48. La Vie et la Mort

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Oriane se réveilla dans une chambre luxueuse avec un lit et rien d'autre. Les rayons du soleil entrait dans la pièce. La jeune femme regardait si elle avait toujours l'apparence de la Mort et elle fut soulagée en voyant que cela était le cas. La chercheuse d'âmes se demandait où elle se trouvait et ce qu'il se passait. Elle avait tout oublié. C'est lorsqu'une blonde entra dans la pièce que Oriane se rappela de tout. La Vie était le portrait craché de la Mort mais en plus lumineuse. 

-Allons ma chère grande sœur, tu pensais que je ne savais pas que tu allais venir chez moi pour reprendre ton bien ? Commença la Vie.

-Alors c'est bien toi mais pourquoi ? 

Oriane essaya de prendre la voix et la gestuelle de la Mort en espérant que son interlocutrice allait y voir que du feu.

-J'en ai eu assez ! Assez de te voir toujours auprès de moi dans le seul but de me protéger ! De jouer le rôle de la grande sœur protectrice ! Alors j'ai profité que tu te sois absentée de chez toi pour te prendre le grimoire qui t'octroie les pouvoirs convoités par tous. Contrairement à toi, je ne ferai pas appel à tes vulgaires humains pour me protéger, me servir comme une reine ! Je me servirai moi-même après tout on est jamais mieux servit que par soi-même ! 

-C'est toi qui est derrière les Sentinelles ? C'est toi qui as attaquée les miens ?

-Mon sort est allé trop loin, j'ai eu une pensée de haine envers toi et tes Avatars de la Mort alors les Sentinelles ont comprit qu'il fallait vous éliminer. 

-Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? On aurai put faire quelque chose.

-Ceci est mon problème et pas le tien ! J'en ai assez que tu te mêles de mes affaires ! Je sais qu'on est sœurs mais je ne te dois rien ! Je te déteste !

Elle sortit telle une furie alors que Oriane grimaça. En bref, en tant que Mort elle était en danger et en tant que chercheuse d'âmes elle était en danger. Elle n'avait pas prit son portable et donc elle n'avait aucun moyen pour communiquer avec l'extérieur. 

Alors qu'elle attendait depuis une bonne heure, Oriane commençait à désespérer. La porte était déverrouillé ce qui voulait dire qu'elle pouvait sortir quand elle le voulait mais, sans doute, avec des limites. Si jamais elle faisait un faux pas, Oriane pouvait mourir. Elle se demandait comment allait Nox, Ebros, Beck, sa famille, ses amis et Cole. Elle se mit à soupirer et à se lever du lit avant d'ouvrir la seule porte. L'humaine se mit à divaguer dans les longs couloirs rayonnants mais vide de personnes et de créatures. Oriane continuait sa traversée jusqu'à s'arrêter près d'une porte qui était ouverture et d'où provenait une douce musique. La jeune femme entra dans la pièce qui était une grande chambre coupée en deux. Deux lits étaient opposés et des jouets étaient parsemé dans toute la pièce. Près de la fenêtre, un pot de fleur était posé sur une commode. Dans ce pot, une fleur étrange fleurissait ou mourrait selon le point de vue. Elle avait l'air de faner avec ses pétales en mauvaise état et son allure courbé mais Oriane sentait que la plante était en pleine forme. 

-Ça te rappelle des souvenirs, grande sœur ? Le jour où on a découvert nos pouvoirs. Disait la Vie en s'approchant de Oriane.

Cette dernière ne disait rien. La Vie trahissait son aînée et Oriane était la seule à en connaître les raisons.

-Cependant, mes pouvoirs ne sont pas si puissant que les tiens qui sont dans ton grimoire.

-Où est-il ? Demanda l'usurpatrice.

-La pièce que j'apprécie le plus dans ce palais qu'est le nôtre, très chère sœur. 

Oriane ne disait rien alors que la Vie la scrutait comme la Mort avait fait avec elle lors de leur rencontre. Les sœurs regardaient leurs interlocuteurs avec un air calculateur mélangé à de l'attendrissement. 

-Mais pour cela...il faudrait que tu sois vraiment ma sœur. Lui disait-elle à son oreille avant de planter une lame dans le dos de Oriane qui reprit son apparence d'origine avant de perdre connaissance. 

***

Dans son enclos, Nox se mit à détruire la porte et à galoper hors de l'étable. Il hennissait et se cabrait comme un fou. Ce fut le Loup Tacheté qui l'arrêta avec Trent. Le membre de l'Elite voyait la peur dans les yeux de l'équidé et se mit à l'ausculter rapidement avant de s'arrêter sur son dos. Son pelage avait un démarquage qui sautait aux yeux.

-Corbeau Blanc, la Vie l'a démasqué.

Il fut stoppé par un rugissement qui faisait trembler légèrement la terre quand le lion de barbarie sortit de la résistance avec Cole et Orlando tandis que Ebros, Beck et le corbeau blanc volaient dans tout les sens. Aucun doute, Oriane a été démasqué et quelque chose de grave lui était arrivé.

***

Il réveilla doucement avant de se faire happer par une étrange sensation. Celle d'un cœur qui se tord, de la peur de perdre quelqu'un d'important pour lui. Il regarda autour de lui et comprit qu'il était enchaîné à beaucoup de chaînes et que cela allait être difficile de s'en sortir. 

-Oriane ? Où es-tu ? Je ne te sens plus ! Oriane, réponds-moi ! 

Il essaya de se calmer comme il le put jusqu'à entendre des battements de cœur, certes ils étaient faible mais l'organe battait et son possesseur vivant. 

-Oriane ?

-J'ai peur de ne pas m'en sortir. J'ai si mal au dos. Tu dois partir et rapporter aux autres ce que la Vie a dit. Tu es notre seul espoir, Hadès. Pars sans moi.

Un silence apparut alors que la lame de l'artefact se fit entourer de ses typiques flammes bleues.

-Hors de questions. Je ne te laissera jamais tomber, Oriane. Les autres oui mais pas toi. Nous sommes amis et les amis c'est à la Vie, à la Mort.  

Les chercheurs d'âmes [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant