Chapitre 20

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Note de l'auteur : Bonjour et encore désolée de cette très grande attente. J'ai commencé cette histoire quand j'avais 15 ans et au fur et à mesure des années mes points de vue ont divergé et mes expériences personnelles m'ont amené dans d'autres chemins. Pour moi cette histoire n'est pas finement écrite parce que c'était mes débuts et ça ne représente plus la vraie version de moi-même. J'ai donc un très grand mal à la continuer mais je comprends l'impatience de certains lecteurs qui ont commencé l'histoire et s'y sont attachés.

Je vous propose donc une suite. Néanmoins, j'envisage peut-être une réécriture. Donnez moi vos avis et n'hésitez pas à m'envoyer des messages privés si il le faut.

Gros bisous Alice.


"Les douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes."


Le vent fouette mon visage et au loin on entend le bruit des vagues qui s'écrasent contre les rochers. La nuit est tombée et l'air de Norwich se refroidit. Je frictionne légèrement mes bras, je n'ai aucune envie de quitter la berge de la plage. Je relève mon jean et enfonce mes pieds dans l'eau. Elle est fraîche mais n'est pas glaciale l'été arrivant à grand pas. J'ai déménagé chez ma tante 2 mois après l'incident que je ne nomme plus. Les Etats-Unis n'étaient plus fait pour moi, j'y ai donc laissé mon ancienne vie. Au départ mes parents étaient réticents mais ma dépression a fini par les convaincre. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je refusais de sortir, même Alice et Ange ne suffisaient pas à me faire sourire.

Pendant cette période, il a essayé de me contacter. Toujours de la même façon : il toquait à ma porte mes chocolats préférés à la main à n'importe quelle heure. Je ne répondais pas, c'était ma mère quand elle était là sinon il restait sur le pas de la porte pendant un moment en regardant ses chaussures. Au bout de 30 minutes il finissait généralement par s'en aller, à part quand de désespoir il s'en prenait au lampadaire à coup de pied. Moi j'observais de la fenêtre de la salle de bain anesthésiée de toutes émotions. Un soir, mon père a ouvert la porte. Tom a bombé le torse pour se donner du courage et a pris la parole d'une voix qu'il voulait déterminée:

"Bonjour Adam, je viens voir Laura.

Mon père a essuyé son visage d'un air las.

-Je sais pourquoi tu es là Tom et c'est pour ça que je vais te demander de partir.

Tom a esquissé ses yeux ne semblant pas comprendre.

-Je viens de vous dire que je viens pour voir Laura.

C'était la première fois que mon père refusait à Tom de rentrer chez moi. On se connaissait depuis tellement d'années qu'il était rentré dans la famille. Mon père avait toujours été comme une figure paternelle pour lui et il s'entendait à merveille. Je voyais donc qu'il coûtait à mon père de le renvoyer chez lui, tout comme je voyais que ça brisait le cœur de Tom que mon père ne lui fasse plus confiance avec sa fille.

-Ne me fais pas répéter Tom, rentre chez toi.

-Mais Adam je ne comprends pas.

La voix de Tom était en train de se craqueler et il attrapa ses cheveux pour éviter de se fissurer devant mon père.

Mon père prit une grande inspiration.

-Ecoute Tom c'est la première fois que je vois ma fille dans cet état là. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même et c'est un spectacle qui m'est insupportable. Elle ne veut pas me dire ce qu'il s'est passé mais elle a arraché chaques photos de toi de son mur.

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