L'affaire Redbox (Redbox Fanfiction)

Chapitre XVIII : "État normal"

Pdv Tartin

Je veux sortir d'ici au plus vite, je ne veux pas mourir. J'ai suivi Valentin jusqu'à son studio pour l'aider, il a l'aire de savoir ce qu'il fait ; je suis sûr que l'on trouvera une solution pour s'échapper !.

-"Et, on cherche quoi ?" Lui demandais-je.

-"Tout ce qui peut aider ou ce que le psycho a pu laisser. Tiens, aide moi, on va démonter le décor."

Nous avons commencé par retirer uns par uns les éléments de ce vaisseau spatial et fouiller chaque recoin de la pièce. Valentin a l'air plutôt gêné, il garde souvent une main sur la poche gauche, comme pour protéger quelque chose. Je crois avoir ma petite idée de ce qu'il y cache, mais je ne préfère pas poser de questions ; j'imagine que notre ravisseur a raison... on ne peut faire confiance à personne.

Pourquoi ne montre-t-il pas ce dictaphone ? Est-ce qu'il a peur de représailles ? Je n'imagine même pas les terribles dilemmes qui doivent passer chaque seconde dans sa tête...

Alors que nous en étions à la moitié du décor, un coup de feu retentit. J'ai rapidement tourné la tête vers l'écran d'ordinateur, 11. Nous nous sommes tous les deux précipités dans le couloir, Cyril et Maxime firent de même.

-"Ça vient d'à côté." Dit Maxime.

-"J'ai l'impression que ça vient du Studio de Neoxi ou Conforama." Répond Valentin.

-"Le compteur a baissé de deux chiffres bordel !" Signalais-je.

Maxence et Carlito nous ont rejoint alors que Valentin entrait dans le studio Conforama. Aussitôt, il poussa un cri de frayeur :

-"Oh merde !"

-"Oh mon Dieu ! Clément !"

Au milieu de toute la ferraille qui inondait la pièce, Farod était couché sur le dos, une balle dans le crâne. Il y avait en face de lui une boîte métallique rouge dont sortait un revolver assemblé dans un ingénieux piège. Un de plus, et il faut que ce soit lui, tellement innocent...

Carlito escalada quelques vieux appareils ménagers entassés pour atteindre l'arme et soigneusement la décrocher. En silence, chacun quitta la pièce un par un, et Valentin me tira par le bras.

-"Viens, on n'a pas le temps. On lui rendra un hommage plus tard."

-"C'était un ami formidable..."

Je ne puis m'empêcher de verser quelques larmes, mais en retournant vers L'Open-Space, j'ai vite dû reprendre mes esprits. Laink était là au milieu du couloir, debout, un couteau à la main et les vêtements couverts de sang. Il était méconnaissable, il n'était plus lui-même ; Laink avait totalement perdu la raison ! Il était là, debout, contorsionnant son cou et dévisageant chacun de nous. Il grimaçait, ses yeux rouges se retournaient dans leurs paupières, et ses lèvres se crispaient en un terrifiant sourire... Ce n'était plus Thomas, c'était devenu un monstre sans âme... Comment a-t-il pu tomber si bas ?

-"Thomas, c'est moi Valentin. Regarde-moi, pose ce couteau s'il te plaît, reste calme..."

Laink articulait des sons et des gémissements incompréhensibles, il était vraiment terrifiant...

-"Gnah... t'as...t'as ...c'est toi ?"

-"Oui Thomas, c'est moi Valentin, pose ton couteau s'il te plaît."

-"Gnihii...hehehe...c'est toi, qui...qui...hiii"

-"Thomas, regarde-moi. C'est Valentin, ton copain, pose le couteau s'il te plaît."

-"Ouiii hehe, c'est... c'est toi qui qui fait chier..."

-"Thomas ?"

-"Tu fais chier tu fais chier TU FAIS CHIER !"

-"Thomas !"

Laink est parti en courant dans la direction opposée, et s'est enfermé dans le bureau de Maxime. Valentin et Carlito tentaient de forcer la porte en vain pendant que Maxime appelait :

-"Thomas, ouvre nous !"

Finalement, Carlito enfonça la porte d'un grand coup d'épaule. Dans la pièce gisait sur le sol le corps inanimé de Laink, son couteau planté en plein cœur ; il venait de mettre fin à ses jours. Le pauvre a beaucoup souffert, tout ça fût trop pour lui. Il était déjà mort à l'intérieur.

Maintenant, il fallait trouver ce qu'il a fait pour avoir autant de sang sur ses vêtements... suivre les traces de pas ensanglantées était le meilleur moyen. Finalement, nous sommes arrivés au Dîner... le corps de Théo était allongé dans une mare de sang. Puis Jordan apparut dans l'ouverture de la porte :

-"Merde, c'est quoi ce délire ?" Demande Cyril.

-"Théo est mort, Thomas l'a tué..." Répond calmement Jordan.

-"Oh putain c'est de pire en pire..." Soupire Carlito excédé.

-"J'avais prévu de sortir de cet endroit avec lui, pour partir loin... maintenant je n'ai plus rien à perdre, et je sortirai d'ici peu importe le prix..." déclara Jordan d'une voix douce, adressant un sourire qui fût rassurant autrefois...mais plus maintenant.

-"Mais c'est pas possible, tout le monde devient taré dans cet endroit !" M'exclamais-je tout aussi excédé.

-"Jordan, est-ce que tu te sens bien ?" Demande Valentin.

-"Oh non, je ne me sens pas bien non. Mais je fais avec, et je sortirai d'ici quand même..." Répond Jordan, toujours avec ce sourire, qui nous ravissait d'habitude mais qui nous glaçait le sang aujourd'hui.

Jordan n'est pas dans son état normal, je crains vraiment le pire...

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S: Wow il s'est passé plein de choses dans ce chapitre !

L: Farod, Mastu, Laink, et enfin Joyca qui devient dingue, on va se faire insulter en commentaire...

S: Tant mieux, je vais me nourrir de leurs larmes pour me désaltérer !

L: En plus on publie ce chapitre en retard, c'est pas cool pour les lecteurs...

S: Encore mieux ! Je vais aussi boire leur rage ! Je vais me régaler

L: Mais la rage et les larmes, c'est comme tout, il ne faut pas en abuser.

S: À consommer avec modération. À table ! *Bruit de buvage de larmes à la cuillère en ASMR*

L: ¯\_(ಠ ͟ʖಠ)_/¯