[Not Friends - Tome I] Can't be friend with you

[Règle n°1 - Ne pas se fier aux apparences]

Et c'est parti pour une longue fiction ! (Comme si iel n'en avait pas déjà fait assez !) Méchant !

Merci à ma sœurette de m'avoir lu avant tout le monde, d'avoir relevé mes erreurs, d'avoir donné son avis,... T'es la meilleure, imōto-chan !

Je vous laisse découvrir le premier chapitre et me dire ce que vous en pensez ! Bonne lecture~ !

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« Tu parlais de l'oiseau en cage.
S'il a de la jugeote, il ne se résignera pas.
Il crochètera le cadenas avec son bec pour ouvrir la porte. »

***

À bout de souffle, Naruto posait un regard affolé partout. Il le cherchait, avec ses yeux qui rougissaient, avec ses jambes qui fatiguaient, avec toute la force de ses cordes vocales douloureuses ! « Tu m'avais pourtant dit que tu serais là ! » Oui, il avait dit. Avec un grand sourire, il lui avait promis de venir quoiqu'il arriverait, qu'il suffisait d'appeler ! « Alors pourquoi m'époumoné-je sans arrêt sans voir arriver la moindre aide ? Pourquoi ceux qui me poursuivent ont l'air de jouer le rôle du chat cruel chassant la souris sans défense ? »

Traqué, Naruto avait du mal à reprendre son souffle. Il trébuchait sans arrêt sur la moindre racine, et ne regardait même plus devant lui de peur de se prendre de nouveau le pied dans un piège quelconque de ce bois maudit.

Il aurait dû. Il aurait mieux fait de lever les yeux. Cela lui aurait évité un tas d'ennuis.

Cela lui aurait évité de percuter de plein fouet une branche qui avait décidé de pendre un peu plus bas que les autres. Cela lui aurait évité de tomber dans l'herbe drue, sans parvenir à voir ce qu'il se passait, car tout ce qu'il distinguait désormais était le noir. Cela lui aurait évité de sentir sur son corps encore affaibli par le choc toutes ces mains qui l'emmenaient il ne savait trop où. Cela lui aurait évité de perdre soudain tout à fait connaissance, le laissant dans le vide. Juste le vide.

Le vide qui s'illuminait peu à peu. Naruto reprenait doucement conscience, et se rassurait en se rendant compte qu'il n'avait mal nulle part. Peut-être qu'au final ces personnes ne s'étaient pas trop défoulées sur lui... Mais quel était ce son qui parvenait sourdement à ses oreilles ? Cela ressemblait à une chanson. Il tenta de faire plus attention, et se rendit compte que son morceau préféré se faisait entendre tout près de lui de plus en plus fort. En ouvrant les yeux pour de bon, il se rendit compte de son erreur.

Il fit taire la mélodie de son réveil avant de se redresser dans son lit aux draps emmêlés, frotta ses paupières encore endormies, et regarda la boule de poils roux qui ronronnait à ses côtés.

— On dirait que mes rêves reviennent, Kyūbi... Moi qui pensais en être débarrassé, je crois bien que que j'avais tort. Ah, pourquoi maintenant ?! C'est bien ma veine ! soupira-t-il avant d'enchaîner : J'en ai assez, je veux dormir la nuit ! Pourquoi ils reviennent me harceler ?

Kyūbi se contenta d'ouvrir ses grands yeux bleus en guise de réponse, et réclama ses caresses matinales d'un coup de langue râpeuse sur la main du jeune homme. Ce dernier esquissa un sourire et se mit à gratter le ventre du chat.

— Tu t'en fiches complétement, hein ? Mais il n'empêche qu'il me manque...

***

— Et cette fois Sasuke, je t'en prie, ne te fais pas remarquer ! Je sais que tu n'as strictement rien à faire de ce que je peux te raconter, mais bientôt, tu auras fait tous les lycées de Tōkyō !