Les chercheurs d'âmes [TERMINE]

5. Invocation du familier de l'aube

Le soleil se leva doucement alors que la petite famille étaient réunit dans la prairie près de la ferme. Oriane se trouva dans un cercle magique tracé par son grand-père. Elle était assise face à la pierre d'invocation et ils attendaient quelqu'un pour commencer le rituel. Des battements d'ailes se firent entendre. Oriane leva sa tête pour voir un dragon arriver vers eux pour se poser. Un homme descendit de son dos et la rousse le reconnut. C'était l'homme qui était le client qu'elle avait servit. Ses cheveux noirs grisâtre qui descendaient jusqu'aux épaules et ses yeux jaunes faisant référence à son dragon.

- Alors belle rousse, tu es prête ? Demanda le dragonnier.

- Marc, voici ma nièce Oriane. Il me semble que vous vous connaissez déjà. Oriane, Marc est dragonnier qui est proche de notre famille. On peut compter sur lui pour n'importe quoi.

- C'est génial. Vraiment je suis contente de te connaître mais dans une heure je dois être au restaurant pour travailler et je m'occupe des fourneaux. Donc ça vous embête de vous dépêcher un peu. Insista Oriane poliment.

Marc rigola doucement alors que son dragon s'allongea à côté de lui. L'homme vérifia que tout soit en place pour donner les indications à la jeune fille.

- Tout d'abord, tu dois te détendre. Je vais réciter une formule pour activer le rituel ensuite, il faudra attendre que ton familier daigne à venir. Est-tu prête ?

- Je ne peux plus faire marche arrière alors allons-y.

Le coeur d'Oriane battait la chamade et elle avait les mains moites, elle stressait et avait peur de la suite. Elle souffla plusieurs fois pour se calmer et se détendit comme avait dit Marc. Les spectateurs attendirent que la rousse soit entièrement décontracté pour commencer le rituel. C'est en voyant les yeux bleus de la petite que Trent acquiesca à Marc pour lui dire qu'il pouvait commencer.

- Que la pierre indique ta position à ton familier. Qu'il se réveille et vienne à toi pour accomplir son devoir. Te protéger, t'épauler, t'aider. Humaine, en ayant un familier, tu mets un pas dans le monde inconnu de la magie. Le familier qui sera tien montrera la voix que tu devras emprunter dans notre monde si cela est ton choix. Familier ! Viens à elle ! Incanta Marc.

Le vent se leva doucement. Caché derrière les arbres, le cheval noir contemplait la scène. Il était intrigué par le futur familier de la rousse. Cette dernière avait les cheveux qui voletaient aux vents alors que la pierre brilla. Le dragon jeta un coup d'œil au rituel quand la pierre se brisa. Oriane regarda sa famille puis Marc.

- Maintenant, on attend. Dit le dragonnier.

Le cheval noir entendit une branche d'un arbre bouger à quelques mètres puis de battements d'ailes avec un croassement. Oriane commençait à désespérer. Elle est l'humaine de la famille alors avoir un familier est impossible pour elle.

- Ça ne sert à rien. C'est de gentil de votre part mais je ne suis qu'une humaine. Je vais au resto... Dit la rousse.

- Attends encore un peu, ma puce. Répliqua Rita.

Alors que Oriane allait se lever, quelque chose se posa sur son épaule. Elle releva les yeux et vit un corbeau tout de noir vêtu.

- Oriane, grâce à ton familier de corbeau, je te souhaite bonne chance dans le monde magique auquel ta famille appartient.

***

- Un corbeau ? Normalement, ce sont des sorciers ou des mages noirs qui en ont. Indiqua Blake.

Lui et Oriane étaient dans la cuisine avec le familier de la jeune fille.

- Mon grand-père m'en a parlé. Mais j'ai juste fait ça pour avoir un familier, pas pour être sorcier ou mage. Et puis, n'oublions pas que je n'ai aucun potentiel magique.

Le corbeau était posé sur une étagère en hauteur. Blake alla dans la réserve et gromella.

- Il n'y a plus de baies des bois. Et il y a des commandes....

- Je peux y aller. Toi cuisines et moi je vais dans la forêt. Tu es plus doué en cuisine que moi et puis il n'y a que cinq clients. Proposa l'humaine.

- Merci, Oriane.

***
Il faisait très bon dans la forêt. Le corbeau suivait la jeune fille de branche en branche et lui indiquait les buissons qui avaient les baies recherchés. En même pas deux heures, Oriane s'était habitué au corbeau. Alors que son panier se remplissait, des bruits de sabots se firent entendre accompagné d'un hennissement. Le corbeau battait des ailes et croassa pour avertir sa maîtresse. Elle se tourna vers l'étalon noir et lui sourit.

- Salut toi, que fais-tu ici ?

Le cheval fit remuer sa crinière et s'avança vers la rousse qui leva sa main pour le caresser. Cependant, avant de toucher les poils de l'équidé, son portable sonna. Le cheval recula par crainte alors que Oriane répondit au téléphone.

- Paul ?

- Oriane, dépêches-toi ! Il commence à y avoir du monde !

- J'arrive.

Elle se rendit à pied au resto. Durant sa traversé de la forêt, le cheval la suivait ce qui amusa l'humaine.

- Tu veux me protéger du destrier de la Mort ? Questionna-t-elle en rigolant.

L'étalon la laissa alors que la ville était en vue. La journée passa tranquillement. Quand son service fut finit, Oriane monta dans sa voiture avec le corbeau sur le siège passager. Alors qu'elle roula sur la route de la forêt, le cheval noir apparut soudainement des arbres pour aller sur le bitume face à la voiture. N'ayant pas le temps de freiner, Oriane tourna brusquement et se prit un arbre. Durant le choc, sa tête avait frappé le volant et l'avait rendu inconsciente. Le corbeau brailla et agira les ailes tout en cherchant une sortie mais il était enfermé dans le véhicule avec sa maîtresse inconsciente. Le cheval se posta devant la portière de la conductrice qui se détruisit et vola contre un arbre. L'étalon approcha sa tête vers la rousse quand un grognement retentit. Il ne lui restait que peu de temps. Il toucha brièvement tel un frolement avant de partir au galop. Le corbeau avait tout vu et sortit chercher de l'aide.