est quoi la raison, à ton avis ? Demanda la jeune fille en appuyant doucement sur une pédale pour faire avancer la voiture.

-D'après certains habitants, ils auraient vu un destrier de la Mort. Les vieux ne veulent peut-être pas que tu cours le risque de te retrouver seule face à lui. 

-Un destrier de la Mort...c'est quoi déjà ?

-Un destrier de la Mort est toujours accompagné d'un Avatar de la Mort. Son cavalier est vu comme un disciple de la Mort. Il l'apporte partout. A chacun de ses passages, quelqu'un meurt. Les Avatars sont capables de se cacher en devenant une autre race. Comme un vampire, un elfe, un ange. Quand tu sais que tu fais face à un destrier ou à un Avatar, tu peux en être sûr que tu vas mourir dans la seconde qui suive. 

-Comment on sait qu'on est en face d'eux ?

-Je ne sais pas. Les personnes à en avoir vu sont morts.

Alors que le cours de conduite touchait à sa fin, la grand-mère de la rousse, Rita, appela son fils et sa petite-fille pour manger le gâteau. Oriane se mit au point mort et coupa le moteur sous les félicitation de son oncle. Oria et son oncle ont toujours eu une lien bien plus fort qu'avec les autres membres de leur famille. Trent était bien le seul membre de la famille à voir Oriane avec un sourire et se comporter comme une fille de son âge avec des sentiments car même avec ses propres parents, la rousse ne s'était jamais comportée comme tel. Dès que tout le monde furent rentré et installé à la table de la salle à manger, Grant, le grand-père de Oriane, alluma les bougies du gâteau sous les yeux gourmands de Trent et Ori. 

-Joyeux anniversaire, Oriane. 

La rousse souffla les bougies et respira la fumée qui venait des bougies. Rita coupa le gâteau alors que Grant présenta un cadeau à sa petite-fille suivit du cadeau de son oncle qui était le plus gros. Oriane prit alors le plus gros et ouvrit pour voir un appareil photo. 

-J'ai remarqué que tu n'avais pas ton appareil alors je me suis dit qu'un nouveau ne te ferai pas de mal. Expliqua Trent. 

Elle le remercia avec un grand sourire avant d'ouvrir celui de ses grands-parents qui était bien plus petit que le précédent. Il faisait la taille de sa paume. Une petite boîte qu'elle ouvrit où une pierre était posée sur une petit duvet. Oriane interrogea ses grands-parents en inclinant sa tête sur le côté ce qui fit rire tout le monde en voyant sa mimique qu'elle faisait depuis toute petite quand elle ne comprenait pas. 

-Ceci, est une pierre d'invocation de familier. Même si tu n'as pas de pouvoir, tu peux avoir un familier. Il t'aidera quand tu en auras envie, il te sauvera quand tu en auras besoin mais il sera moins puissant que ceux des mages et tu ne pourras pas le comprendre comme nous qui comprenons nos familiers. Et avec ce destrier qui court les rues, il te protégera. 

Oriane reporta son attention sur la pierre, c'était inédit pour elle. Elle allait pouvoir utiliser la magie, certes ce n'était pas sa magie mais c'était de la magie qu'elle allait pouvoir utiliser. Mais quelque chose la retenait. Un pincement au cœur la retenait de la faire. Voyant son hésitation, Rita posa sa main sur celle de la rousse.

-Tu n'es pas obligé de la faire tout de suite. Tu le feras quand tu le sentiras. 

-J'aurai aimé qu'ils soient là pour le voir. Dit la rousse en baissant la tête. 

Elle aurait aimé que ses parents la voient pratiquer de la magie mais ils ne sont plus de ce monde, désormais.

-Tu l'invoqueras quand tu seras prête. Mange un peu de gâteau, tu as la peau sur les os.

Oriane se laissa tenter par la pâtisserie avant de monter dans sa chambre. Elle configura son appareil photo et sortit pour prendre quelques clichés. En premier, elle sella un cheval et le monta pour s'engouffrer dans la forêt. Les rayons de soleil qui jouaient avec les branches et ces dernières qui se mouvaient grâce au vent. Dès qu'elle trouva un bon spot pour prendre des photos, la rousse descendit du cheval et commença à photographier les environs. Elle y passa le reste de la journée et remarqua qu'il était tard en voyant la lune dans le ciel. Alors qu'elle remonta en selle, un craquement d'une branche les fit tout les deux sursauter. Son cheval coucha ses oreilles en arrière et se mit à rebrousser chemin quand il s'arrêta en voyant à ses côtés, un équidé noir. Aussi noir que le ciel recouvert d'étoiles. Ori sentit les muscles de sa monture se contracter alors sans réfléchir, elle donna un coup de talons et lança le cheval au galop. Le destrier noir les suivit et arrivant très bien à leur tenir tête. Cependant, Oriane remarqua que son cheval se détendit et s'amusait avec l'étalon noir. Tout les deux se mesuraient à course ce qui fit sourire la jeune fille. Bien qu'ils étaient lancé au galop, la rousse coupa le flash de son appareil et prit en photo le camarade de jeu de couleur ébène. 

Les chevaux s'arrêtèrent à la lisière de la forêt et hennissent pour se dire "au revoir". Oriane le salua de la main et rentra son cheval dans la ferme pour défaire son équipement, le nourrir et le panser. C'était un moment qu'elle n'oubliera jamais. 

Sur son lit, la rousse triait les photos de son appareil avec son ordinateur portable. Cependant, elle s'arrêta sur celle du cheval noir. Bien qu'il faisait noir, on pouvait bien voir le cheval grâce aux rayons de la lune. La rousse éteignit son ordinateur et se coucha.

Elle rêva du jour où elle avait apprit la fameuse nouvelle. Oriane faisait ses devoirs dans son appartement d'étudiante quand son portable sonna. Elle décrocha et entendit la voix d'un inconnu alors que le nom était celui de son père. On lui annonça alors la mort de ses parents. Aucune larmes, aucune tristesse. Avant de décrocher, la rousse vit les fantômes de ses parents la couvrir du regard avec une lueur de tendresse avant de disparaître. L'étudiant posa son téléphone sur son bureau et se remit à travailler avant de reposer son stylo trois secondes après. Ses devoirs n'étaient pas finit et elle avait des cours à revoir. Cependant, elle sortit de chez elle et se promena avec son appareil photo pour prendre des clichés jusqu'au matin. Depuis ce jour, elle arrêta d'être une étudiante studieuse et décida de suivre sa vie comme elle entendait. 

Les chercheurs d'âmes [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant