Bzzzzz nouveau message « Yasmine» : Demain tu viens dodo chez moi Nyliouch ?
Moi: Je sais pas , je te tiendrai au courant.
Yasmine: D'acc , sinon ça va ?
Moi: Ouais bof et toi ?
Yasmine: Ouais mais qu'est-ce que t'as ? C'est ton marocain ?
Moi: Ouais , je crois que je me suis trompée sur lui.
Yasmine: C'est-à-dire ?
Moi: Il jouait juste avec mes sentiments. Enfaîte je pensais que je comptais un minimum pour lui mais non il m'a bien dit que l'un pour l'autre nous n'étions rien.
Yasmine: Waouh , et bah ! Il te mérite pas wAllah.
Moi: C'est pas ça ,tu vois , je suis pas amoureuse de lui , loin de là mais j'y étais quand même attachée.
Yasmine: Quel con ! Passe à autre chose ma belle.
Moi: Ouais..
C'est en messageant avec elle que je m'endormis.
« Mon amour est une banque, moi j’ai le coeur à découvert. »
Le lendemain , il pleuvait tellement que je ne pouvais pas faire mon footing alors je mis un DVD qui permettait de faire des exercices pour s'échauffer pour la journée.
Plus tard comme je m'ennuyais , je pris mon grand album photo et regarda toutes les photos une par une en me remémorant chaque moment qu'elles caractérisaient.
« Nostalgique de mon époque, l'odeur du passé me manque,ma musique et mes potes, le dimanche au marché..»
Je partis ensuite regarder par la fenêtre. Une pluie tellement forte tombait que je me demandais si elle ne permettait pas de lâcher les larmes que les jeunes d'ici n'osaient pas verser par fierté alors la pluie , elle , s'en chargeait.
J'avais mal pour eux , mal , je les voyais dans la souffrance. Auparavant quand je vivais dans mes quartiers riches , je ne faisais pas attention à tout cela mais maintenant que je côtoyais tout les jours des personnes remplient de dettes mais pourtant avec qui gardaient un magnifique sourire Ma Sha Allah, j'ouvrais les yeux.
J'avais envie de les aider. Mes parents m'ont laissé beaucoup d'argent et je voulais en faire bonne usage alors j'alla voir ma tante:
Moi: Khalti , j'aimerai aidé les personnes ici à vivre mieux. Comment je pourrai faire ?
Elle: Il y a des bénévoles qui essayent de rendre la citée meilleure et d'aider les personnes en énorme difficultés grâce à des versement d'argent , tu veux que je te donne leur numéro ?
Moi: Oui , je veux bien.
Elle en me le notant sur un bout de papier: Ma Sha Allah , c'est bien ce que tu veux faire.
Moi: J'aimerai juste voir un sourire sincère sur le visage des habitants de cette citée et non un faux sourire qui cache une personne achevait par les factures.
Elle: J'ai rien a dire , tes parents t'ont magnifiquement bien élevé. Des comme toi , il n'y en a pas beaucoup. Les jeunes , à ton age , si ils ont beaucoup d'argent ils préfèrent le dépenser dans toutes les conneries possible que d'aider ce qui en ont besoin.
Moi: Heureusement qu'on est pas tous comme ça Al Hamdu-li-Llah.
Je partis ensuite dans ma chambre et appela le numéro. J'expliqua ma démarche à la dame qui m'avait répondu , puis elle me demanda de passer le lendemain pour mieux en discuter , j'accepta.
-Le lendemain,14 heures-
Je fis ma douche , m'habilla (tenue:http://www.polyvore.com/cgi/set?id=128348222&.locale=fr) puis alla à l'association que j'avais appelé la veille. Dix minutes plus tard , j'y arriva et la dame que j'avais eu en ligne , me prit dans son bureau :
Elle: Alors , si je récapitule bien. Vous avez une grosse somme d'argent et vous voudrez en verser une part à notre association pour aider les habitants de la citée ?
Moi: C'est ça.
Elle: Vous êtes sûr de votre choix ?
Moi: Oui parfaitement.
Elle: Et vous voudriez verser combien environs ?
Moi: Deux milles euros pour débuter puis si je vois que c'est bien pris en charge et votre association agis comme je l'ai demandé sans faire n'importe quoi avec mon versement pourquoi pas rajouter encore un peu.
Elle: D'accord , vous pourriez revenir dans quelques jours pour signer les papiers ?
Moi: Oui , à bientôt alors.
Elle: A bientôt. *me serrant la main* Au revoir , mademoiselle.
En sortant de l'association , je pris directement le bus pour l'école de danse. Sur le trajet , j'écoutais de la musique et je pensais à Younes. Je pense qu'il ne réalisait pas à quel point il m'avait blessé ou alors il s'en foutait..
***Dans la peau de Younes
«J'roule un zdeh à 4 feuilles, j'ai pas de chance avec les trèfles.»
J'suis calé dehors avec mes shabs (*copains) et on parle.
Y a mon grand-frère qui passe et qui me té-ma mal parce que j'ai une cigarette à la main donc je décide de rentrer. Quand je monte les escaliers , je passe par l'étage de Nyliah puisqu'elle habite en bas de chez moi et wAllah je peux pas m'empêcher de penser à elle. Les meufs je joue grave avec eux c'est un truc de fou , tout le monde me dit d'arrêtais mais j'arrive pas pourtant avec elle je joue pas et c'est ça qui me fait peur. Je me suis attaché à elle c'est pour ça que j'ai essayé de lui mettre un stop la dernière fois mais putin comme je regrette ! Cette meuf c'est pas "rien" pour moi, à elle je peux lui dire mais à moi ça sert à rien que je me mens mais vas-y qu'est-ce que je fais alors ? Je dois lui dire que je tiens à elle ou je la laisse croire le contraire ? Mais putin c'est pas bien , j'suis un bouffon je parle à la cousine de mon pote en scred ! Waouh dans ma tête c'est trop la merde !
« Diplômé de la street mention: Bsahtek , Félicitation. »
J'ai mon phone dans les mains et j'hésite à lui envoyer un message mais vas-y nique ! J'envoie rien ! Je préfère qu'elle pense que j'suis un connard comme ça elle va vite réussir à me zapper.
***Retour dans la peau de Nyliah
Linda: Et un et deux et trois. Nyliah , oh réveille-toi un peu ! C'est quoi cette danse toute môle ?!
Moi: Oui , excusez-moi.
Linda: Allez recommence depuis le début on te regarde.
Je faisais n'importe quoi. Je n'avais jamais été aussi nul de toute ma vie , même à mes débuts. Je pensais beaucoup trop à un homme qui n'en valait pas la peine. C'était ça mon réel problème.
Je souffla un bon coup et recommença la chorégraphie mais je tomba au sol puis là trou noir.
***Dans la peau de Younes
Bzzz appel entrant: «Naïm»
Moi: Ouais poto ?
Lui: YOUNES HAYCHEK (*s'il te plait) , RAMENE-MOI A L'HOSTO J'AI PAS MA VOITURE MAIS FAUT QUE J'Y VAIS.
Moi: Ouais vas-y t'es où ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Lui: Nyliah elle a fait un malaise ! Je vais devenir fou ! Je t'attends dans le parking.
Moi: Vas-y j'arrive , j'arrive.
J'ai mis mes TN et j'suis descendu en furie. J'étais trop en stresse wAllah je me reconnaissais plu. J'arrive dans le parking et je le vois m'attendre adossé sur le capot. Je le tchèque et direction l'hôpital. Je roulais comme un fou , je calculais ni les feu rouges , ni les autres voitures , je voulais juste arriver au plus vite dans cet hosto parce que sinon j'allais péter un câble !
Arrivé , je me dépêche de garer la voiture et on demande à la meuf de l'accueil la chambre de Nyliah. Rien que pour donner un numéro elle a prit trente ans wAllah , j'avais envie de la rentrer dans son ordinateur hedi ! (*celle-là)
On monte à l'étage et Naïm demande au médecin ce qu'il s'est passé:
Le médecin: Votre cousine a fait un malaise sans doute dû à un excès de choses. Elle devait être stressée de tout ce qu'il se passe dans sa vie actuellement et le tout l'a fais perdre conscience. Sa vie est stable en ce moment ?
Naïm: Ses parents sont mort d'un accident de voiture y a quelques années et elle a jamais su en parler à quelqu'un , en ce moment elle habite plu dans son ancien appartement , elle habite chez moi donc ça l'a change d'environnement un peu et elle est trop dans la danse donc voila.
Le médecin: Ne cherchez plu , c'est bien ça le problème. C'est dû à une accumulation mais ne vous inquiétez pas ce n'est rien. On va l'a laissé se reposer quelques jours puis elle pourra rentrer.
Naïm: Je peux la voir ?
Le médecin: Oui allez-y.
Il partit la voir et moi je resta dans la salle d'attente. J'avais trop envie de la voir mais c'était pas possible. J'allais dire quoi à Naïm ? "Attends deuspi , je vais juste parler avec ta cousine un peu." J'étais dégoûté mais In Sha Allah , je passerai demain parce que pour aujourd'hui les heures de visites aurait été fini, j'aurai pas eu le temps de revenir seul.
***Retour dans la peau de Nyliah
J'ouvre les yeux tout doucement et aperçoit Naïm qui me tient la main:
Moi: Qu'est-ce que je fais là ? *voix très faible*
En entendant ma voix il leva immédiatement la tête vers moi:
Lui: Al Hamdu-li-Llah tu t'es réveillée ! T'as fais un malaise.
Moi: Quand ?
Lui: Y a à peu près deux heures à l'école de danse. Tu te rappel plu ?
Moi: Si vaguement..Je dois rester combien de temps ici ?
Lui: Quelques jours pour que tu te reposes.
Moi: Et la danse ?
Lui: Nyliah y a d'autres choses plus important que ta danse !
Moi: ..
Lui: Tu veux que je te laisse te reposer ?
Moi: Oui
Lui: Ok ,bah je passerai demain In Sha Allah.
Moi: D'accord
Il m'embrassa le front et partis.
Le lendemain à la première heure khalti , Myriam et Yasmine sont venue me voir à l'hôpital , elle avait eu peur pour moi , ça m'a touché. La matinée passait ensemble , elles s'en allèrent et moi je resta là dans cette chambre et je cogitais. Je n'ai jamais aimé rester sur place comme ça , j'avais toujours besoin de bouger mais là les médecins voulaient que je bouge un minimum. J'avais envie d'aller à la danse pour me défouler un peu mais ce n'était pas possible.
Plus tard dans l'après-midi , quelqu'un toqua à la porte:
Moi: Entrez !
C'était Younes et sa maman ! Génial , je ne voulais surtout pas le voir celui-là.
Je pris sa maman dans mes bras et serra la main à monsieur. J'évitais de croiser son regard au maximum.
Moi: Khalti (Je l'appelle tout le temps tata.) pourquoi tu t'es cassée la tête à venir me voir ? Il fallait pas.
Elle: Skout ! (*Tais-toi) Bien sûr que je viens te voir. De que j'ai appris que t'étais à l'hôpital , j'ai cherché Younes dans toute la citée et je lui ai dis tu me ramènes tout de suite chez Nyliah !
Moi: T'es trop forte wAllah ! *rire*
Comme elle commençait à fatiguer , elle dit à Younes qu'elle veut rentrer mais il lui demanda d'aller dans la voiture car il doit me parler. Elle me fit alors un clin d'oeil mdr et partit l'attendre dans la voiture.
Lui: Regarde-moi.
Moi: Non ! *regardant par la vitre*
Lui: Je vais te niquer Nyliah !
Moi: Parle bien s'il te plait.
Lui: Tu m'en veux pour c'que je t'ai dis la dernière fois ?
Moi: Je t'avoue que je m'en fiche complètement.
Lui: J'le pensais pas sah. (*sérieux)
Moi: C'est pas mon problème.
Lui: Wesh la meuf je m'excuse devant elle et elle fait la miss bah casse-toi alors !
Moi: Je vais te dire ce que je pense. Je croyais que tu étais sincère avec moi , que tu jouais pas mais enfaîte si , tu jouais mais comme une conne je ne l'avais pas compris.
Lui: JE JOUAIS PAS !
Moi: Arrête de crier putin !
Il était vraiment énervé donc il s'en alla en claquant la porte.
Suite bientôt.
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