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𝘈𝘴'𝘚𝘢𝘭𝘢𝘮 '𝘈𝘭𝘦𝘺𝘬𝒐𝘶𝘮

Six mois se sont passés depuis que MRF avait refusé fermement la proposition de Nousayba à savoir : l'épouser.

Cela fait maintenant six mois que Gagnado avait embrassé Thérèse et, cela fait aussi six mois jour pour jour qu'il l'a fuit comme s'il fuyait la peste.

Cela fait désormais six mois depuis que MRF et Dabakh sont retournés à la prison de Reubeuss.

Et en parlant de Dabakh, il est actuellement sur le point de se rendre dans le bureau de la directrice , car cette dernière a demandé à le voir.

Anxieux, il l'était !

Et intérieurement, il priait pour que Diambogne ne lui parle pas de tout l'amour qu'elle lui portait et pire encore, le suppliait de lui donner une chance.

Si seulement, je pouvais lui expliquer clairement et ce, sans l'offenser qu'elle n'est pas mon idéal féminin.

Elle est très belle, sûre d'elle, travailleuse de surcroît elle est une femme de caractère, elle est tout ce dont un homme pourrait rêver mais, me concernant, elle n'est pas la femme de mes rêves.

Et cela, elle refuse de l'accepter.

De tous les hommes de la terre, il a fallu qu'elle soit obsédée par moi!

Je me demande, qu'est-ce qu'elle a bien pu voir chez moi de si particulier....

Si ce n'est qu'une question de beauté, il y'a des hommes mille fois plus beaux que moi...

_ vous êtes arrivés !

Informe le garde à Dabakh, le sortant ainsi de ses pensées.

Il ferma les yeux, inspira très fort avant d'entrer dans le bureau de la directrice, son plus grand cauchemar.

_ Dabakh!

Lance la directrice avec enthousiasme en le voyant pénétrait dans son bureau.

_ ne restes pas planter là-bas, voyons . Viens t'asseoir.

Dit-elle tendrement en voyant que Dabakh était resté au pas de la porte.

D'une démarche timide, il traîna des pieds jusqu'à la chaise où Diambogne lui avait désigné de la main de s'asseoir et s'y installa.

Après des minutes à fixer Dabakh, Diambogne soupira et se décida à engager la conversation.

_ Dabakh, ça fait des mois que je cours derrière toi. Yeureum ma. Soneu na dhei.

« Aies pitié de moi. Je suis fatiguée de courir derrière ton dos. »

Dit-elle d'une voix suppliante.

Dabakh eut un pincement au cœur.

Il éprouvait de la pitié pour elle.

Il était désolé de la voir souffrir de par sa faute.

Mais que pouvait-il y faire ?

Sacrifier son bonheur et sa vie juste pour le plaisir de la directrice ?

Cette idée lui passa l'esprit en l'espace d'une seconde néanmoins, il secoua la tête pour chasser cette idée absurde de sa tête.

_ je n'oublierai jamais le jour où mes yeux ont croisé les tiens: ce jour où tu m'as sourit et que tu m'as regardé avec tendresse alors que les autres prisonniers me regardaient avec mépris. Je sais que je ne suis pas parfaite, que je suis mauvaise voire même cruelle cependant, qui peut se mettre devant tout un public est proclamé qu'il parfait?

Coup de foudre à REBEUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant