Pensées Éparpillées

Concours « Celui qui brisa le gouvernement »

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C'est Noël. Dehors il neige. Par la fenêtre, j'observe la ville. Elle est tellement immense... comparée au village où j'ai grandi abandonnée, c'est un continent !

Derrière moi, le gouvernement bruisse de conversations aux sujets divers. Je n'ai pas envie d'aller les voir. Mais Nate, le plus gentil garçon que j'ai jamais vu m'appelle:

  « Eh Lucie ! Viens donc nous rejoindre

  —Je n'ai pas envie Nate. Laisse moi rêver.

  — Viens Lucie, intervient Ozalee, invitée car son père est au gouvernement,

  — Bon. »

  Je m'approche d'eux. Ils forment un groupe compact autour de « l'illustre »Nashy. Je ne l'aime pas celle-là. Vraiment. Sœur de numéro 3,protégée de numéro 2 et de numéro 1...Une vraie favorisée.Tandis que moi j'ai quoi? Un père ennemi du gouvernement qui s'amuse à tuer tout le monde et cache mon existence à la planète entière et à lui-même autant qu'il peut...

  « Lucie, à quoi tu penses?

  —Tu le sais mieux que moi Ozalee ! Tu lis les pensées je te rappelle.

  —Ne vous disputez pas s'il vous plaît ! C'est Noël.

  —Pfff...Ridicule.Ce n'est pas parce que c'est Noël que ma mère est en vie ou que mon père s'occupe de moi et de mon accession au rang de soldate. Je peux m'en aller maintenant, Nate, pour vous épargner ma mauvaise humeur ?

  —Qu'est-ce qu'il y a Lucie, s'étonne Nashy

  —Oh toi, l'aristo, ta gueule! »

Je me lève brutalement et quitte la salle. Alors que je parcours les couloirs du bâtiment à la recherche de la sortie, le sol tremble.

Mon père arrive, et il est en colère...j'espère sincèrement ne pas le croiser, avec ma capacité ridicule je ne ferai pas le poids.

Mais il est là. Devant moi.

  « Bonjour Mademoiselle ! Sauriez-vous où s'allume l'électricité ?

  —Seul les soldats ont accès à la salle des machines, Monsieur.

  —Comment faites-vous pour vous orienter,lorsque qu'il fait nuit comme maintenant ?

  —J'ai une très bonne vision nocturne. De toutes façons, la lumière est allumée partout en général, c'est juste ce soir vu que tout le monde est à la salle de banquet.

—Tout le monde ? Et vous alors ?

—Je me suis disputée avec mes camarade, je suis partie pour ne pas plomber l'ambiance. Personne ne m'en voudra, personne ne fait attention à moi.

— Pourquoi donc ?

—Ce ne sont pas vos affaires. Laissez-moi maintenant.

—Comment..Comment vous appelez-vous,demande-t-il, hésitant,

—Je suis Flash. »

Je me dégage et part, agacée de cette rencontre... et de ne pas comprendre sa colère. Malheureusement, je n'ai  pas fait trois pas qu'il me rattrape. Il s'excuse  de sa brutalité et de toutes les erreurs qu'il avait pu commettre.

« Qui êtes-vous ?

  —Excuse-moi,Lucie. Excuse-moi de ne pas m'être occupé de toi, de t'avoir abandonnée... je suis mauvais.

—Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Thorgaal le berserker, mon père ?!

—C'est moi Lucie. Je me suis simplement rendu compte de mes erreurs... ma soldate !