«Suis-je obligée d'aimer ?» [I]

beginning.

@MadeInCongo_  production🥂

Beginning.

«Your worth matters more».
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28 août 2020.

— Je ne m'y attendais pas... tout s'était passé un peu trop vite pour moi.

Elle entre dans le salon avec un paquet de pop-corn à la main. Paquet qu'elle m'a tendue, et que j'ai saisi en la remerciant.

Elle s'assied près de moi en me demandant de continuer.

— Je l'ai aimé de toutes mes forces... j'aurais pu tuer pour lui.

— Mais il m'a laissée... il nous a laissé.

Je souris en passant une mèche rebelle derrière mon oreille.

— C'était la vie en rose avec lui, malgré les disputes. Jamais un homme ne m'a autant aimée, et je lui en serai toujours reconnaissante.

— Mais bon... son départ a laissé un grand vide dans ma vie. Je n'ai plus aucune base, plus aucun but. Je ne sais plus- je ne sais plus quoi faire... je suis déboussolée.

— Il m'avait promis qu'on s'aimerait pour la vie, mais il y a toujours une phrase que je n'ai jamais prise à cœur dans le sens où... je n'aurais jamais cru que cela arriverait.

Je passe ma main sous mes yeux.

— «Jusqu'à ce que la mort nous sépare».

Je regarde ma bague que je n'avais pas l'intention d'enlever, et le modèle d'ongles qui concorde avec ma peau.

C'était son modèle préféré. Il pouvait dead quand je le faisais.

— La mort nous a réellement séparés. Après trois années de mariage, la mort nous a séparés sans aucun remord.

— Laissant un énorme vide dans ma vie.

Je mets un pop-corn en bouche.

— Avant de partir...

Je dépose le paquet face à moi.

— Il m'a demandée une chose.

— Ne jamais cesser de l'aimer.

— Mais il m'en a demandée une autre...

— Il veut que je refasse ma vie avec quelqu'un d'autre que lui. Chose complètement inimaginable voire impossible.

Je détourne mon regard de sur mes mains.

— Sa dernière phrase à été un beau et doux "je t'aime", comme il a toujours su me le dire.

— Il a insisté sur le fait que je devais refaire ma vie, que je devais de nouveau être heureuse avec un autre homme que lui.

— Alors je lui ai posé cette question : si cet homme est un autre homme que toi, suis-je obligée de l'aimer ?

Je caresse la joue de la petite qui s'amusait sur mon téléphone.

— Et contrairement à ce que j'imaginais, la réponse n'est pas sortie de sa boca...

— Je l'ai vécu. Et aujourd'hui, je le sais.

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Abby T.