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Révélations 2..








Deux mois venaient de s'écouler. La routine avait repris son cours. Hafiza et sa sœur étaient rentrées depuis quelques semaines.

La jeune femme suivait ses cours à la fac pendant que sa sœur travaillait enfin en tant que comptable dans une entreprise de la capitale.

La relation naissante entre Assad et la jeune femme s'était développée et solidifiée avec le temps. Malgré les quelques réticences de la jeune femme à admettre qu'ils formaient désormais un couple une complicité surprenante se faisait sentir entre eux.

Profitant du fait que l'homme conduisait sa belle à son lieu de stage tous les mercredi, le couple avait adopté une habitude de déjeuner ensemble tous ces mercredi à 13h00.

C'est assis dans un coin d'un restaurant chaleureux que Assad dardait sur la jeune femme un regard protecteur.

-comment s'est passé ta journée ? demanda timidement Hafiza.

-moi, ça va.. mais toi par contre, je ne saurais dire la même chose commenta t-il un sourire au coins. Tu n'arrêtes pas de soupirer toutes les 5minutes..

-en effet, nous avons eu aujourd'hui un cas social à traiter. Ça m'a vraiment peinée soupira t-elle en piquant dans son assiette.

-ah d'accord, ce sont des choses qui arrivent alors, tu vas t'y habituer ne t'inquiète pas la consola t-il affectueusement.

-oui.. ceda la jeune femme.

-parle moi de ton enfance Tatlim..

- je n'ai toujours pas cherché la définition de ce mot ! s'exclama t-elle avant d'éclater de rire.

-ce n'est pas grave, j'aime le suspense rétorqua t-il rapidement. Alors ?

-et bien j'ai eu une enfance normale figures-toi lança t-elle en souriant malicieusement.

-d'accord et comment ?

-tout d'abord j'ai grandi à konni avec Oumah et mes parents jusqu'à ce que la médecine m'emporte pour Niamey..

-où je t'ai connu quelques mois plus tard finit-il de dire..

-oui.. c'est exactement ça monsieur Farhane soupira t-elle en lui souriant.

Assad joua le jeu en lui lançant le même regard malicieux. Il posa ses coudes sur la table où la jeune femme aperçu ses avants bras musclés et jalonnés par de grosses veines.

Intimidée comme au premier jour, elle recula nerveusement en ayant l'impression d'avoir perdu dans son propre jeu.

-je veux aussi connaître ton histoire Assad..

-et bien moi j'ai passé le clair de ma vie avec mon père. J'ai étudié auprès de lui jusqu'à ce que je sois contraint de rentrer au pays..

-donc tu as grandi en Turquie ? demanda t-elle comme une évidence..

-Donc tu parles le turc, c'est surprenant conclut-elle en le regardant avec davantage d'admiration.

Je te l'avais dit.... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant