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Le temps passe et mes sorties se résument à aller travailler , squatter avec Akram et Amina et voir mon Younes. Quand je suis à la maison , je m'occupe de tout les papiers pour laisser ma tante se reposer , elle ne cesse de me remercier et moi je ne cesse de lui dire que c'est normal. Naïm lui a parlé de la fille à qui il aimerait demandé la main et elle lui a dis de la ramener à la maison boire un thé histoire de faire un peu connaissance. Le pauvre il était tout timide , on aurait dit un petit garçon , il a accepté et elle devait venir demain après-midi in sha Allah. 
Amina avait toujours des sentiments pour Akram mais elle se forçait à ne voir en lui qu'un ami car il lui avait bien précisé qu'il ne voyait rien de plus avec elle.. J'étais souvent là pour lui remonter le moral mais ça ne me dérangeait pas du tout et je ne m'inquiétais même pas pour elle car je sais très bien qu'elle trouvera quelqu'un de bien comme elle. 
Younes avait gardé contact avec son ex voisine en Corse , Salma et ça m'énervait beaucoup même si j'essayais de garder mon calme. Elle était tout le temps là à lui envoyer des messages et lui bah on ne dirait pas que ça le dérangeait , il avait l'air d'aimer ça. J'étais jalouse, je l'avoue..

Aujourd'hui j'avais un peu la flemme , je ne travaillais pas et le lendemain aussi. J'avais passé la journée entière allongé dans mon lit avec Myriam à regarder la télé. J'étais bien au chaud quand khalti rentra . Elle vint nous voir dans la chambre et nous dîmes qu'elle venait juste chercher son porte-feuille et qu'elle repartait faire quelques courses. Pour moi il était hors de questions qu'elle ressorte , c'était à moi d'aller les faire. 

Moi: Khalti laisse , je vais y aller , va te reposer. 
Elle: Non , Nyliah , tu es assez là pour m'aider en ce moment.
Moi: wAllah que j'irai moi les faire ces courses , j'ai hleuf (*juré) alors n'insistes pas.

Elle soupira , me remercia en m'embrassant le front puis alla enleva ses chaussures. 

Moi: Allez grosse debout , tu viens avec moi.
Myriam avec un rire ironique: T'aurais dû faire comique , toi !
Moi: Lève tes fesses , Mymy !
Myriam: T'abuse , vas-y seule. 
Moi: Si tu m'accompagnes , on partagera mes bonbons.

Ni une , ni deux que mademoiselle avait déjà enfilé une veste et ses baskets. Je souria face à ce qu'elle venait de faire, cette petite me surprendra toujours. J'enfila à mon tour des habilles bien chaud et c'était parti pour le supermarché. 

- 18 heures -

Nous étions de retour à la maison , les courses étaient rangées et j'aidais ma tante comme d'habitude à préparer le repas. Naïm rentrait du travail, il était épuisé mais qu'est-ce que ça faisait plaisir à khalti de ne plus voir son fils dans les vices de la rue et de le voir se ranger chaque jour un peu plus. 

- A table -

Myriam en souriant: Alors demain c'est the rencontre !
Moi: T'as vu , il était temps qu'il nous la présente son amoureuse.
Naïm: J'vais vous tuer !
Moi: T'as vu khalti , ton fils il est amoureux , il est tout gêné.

Elle souria en le regardant. 

Naïm: Nyliah , tu me cherches !
Moi: Mais nan c'est bon , je rigole avec toi cousin.
Naïm: Ouais ouais. 

Le lendemain , dans l'après-midi son amoureuse est venue. Elle se nommait Faïza et était d'origine Française/Algérienne. 
Elle est arrivée avec un beau foulard gris clair qui allait parfaitement avec ses yeux car ils étaient de la même couleur presque , ils étaient vraiment clair, juste magnifique ! Elle nous salua moi et ma tante et nous nous installâmes dans le salon. Comme mon cousin me l'avait dis , elle était timide mais au fils du temps avec ma tante nous avons réussi à la mettre à l'aise donc elle paraissait moins réservée. 
Nous avons bien dû parlé trois longues heures. Cette fille était superbe ! Naïm avait intérêt à la rendre heureuse ! Elle nous a beaucoup parlé d'elle , de sa famille , de la peur qu'elle avait que son frère découvre qu'elle aime un garçon qui traîne tout le temps à la citée , qui ne travail pas , qui fume et qui fréquente des filles mais maintenant qu'il s'était rangé , elle n'avait plu aucune appréhension de ce qu'allait dire son frère quand Naïm viendra demander sa main in sha Allah. 

C'est quand il rentra du travail et qu'il la vis toujours à la maison, qu'il décida de la raccompagner chez elle. Il allait bien ensemble ma sha Allah. C'était une fille comme ça qu'il lui fallait. 

A son retour il n'a pas arrêté de nous poser pleins de questions pour savoir ce qu'on s'était dit , il était heureux que le feeling était tout de suite passé. 

-Le lendemain, 11 heures-

Je venais de finir mon ménage quand mon portable vibra: « Nouveau message »

Younes: « Salam Aleykum , ça va ? »
Moi: « Aleykum Salam , Hamdû li Llah et toi ?»
Younes: « Pareil , ça fou quoi ?»
Moi: « J'viens de finir le ménage et toi ? »
Younes: « J'suis posé devant la télé. »
Moi: « Fainéant !» 
Younes: « Hahah, on se voit après ? »
Moi: « Oui si tu veux. »
Younes: « J'ramène Djibril.»
Moi: « Ah hella , il m'a manqué !»
Younes: « Vas-y on se retrouve au parking à 14 heures ? »
Moi: « D'accord , à tout à l'heure. »

-13 heures 30 -

Je commença à m'habiller (tenue:http://www.polyvore.com/cgi/set?id=133095899&.locale=fr) , je me fis quelques nattes sur le côté et attacha mes cheveux en queue de cheval. 

Une fois prête , j'alla sur le parking et le trouva dans sa voiture entrain de m'attendre. Il me souria en me voyant , je fis de même et monta côté passager. 

Il était beau Younes ma sha Allah ! Je lui fis un bisou sur la joue comme d'habitude et il démarra. Nous allâmes chercher Djibril puis nous partîmes dans un parc pour enfant. Il m'avait manqué ce petit , il avait grandit , je trouvais qu'il ressemblait de plus en plus à son papa. Avec Younes nous étions assis sur un banc face aux jeux pour enfants pendant que Djibril y était. Il n'y avait pas trop de monde donc c'était agréable. J'avais ma main dans la sienne et nous parlions. 

Younes: Tu nous imagines dans quelques temps ici avec Djibril et notre enfant ?
Moi: In sha Allah , oui.
Younes: Nyliah smeh si je te dis rarement des trucs zehma "des amoureux" , tu sais que c'est pas trop mon truc mais ne doute jamais de ce que je ressens pour toi wAllah. 
Moi en lui souriant: T'inquiètes pas , je le sais. 

Il me fit un bisou au niveau de la tempe.

Cette après-midi était vraiment génial. J'ai passé un très bon moment. Je réalisais vraiment que Younes était celui que j'aimais , il me rendait heureuse , j'aimais tellement être à ses côtés. Sa présence me faisait du bien.

Les jours défilent et le manque de la danse commence à se faire ressentir , c'est dur d'arrêter comme ça du jour au lendemain sa passion..Je ne pouvais me retenir à chaque fois que j'entendais une musique il fallait que j'improvise une petite chorégraphie. 

...

J'étais de passage à mon ancien appartement , je devais récupérer quelques affaires puis après je devais rentrer à la citée mais en marchant j'entendis une femme pleurer. Ils pleuvaient énormément mais je m'arrêta quand même pour voir ce qu'elle avait, je m'approcha et c'était Yasmine ! Malgré tout , je ne pouvais pas la laisser ainsi , je lui pris la main et la ramena jusque chez moi.

