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— Et vous allez rester longtemps en Écosse ?

— Je ne sais pas. On verra bien.

— C'est super, en tout cas. Ce sont de bonnes nouvelles. Tu veux encore de tes frites ?

— Non, prends-les, dis-je en lui tendant mon cornet.

Il le saisit et engloutit immédiatement deux frites.

— Je suis vraiment content que tu te soies réconciliée avec ton frère. C'est important de garder sa famille auprès de soi.

— C'est pour ça qu'on se voit au moins deux fois par semaine depuis mon retour, mon Peter.

Il me sourit, visiblement touché.

— C'est bien de t'avoir dans sa famille.

Je le serre contre moi et lui embrasse la tempe.

— C'est moi qui suis chanceuse, je t'assure.

Nous arrivons près de ma voiture, et grimpons dedans.

— Je te ramène tout de suite, où tu viens traîner chez moi ?

— Tu me poses la question ? répondit Peter en attachant sa ceinture, la bouche pleine de frites. On est vendredi après-midi, j'ai pas cours demain, et je devrais rentrer maintenant ?

Je pouffe.

— J'en sais rien, c'est à toi de voir.

— Évidemment, que je viens squatter. Et puis comme ça, tu n'auras pas besoin de me ramener, on habite pratiquement à côté.

— Oui, je m'en rappelle de ça. N'oublie pas que tu as débarqué à l'improviste au moins quatre fois depuis que je m'y suis réinstallée.

— On passe quand même de bons moments tous les deux, tu peux pas me reprocher ça.

— Oh, oui, c'est génial ! On partage de super après-midi de larves sur mon canapé.

— Désolé, mais c'est les meilleurs moments de la journée.

— Alors on rentre faire les larves ?

— Carrément ! On en était où dans Game of Thrones ?

— Saison quatre, il me semble. Il nous reste deux ou trois épisodes.

— Alors on continue ?

— Ça marche !

Je démarre la voiture et roule en direction de la maison.

J'ai emménagé de nouveau dans mon vieil appartement, que je partageais avec mon père. J'avais besoin d'y mettre de l'ordre et de rassembler mes affaires pour le déménagement. Comme je suis proche de chez Peter, on se voit très souvent. Aussi, j'essaie de visiter Tony et Pepper régulièrement. Tony m'a parlé d'énormément de choses depuis que je suis revenue. Dont le fait qu'il aimerait fonder une famille avec Pep. Je n'ai pas su contenir ma joie quand il m'en a parlé. Je suis pratiquement sûre que mes yeux pétillaient.

— Évidemment, j'ai déjà une famille avec toi, mais... avait-il commencé.

— C'est différent, je sais. Tu m'auras toujours, Tony, mais tu as aussi droit au bonheur de voir tes enfants grandir. Puis, un Papa Stark c'est bien, mais c'est encore mieux avec d'autres bébés.

Silver Moon | AvengersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant