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Le temps passent et avec Younes ça s'arrangeait Al Hamdu liLlah. C'était un peu dur pour lui de s'occuper à plein temps de Djibril mais il le faisait et avec le sourire. Il était trop mignon, j'aimais beaucoup le regarder s'occuper de son fils, vraiment et je me projetais dans le futur en imaginant d'autres enfants accompagné de Djibril et que cette fois-ci ces enfants seraient les miens.

Je préparais mon mariage avec joie, j'avais vraiment hâte de vivre enfin avec mon mari ! Yasmine et Amina m'aidaient beaucoup, sans elle je ne sais pas comment j'aurai fais. 
En parlant de Yasmine, c'était un immense plaisir de la voir à nouveau resplendissante. Elle avait enfin réussi à sortir sa tête de cet énorme tunnel qui l'a maintenait enfermé. Je la retrouvais bavarde, souriante, rigoleuse et cela confirmait que Dieu était grand et que même si elle était au plus bas elle avait réussi à se relever. Elle essayait de renouer contact avec ses parents mais ce n'était pas facile, son père ne sachant pas tout ce qui était arrivé à sa pauvre fille avait du mal à revenir vers elle, peut-être par fierté..quand à sa mère, elle n'avait pas le choix. Le père de Yasmine l'empêchait de la revoir et avec tout le respect que je lui dois je trouvais ce comportement quand même exagéré et égoïste car la maman de Yasmine était en droit de retrouver sa fille même si son père lui ne le voulait pas car il n'était pas encore prêt. 

Un soir alors que j'étais allée rendre visite à Naïm et Faïza, j'eue un appel de la fille de Linda (ma professeur de danse), je ne la connaissais pas beaucoup donc son appel m'étonna un peu et je me demandais d'où elle avait eu mon numéro de téléphone. Après s'être échangée des banalités elle m'annonça que Linda, sa maman, était décédée. Alors là, je fus bouche-bée. Je m'attendais à tout sauf à ça. J'étais au bout de ma vie en apprenant cette nouvelle. Vous vous rendez compte ? Linda, ma prof de danse, celle qui m'a tout appris, celle que je connais depuis que je suis toute petite, celle qui m'a vu évolué, grandir, arrêter la danse, reprendre, me battre pour tout ces concours grâce à la force qu'elle me transmettait. Je n'en revenais pas..
Avant même que Faïza ne servent le repas, je m'en alla en m'excusant sans leur dire pour quelle raison je n'étais pas capable de rester chez eux. Je marcha sans même savoir où j'allais. Je brancha mes écouteurs et des larmes commencèrent à couler le long de mes joues..

Linda tu étais quelqu'un d'extraordinaire je n'oublierai jamais tout ce que tu as fais pour moi. Tu as rejoins ma maman et mon papa là-haut et j'espère que tu veilleras sur moi à leur côté..

La pluie commence à tomber mais je continue de marcher sans même chercher un endroit pour m'abriter. Mon téléphone vibre, je reçois pleins de messages et appels d'Amina, Yasmine, Younes et Naïm mais je ne réponds à personne. J'ai juste besoin d'être seule. Mes cheveux sont trempés et mes larmes ne cessent de couler en se mélanger à la pluie qui tombe de plus en plus fort. 
Je suis dans mes pensées et je repense à la première fois où j'ai vu Linda, cette si belle rencontre que j'ai pu faire quand j'entendis une voix masculine crier mon prénom à plusieurs reprises. J'ai à peine le temps de ressortir complètement de mes pensées qu'une voiture arrive à ma hauteur et freine hyper fort devant moi. Il s'agit de Younes, il sort de sa voiture et me demanda de monter mais je tourne ma tête de droite à gauche en guise de non.

Younes: Nyliah, monte. Tu vas tomber malade.
Moi: J'en ai rien à faire.
Younes: Qu'est-ce que t'as putin ?!
Moi: Je veux rester seule !
Younes: Je partirai pas sans toi ! 