Elle s'assit sur le canapé du salon , je lui donna une serviette pour qu'elle se sèche les cheveux qui étaient complètement mouillés puis:

Moi: Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Yasmine: J'suis enceinte de Rayane.

J'eue du mal à ravaler ma salive. Cet homme, ce violeur , ce montre allait devenir le papa de l'enfant de mon ex meilleure amie ? Je la regardais avec insistance pour lui faire comprendre qu'elle devait développer la chose.

Yasmine: Je commençais à en douter quand j'étais à Marseille puis avec tout ce qui a pu se passer j'ai zappé cette hypothèse mais la réalité m'a rattrapé , j'ai tout les symptômes d'une femme enceinte actuellement. 
Moi: Tu as fais un test ?
Yasmine: Non , j'ai peur..
Moi: Ne bouge pas , je vais à la pharmacie.

Je repris mon parapluie et me dirigea vers la pharmacie. Je pris trois tests pour être sûr qu'il n'y ait pas d'erreur et je retourna à mon appartement retrouver Yasmine. Je lui tendis le sachet sans dire un mot et la laissa partir le faire dans les toilettes. 

Quelques minutes plus tard , elle revint en larmes vers moi:

Yasmine: Il est positif !

Bordel ! C'est un cauchemar , ce n'est pas possible. 

Moi: Qu'est-ce que tu vas faire ?
Yasmine: Je sais pas..mais je ne veux surtout pas en parler à Rayane , il voudra absolument qu'on se remette ensemble sinon.
Moi: Tu vas l'élever toute seule ce bébé ?
Yasmine: J'en sais rien , j'ai besoin de réfléchir. 
Moi: D'accord 
Yasmine: Merci Nyliah et désolée de t'avoir dérangé. 
Moi: C'est rien , t'inquiètes pas. 

Et elle s'en alla. J'étais abasourdie par cette histoire, Yasmine rêvait tellement d'être maman mais seulement pas dans ses conditions là.

Il était temps pour moi de rentrer chez ma tante si je ne voulais pas que Naïm me tue. Arrivée à la maison , je fis un bisou à khalti et me dirigea dans ma chambre. Myriam faisait ses devoirs , elle me demanda si ça allait , j'hocha la tête avec un petit sourire et m'allongea sur mon lit en écoutant ma musique. 

Nous sommes au mois d'Avril et c'est aujourd'hui que Naïm allait demander la main de Faïza. Je ne l'avais jamais vu autant souriant , ça faisait plaisir ! Il avait mis son plus beau costume , il était beau Ma Sha Allah , je lui faisais le nœud de sa cravate et en même temps je le regardais avec admiration. Il sortait enfin de toute cette misère, mon cousin se rangeait Al Hamduli Llah ! 

Naïm en me chuchotant à l'oreille : Bientôt ton tour avec Younes !
Moi: In Sha Allah, oui. *sourire timide*

Une fois tous prêt, khalti, son mari (mon oncle) , Myriam, moi et Naïm partîmes en direction de chez Faïza.

Arrivé là-bas c'est une famille très accueillante qui nous reçûmes. Mon oncle ne passa pas par quatre chemins et évoqua directement l'envie qu'avait son fils de vouloir demandé la main de Faïza. Sa maman était toute excitée , Ma Sha Allah c'était vraiment une belle femme , elle portait elle aussi le foulard , c'était une française reconvertie , elle ressemblait beaucoup à sa fille , elles avait exactement la même forme et même couleur de yeux. Le frère de Faïza regardé beaucoup Naïm comme pour essayer de l'analyser quant à son père , lui , se contentait de discuter avec mon oncle. 
En fin d'après-midi , le verdict tomba: le hlel allait avoir lieue dans deux mois In Sha Allah ! 

J'étais contente pour eux , ils méritaient ce bonheur. 

- 18 heures -

Nous arrivâmes devant notre immeuble , Younes était posé devant avec un autre mec et il questionnait Naïm du regard du genre "Alors sa famille a accepté ?" mais Naïm faisait mine d'être déçue jusqu'à ce qu'on arrive bien face à Younes , il dit en affichant son plus grand sourire:

Naïm: Ils ont accepté , poto !

Ils se tchèquèrent.

Younes: Ayayay , trop violent ! 
Naïm: T'as vu ça ! 

J'avança tête baissé avec Myriam et nous montâmes. 

Bzzz « nouveau message»:

Younes: « Tu m'vois même pas tu m'regardes ou tu me souris, c'est bien wAllah. »
Moi: « Arrête tu sais très bien que j'suis mal à l'aise quand y a mon cousin et toi. »
Younes: « Wesh il est au courant pour nous c'est plu la peine de flipper.»
Moi: «Je sais..»

Plu de réponse. 

Moi: «Tu boudes ?»
Younes: « Ouais !»
Moi: «Bon bah viens on se voit ce soir sur ton pallier In Sha Allah.»
Younes: «J't'enverrai un message pour que tu montes.»
Moi: «D'accord»

Younes il avait beau faire un peu le nerveux , il aimait beaucoup que je lui porte de l'attention , tout le monde à besoin de ça mais lui Plus on va dire. Ça ne me dérangeait pas parce que j'étais un peu pareil puis je trouvais ça mignon venant de lui ! mdr 

Tard dans la soirée , il m'envoya un message pour que je monte et je le fis. 

Moi: Ça va ?
Younes: Hum 
Moi: Dis-moi pas que t'es encore fâchais.
Younes: Bah si !

Je soupira puis je l'entendis rire , je me retourna vers lui en croyant qu'il se moquait de moi mais non , il semblait être amusé par le message qu'il venait d'avoir.

Moi: Tu parles avec qui ?
Younes: Quelqu'un 

Je me pencha pour voir l'écran de son portable et vis le prénom "Salma" s'affichait.

Moi agacée: Elle en a pas marre de t'harceler ?
Younes: Elle m'harcèle pas.
Moi: Ah oui c'est vrai , t'inquiètes pas j'ai bien vu que tu prenais plaisir à parler avec elle quitte à me laisser de côté. 
Younes: N'importe quoi , toi , t'es une vraie jalouse.
Moi: D'elle ? Sûrement pas !
Younes: Hum 

Il rangea son portable dans sa poche et mit ses mains sur sa tête.

Younes: Zebi j'ai mal à la tête. 
Moi: Tu veux que je te cherche un médicament ?
Younes: Nan ci-mer. On va marcher un peu ? Y a personne de toutes façons.
Moi: Si tu veux mais pas longtemps. 
Younes: Ouais. 

On marchait , au début on ne parlait pas trop , on appréciait le silence , il faisait plutôt frais et moi je n'étais vêtue que d'un petit gilet donc quand Younes s'en rendu compte , il me prit dans ses bras pour me réchauffer. On se regardait dans les yeux et je repensais à tout nos moments passaient ensemble: nos disputes, nos fou rires , nos vraies discussions, notre séparation , son séjour en prison puis celui en Corse et je me disais que malgré tout nous étions toujours ensemble et c'était beau.

Younes: Tu penses à quoi ?
Moi: A nous.
Younes: Ah..et tu penses quoi de nous ?
Moi: Qu'on est bien ensemble et qu'il faut que ça dur et toi ?
Younes: Pareil wAllah.

Il m'embrassa le front puis nous marchâmes encore un peu. Je lui racontais comment ça s'était passé chez Faïza et aussi l'histoire avec Yasmine , je savais qu'il n'allait rien répéter , je lui faisais confiance.

Younes: Vas-y viens on rentre , t'as les yeux qui clignent là.
Moi: Ouais , grave. 

Nous retournâmes vers notre bâtiment , je m'arrêta à mon étage et lui continua pour rentrer chez lui. Tout le monde dormaient encore donc j'alla dans ma chambre et fis de même. 

Le lendemain j'ai été au taf malgré la fatigue et pendant ma pause j'avais envoyé un message à Yasmine pour savoir ce qu'elle comptait faire maintenant qu'elle était enceinte de Rayane , elle avait l'air pas mal perdu et je la comprenais , ce n'était pas une situation facile. On décida de se voir après mon travail. 

- 16 heures 30 -

Elle m'attendait devant l'immeuble de mon ancien appartement , on se dit bonjour simplement par la parole puis montâmes chez moi. Je lui servis un jus d'orange et là nous commençâmes à discuter de ce qu'il lui arrivait. 

Yasmine: Tu l'aurais gardé à ma place ?
Moi: Je ne peux pas te dire , j'en sais vraiment rien parce que ça ne m'arrive pas réellement donc peut-être qu'en imaginant que ça soit vraie je n'aurais pas le même choix que si je serais vraiment enceinte tu vois mais si t'en as envie de cet enfant ne pense pas à Rayane ou à je ne sais quoi et garde-le. 
Yasmine: Si il sait que je porte son enfant , il ne me lâchera pas. J'ai peur Nyliah , je ne veux pas revivre ce que j'ai déjà vécu avec lui , tout ses cris , ses menaces et ses coups. J'ai assez souffert.
Moi: C'est vraiment compliqué.
Yasmine: Oui mais je me dis qu'Allah m'offre la possibilité d'être enfin maman , je ne peux pas laisser passer cette chance , qui sais ? Peut-être que l'occasion ne se présentera plu jamais. 
Moi: Exactement alors fonce , garde-le.
Yasmine en posant sa main sur son ventre: C'est décidé je vais te garder petit trésor. 

Je souria. 

Moi: Sinon avec tes parents c'est toujours tendu ?
Yasmine: Oui , ça n'a pas changeait.
Moi: Ah..
Yasmine: J'ai croisé mon père la dernière fois , quand il m'a vu , il a directement détourné son regard.

J'avais les larmes aux yeux. Yasmine était très proche de ses parents normalement , surtout de son père , il était tout le temps ensemble , pour elle ça doit vraiment être très dur. 

Bzzz appel entrant: « Younes» 

Moi: Oui ?
Younes: Ca va ?
Moi: Hamdu liLlah et toi ?
Younes: Tranquille , t'es où ?
Moi: Dans mon ancien appartement , je suis avec Yasmine. 
Younes: Il est tard là Nyliah , faut que tu rentres. 
Moi: Oui t'inquiètes pas , je vais pas tarder. 
Younes: Vas-y a plus. 
Moi: Attends 
Younes: Quoi ?
Moi en chuchotant: Je t'aime 
Younes en souriant: Moi aussi je t'aime 

Bip bip

Yasmine: Vous êtes trop mignon.
Moi: Merci..Je dois rentrer Yasmine là par contre. 
Yasmine: Oui moi aussi de toutes façons. 
Moi: Si t'as besoin , appel-moi.
Yasmine: Merci Nyliah.

On était debout face à face et on se regardait. Yasmine c'est toute ma vie , c'est ma moitié , ça me déchirait le coeur que nous ne sommes plu amie , je me sentais seule sans elle , vraiment. Sans que je ne m'en rende compte , elle m'avait pris dans ses bras et me serrait fort contre elle , j'ai fais de même. 

Yasmine: Pardonne-moi pour tout..
Moi: C'est oublié , c'est bon..

Je lui essuyais ses larmes qui coulaient sur ses joues tout en essayant de retenir les miennes et nous partîmes chacune dans notre direction: elle dans son petit studio pas loin et moi chez ma tante.

J'étais heureuse que ça s'arrange un peu entre nous , le fait qu'elle m'ait pris dans ses bras me rassurait car Dieu qu'est ce que j'en avais envie mais par fierté je n'avais rien voulu faire de moi même car malgré tout , les méchancetés qu'elle m'avait dites m'avaient atteintes.

Suite bientôt.
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Nyliah: « Pas du même monde mais on a su s'aimer. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant