Will est ce qu'on appelle une mutante.
Elle vit chez sa cousine Jenny à Los Angeles, tandis que son père est exilé en Inde de son plein gré pour éviter l'apparition d'une montagne de muscles verte et assez caractérielle.
À sa petite échelle, Will te...
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quatre ans
— Attention, c'est chaud ! je préviens.
— Oui, il vaut mieux, raille Harley en versant la pâte dans le gaufrier.
— C'est ça, rigole, espèce d'inconscient, grincé-je. Si tu te brûles, je t'emmène pas à l'hôpital.
— AÏE !
Mon sang ne fait qu'un tour. Je me jette sur lui.
— HARLEY, ÇA VA ?!
Il éclate de rire. Je fronce les sourcils, vexée de m'être faite avoir aussi facilement.
— Tu feras moins le malin quand je te priverai de gaufres.
— T'as pas le droit, c'est mon anniversaire.
— Justement.
Il secoue la tête, amusé.
— Je sais même pas pourquoi je débats avec toi, t'oserais jamais le faire.
— Tu veux parier ? je demande, un sourcil haussé.
— Non, ça va, répond-t-il immédiatement, provoquant un ricanement de ma part.
Je le surveille du coin de l'œil alors qu'il fait chauffer les gaufres suivantes. Puis, mon téléphone sonne dans la poche de mon tablier. Je regarde le nom et décroche automatiquement.
— Salut, Tony !
— Salut, ma grande. Comment ça va ?
— Ça va très bien, et vous ?
— On ne peut mieux. Dis-moi, Harley est dans le coin ?
— Il est juste à côté de moi.
— Tu me le passes ?
— Attends il fait des gaufres. Je te mets sur haut-parleur.
— D'accord.
J'appuie sur la touche correspondante et tend le téléphone vers mon ami, qui m'interroge du regard.
— C'est bon, Tony !
— Merci, répond-t-il. Harley ?
— Hey, Tony ! Ça va ?
— Moi ça va, mais j'appelle pour toi ! Joyeux anniversaire, gamin !
— Oh, merci beaucoup ! Ça me fait plaisir.
— Je t'en prie. Je voulais aussi m'excuser, par rapport à ce soir. On aurait vraiment aimé être là pour fêter ta majorité avec vous, mais avec la fièvre de Morgan ce ne serait pas raisonnable.
— Évidemment, y'a aucun souci ! On aura tout le temps de se rattraper quand la petite puce sera guérie.
— Compte sur nous ! assure Tony. Will, je peux te parler une seconde ?