J'haussa les épaules et continua ma route. Il m'attrapa violemment la main et me dirigea vers sa voiture mais je me détacha de son emprise et commença à courir. Il me rattrapa, me tourna vers lui et me donna une grosse gifle en me demandant une nouvelle fois de monter. Je tins ma joue abasourdis par son geste et je monta côté passager et lui côté conducteur. Nous ne parlions pas, nous entendions juste le bruit des gouttes de pluies frapper les vitres de la voiture. Je recommença à pleurer et il me caressa la joue.

Younes: Smeh si je t'ai fais mal.
Moi amèrent: Ce n'est pas grave.
Younes: Nyliah ?
Moi: ..
Younes: Omri, dis-moi pourquoi tu pleures ?
Moi: ...

Il me rapprocha de lui, déposa ma tête sur son torse et passa sa main sur mes cheveux. Je continuais de pleurer mais je commençais à me calmer. Il avait réussi à m'apaiser.

Younes: T'as pas envie de parler ?
Moi: Non..
Younes: Je te dépose chez toi ?
Moi: Je veux pas rentrer , je veux rester avec toi..
Younes: D'accord hobi, passe-moi ton portable j'envoie un message à Myriam comme ça elle dit à ta tante que tu dors chez Amina ce soir.

Je lui donna mon téléphone, il envoya le message à Myriam puis il commença à rouler. 

Moi: On va où ? 
Younes: A l'hôtel ?
Moi: ..
Younes: wAllah je te toucherai pas si tu veux pas et de toutes façons on est dans le hlel maintenant.
Moi: Oui mais pour l'instant je n'ai pas envie. On verra après notre mariage civile.
Younes en m'embrassant le front: J'attendrais, c'est pas grave.

Je lui souria malgré ma tristesse puis ferma les yeux en attendant que nous arrivions à l'hôtel.

Younes: Nyliah ? Oh ? On est arrivé.

Je m'étais assoupie quelques minutes et en ouvrant les yeux je vis que effectivement nous étions garé dans le parking d'un hôtel. Nous descendîmes de la voiture et nous réservâmes une chambre. Nous montâmes dans celle-ci et je partis directement faire une douche bien chaude. En sortant de la salle de bain, je n'avais qu'une grosse serviette sur moi. Younes me regardait intensément, je savais qu'il avait envie qu'on aille plu loin mais je n'étais vraiment pas prête puis je n'étais pas très bien donc se n'était vraiment pas le moment. Je lui lança un regard scarface puis il partit à son tour se doucher me laissant tranquillement m'habiller.

Une fois que nous étions tout les deux passés à la salle de bain, nous nous allongeâmes dans le lit puis il mit son bras autour de mon cou.

Younes: Tu veux toujours pas me dire ce que tu as ?
Moi: Linda, ma professeur de danse, enfin ex-professeur de danse est..Elle est morte d'un accident de voiture. 

Je le regardais et il avait vraiment l'air choqué. Quand j'allais tout les jours à la salle, je lui parlais tout le temps d'elle. Il savait l'importance qu'elle avait pour moi et je pense qu'il en avait déduis que c'était une femme bien Ma Sha Allah. 

Younes: Paix à son âme, elle était jeune miskine.
Moi: T'as vu, elle avait encore la vie devant elle..
Younes: C'est Allah qui a décidé de la faire revenir vers lui, on ne peut pas juger son choix, c'est comme ça.
Moi: Oui je sais mais wAllah ça fait trop mal.
Younes: T'inquiètes pas, même si elle est plu là réellement, elle reste quand même dans ton coeur.
Moi: Oui..

Nous continuâmes de parler avant de s'endormir et il me remonta énormément le moral, heureusement que je l'avais. Je l'aime trop mon chéri. 

Le lendemain, nous nous réveillâmes et en me regardant dans la glace je crus halluciner. J'avais les yeux tout rouge, je n'étais vraiment pas agréable à regarder !

Moi en continuant de me regarder dans le miroir: Comme je suis moche !
Younes qui était derrière moi et qui se brossait les dents: Ta gueule, t'es belle !
Moi: Mais nan, regarde mes yeux !
Younes: T'es belle, je t'ai dis !
Moi: Tu mens mais merci mon chéri !

Il se baissa à ma hauteur en mettant sa tête dans le creux de mon cou et dit:

Younes: On est un couple trop Ma Sha Allah , c'est grave !
Moi en souriant: T'aime trop te jeter des fleurs toi !
Younes: Même pas, c'est la vérité wesh ! Ton homme c'est pas trop une bombe ? *en souriant et en montrant ses muscles du bras*
Moi ironiquement: Mais oui, mais oui t'es le plus beau mon amour.

Il tourna sa tête vers la mienne, me fit un petit bisou sur la joue et nous rentrâmes à la citée.

Arrivée chez moi, je le remercia d'avoir été là pour moi cette nuit car sa présence m'avait beaucoup soulagé et j'entra chez ma tante. Je vis Myriam qui mettait ses chaussures pour aller en cours donc je la salua et parla quelques instants avec elle puis alla voir ma tante qui s'occuper de la paperasse dans le salon. Je m'installa à ses côtés, l'aida un peu à gérer certains courriers puis j'alla me reposer dans ma chambre car je commençais à avoir des maux de tête. 

Je n'avais parlé du décès de Linda à personne, à part à Younes. C'est comme ci ça me permettait de me faire croire qu'elle était peut-être encore vivante même si au fond je savais qu'elle nous avait réellement quitté. 

Après m'être réveillée de mon mini-somme, je pris mon album photo qui conservait toutes mes photos concernant la danse. 
Je l'avais depuis toute petite car maman tenait à ce que j'en ai un pour pouvoir me remémorer de bon souvenirs quand je serai plus grande et elle avait bien pensé parce que maintenant que j'avais 25 ans, j'étais heureuse de pouvoir revivre des moments en regardant cet album que j'avais depuis mes 5 ans. 
A chaque page, je n'en revenais pas. Je réalisais que j'avais vraiment évolué auprès et grâce à Linda. Elle m'avait souvent dit que je devais être sa relève une fois qu'elle ne serai plu là mais je n'avais pas vraiment pris ce sujet à coeur car pour moi il était impossible qu'elle s'en aille surtout si tôt mais le Destin en a décidé autrement.
Quelques jours plus tard, je fus stupéfaite d'apprendre par sa fille une tel demande. 
Elle me confia sa tristesse puis me raconta qu'elle avait pu discuter avec le directeur de mon école de danse. Elle m'expliqua qu'il avait un profond et réel chagrin d'avoir perdu Linda comme enseignante et voulait que ce soit moi qui la succède car Linda le lui avait demandé ! Elle lui avait dit que j'avais totalement les capacités pour et que cette école allait évoluer et progresser si j'y devenais professeur. Je ne réalisais pas trop ce qu'il se passait et je me demandais bien ce que j'allais répondre.

Lana (la fille de Linda): Tu comptes accepter ?
Moi: Je sais pas trop puisque à la base j'avais arrêté la danse puis pour moi c'est une passion, je ne sais pas si je suis capable de l'enseigner.
Lana: Si ma mère l'a dit, crois-moi que tu en es capable. 
Moi: Sans doute mais il me faut du temps pour réfléchir.
Lana: Je comprends puis de toutes façons, le directeur te convoquera d'ici quelques jours et tu pourras mieux en parler avec lui.
Moi: Oui voila.
Lana: Je vais rentrer..J'ai pas mal de choses à faire pour rapatrier le corps de ma mère en Espagne.
Moi: Ah..Tu tiens le coup ?
Lana avec un sourire triste: Il faut bien.
Moi: Si tu as envie de parler je suis là.
Lana: J'y penserai, merci.

Nous nous fîmes la bise puis nous partîmes chacune de notre côté. 

En expliquant à ma tante cette proposition que j'avais eu elle me dit qu'il fallait que je réfléchisse bien et que d'abord et avant tout je devais continuer de m'occuper de mon mariage, d'ailleurs une dame devait arriver d'ici peu pour nous présenter des bijoux et robes pour que j'en choisisse. 
En attendant, je suis posée sur mon lit et je textote avec Akram qui est en pleine aménagement car ça y est, il va habiter avec sa femme (Ils n'ont pas fait de mariage civil car pour l'instant ils ne veulent pas.) quand je vois une fiche dépassé sous le lit de Myriam. Prise de curiosité je prends cette fiche et commence à la lire. Il s'agissait de son bulletin ! Il était catastrophique et elle ne l'avait pas montré à ma tante ! J'étais très remontée contre elle donc je lui envoya immédiatement un message lui disant que ça allait très mal se passer pour elle quand elle allait rentrer des cours et elle me répondit toute,sois disant, innocente qu'elle ne voyait pas de quoi je parle ! Pas le temps de continuer de m'énerver que la dame pour les bijoux et les robes arrivent. Nous nous installâmes dans le salon avec ma tante et je choisis plusieurs parure toutes les unes plus belles que les autres. Elles n'étaient pas chargé donc c'était super. 

Dring 

Myriam rentre, enlève ses chausses, pose son sac de cours et s'assois sur le canapé en me regardant enfiler ma première robe. Elle sourit en me disant que je suis belle mais je ne lui répondis pas et lui fis un regard du genre "Tu vas passer un mauvais quart d'heure, toi, tout à l'heure !"

Après deux bonnes heures, j'avais enfin trouver mes parures et quelques robes mais pas toute , il m'en fallait sept comme le veut la tradition mais j'en avais moins donc il fallait que j'aille faire les boutiques orientales dès demain pour trouver mes robes manquantes. 
Je remercie la dame puis elle s'en va.

Moi à Myriam: Suis-moi, dépêche-toi. 

Elle me regarde incomprise mais me suit quand même. Je prends son bulletin qui est posé sur mon bureau et lui lance en plein visage.

Moi en criant: C'est quoi ça ? 

Elle fit les gros yeux.

Moi en criant toujours: Tu caches ton bulletin, maintenant ? Tu joues à la grande ? Madame elle est au lycée donc elle fait n'importe quoi !
Myriam en baissant la tête: Je vais me rattraper.
Moi en parlant plus calmement: On est pratiquement à la fin de ton année scolaire, comment tu veux te rattraper ? Comment ?
Myriam: Je sais pas..je vais travailler dur je te promets. 
Moi: A la fin de la semaine tu me montres les notes que t'as reçu, une note sous la moyenne et tu verras, compris ?
Myriam: Oui 
Moi: Tu vas faire quoi maintenant ?
Myriam: Mes devoirs.
Moi: Voila, c'est bien.
Myriam: Nyl' , le montre pas à mama hein.
Moi: Ouais c'est bon.

Les jours défilent et je reçois enfin la convocation du directeur de mon ancienne école de danse. 
Le matin du jour du rendez-vous, j'étais vraiment stressée. J'avais peur de ce qu'il allait me dire et de ma réponse. 
Je fis ma toilette, m'habilla (tenue:http://www.polyvore.com/nyliah/set?id=137758279) et après avoir juste pris un verre de jus d'orange je sortis de chez moi. 

...

J'arrive devant le bureau du directeur et après avoir reçu son autorisation j'y entra et m'asseya face à lui. 

Le directeur: C'est un plaisir de vous revoir, Nyliah.
Moi: Plaisir partagé. 
Le directeur: Comme vous devez un peu le savoir, vous êtes ici pour une raison bien précise.
Moi: Oui 
Le directeur: Linda votre ancienne professeur qui nous a quitté il y a peu de temps nous avait demandé de vous mettre à sa place car vous étiez la bonne personne pour la succéder, qu'est-ce que vous en pensez ?
Moi: J'ai arrêté la danse depuis un moment déjà, je ne pensais pas être confrontée à ce genre de demande, je ne sais pas si je suis à la hauteur d'un professeur de danse puis en ce moment je prépare mon mariage donc c'est un peu la galère. Je ne vous le cache pas.
Le directeur: Félicitation ! 
Moi: Merci 
Le directeur: Ecoutez je comprends que ce n'est pas facile de me répondre toute de suite donc je vous laisse le temps de réfléchir puis on se voit dans une semaine ?
Moi: D'accord, dans une semaine.
Le directeur en me donnant plusieurs feuilles: Je vous donne ceci, prenez le temps de bien les lires et j'attends votre réponse alors pour la prochaine fois.
Moi en lui serrant la main: Pas de soucis, merci. 

Je descendais les escaliers pour aller prendre le bus afin de rentrer chez moi quand je passa juste à côté de la salle où je passais des heures et des heures à répéter avec Linda..Sans m'en rendre compte, j'entra dedans. Je posa mon sac et prise de mélancolie je mis la musique Man Down de Rihanna et je dansa en faisant la chorégraphie que j'avais inventé avec Linda pour un concours. Je ne sais pas si vous vous en rappelez mais cette chorégraphie et cette chanson étaient liées à mon viol et à la tristesse que j'éprouvais à ce moment là de ma vie. Je continuais de danser et je m'épatais moi-même d'avoir réussi à avoir mémoriser tout les pas alors que cette danse datait de vraiment longtemps.

...

Je suis dans le bus quand mon téléphone se met à sonner: c'est Younes. 

Moi: Allô ?
Younes: Salam Aleykum 
Moi: Aleykum Salam 
Younes: Bien ?
Moi: Hamdu liLlah, ça va et toi ?
Younes: Ça va, t'es dans le bus ?
Moi: Oui, je rentre.
Younes: T'étais où ?
Moi: A mon rendez-vous avec le directeur de l'école de danse.
Younes: Ah ouais c'est vrai, tu m'avais dis que t'y allais. Alors ?
Moi: Il me laisse une semaine pour réfléchir.
Younes: T'as une idée de ta réponse ?
Moi: Pas du tout, je suis perdue wAllah. T'en penses quoi, toi ? 
Younes: Tu kiffes la danse et t'as une opportunité de fou d'en faire ton métier, accepte wesh.
Moi: Ouais..mais c'est pas une décision à prendre à la légère tu vois.
Younes: C'est sûr.
Djibril: Papa ! Papa !
Younes: Quoi ? 
Djibril: J'veux bonbons.
Younes: J'en ai pas. 
Djibril en voulant pleurer: Mais papa !
Younes: J'en ai pas qu'est-ce que tu veux que je fasse ? 
Moi: Laisse je vais lui en acheter à l'épicerie quand je descends du bus.
Younes: Ça te dérange pas ?
Moi: Mais nan t'es fou, c'est mon Djibou.
Younes: Azy ci-mer alors.
Moi: T'inquiètes. 
Younes: Bon je t'attends à toute.
Moi: A toute. 

Nous raccrochâmes puis cinq minutes plus tard je descendis du bus. Je passa vite fais à l'épicerie qui n'était pas très loin, acheta deux petits paquets de bonbons, un pour moi et un pour Djibril et je partis en direction de chez moi. Devant le bloc, je croisa Myriam avec la petite soeur d'Amina, je leur dis bonjour et dis à Myriam de ne pas tarder à rentrer et je monta chez Younes. 

Je sonne et c'est la maman de Younes qui m'ouvre. Je lui fais la bise, parle un peu avec elle de mon mariage puis je vais prendre Djibril ,qui court dans toute la maison, dans mes bras.

Moi: J'ai quelques choses pour toi, Djibou.
Djibril en souriant: C'est vrai ?
Moi: Oui, fais-moi un gros bisou et je te le donne.

Il me fit mon gros bisou et je lui donna le petit paquet de bonbons. Il était trop mignon mon chéri, il était tout content de cette surprise. Je le reposa au sol, lui fis à mon tour un bisou et j'alla vers Younes qui était debout dans l'encadrement du salon donc face à moi.

Younes en souriant: Il est trop ferhane (*heureux) là.
Moi en souriant aussi: Oui, j'ai vu ça.

Il m'embrassa le front. 

Younes: Viens on va dans ma chambre vite fais.

Je le suivis et nous allâmes dans sa chambre. Je m'asseya sur un tabouret et lui sur son lit. Nous parlâmes un peu, il me raconta qu'il allait voir pour un costume pour notre mariage demain , il me demanda si de mon côté ça avancé, je lui répondis que oui, il me prit dans ses bras  le seul endroit où j'étais réellement bien puis je rentra chez moi car ma tante devait m'attendre. 

-Une semaine plus tard-

J'arrive à mon rendez-vous et j'hésite toujours pour ma réponse. Le directeur me regarde impatient de connaître le verdict donc c'est partit je me lance.

Moi: ...

Suite bientôt.
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Nyliah: « Pas du même monde mais on a su s'aimer. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant