21

10.2K 406 4
                                    

Moi: Suis-moi dans la chambre !

Elle ne rétorqua pas et me suivit. J'étais vraiment énervée sur le coup.

Myriam: Smehili , Nyliah..
Moi: Vous vous connaissez depuis quand ? 
Myriam: ..
Moi: J'TE PARLE !
Myriam: On est dans la même classe depuis le début d'année. 
Moi: Et vous faisiez quoi quand je vous ai vu ?
Myriam: Il m'a juste raccompagné après les cours.
Moi: Que je vous revois ensemble et tu verras, t'aura juste à expliquer la situation à Naïm , fhemti ? (*compris)

Elle hocha la tête. 

J'allais sortir de la chambre quand:

Myriam: C'est pas juste ce que tu fais..
Moi: Ah bon et pourquoi ? 
Myriam: Tu m'engueules parce que t'es triste que Younes est parti.. 
Moi: Myriam ne mélange pas tout , Younes n'a rien avoir dedans. Je "t'engueule" comme tu dis parce qu'à 15 ans t'as rien à faire avec un garçon. J'ai tord ?
Myriam: Non..

Je la laissa ainsi seule et alla voir khalti. 

Le lendemain je ne travaillais pas donc ça va j'allais enfin pouvoir me reposer. Je dormis jusque 12 heures puis Amina vint me réveiller.

Moi: Qu'est-ce que tu fais là ?
Amina: Je m'ennuyais alors je suis venue te saouler. 
Moi: Sympa la copine.
Amina en souriant: Tekass
Moi: Viens je vais prendre un petit dej' 
Amina: Saha 
Moi: On fait quoi cette après-midi ?
Amina: On reste à la citée avec Akram ? 
Moi: Ça me va.

Je pris donc mon petit déjeuné , avec Amina on rangea un peu puis je dis à Naïm que je sortais et il accepta.

On passa une bonne après-midi à trois , on commençait à former un petit trio et j'aimais beaucoup. A force de rire et de parler on ne s'était pas rendus compte que la nuit commençait à tomber (On était vers le mois de Novembre.) donc on rentra chacun chez nous.

J'étais devant la télé et je pensais à lui, est-ce qu'il allait bien ? A peine deux jours qu'il était parti , qu'il me manquait déjà. Il m'avait demandé de ne pas lui envoyer de messages ou de l'appeler , que c'était lui qui le ferai mais quand ? 
J'avais peur pour lui, vraiment. Si il m'entendrait , il me tuerait , son côté dur lui ferai faire péter les plombs , il ne veut pas qu'on se soucis pour lui. Il est assez grand pour tout gérer mais Younes sache que quand tu as peur , c'est moi qui tremble , quand on te touche , c'est moi qui ai mal , je ressens tout ce que tu ressens toi, je t'aime You' , je galère à te le dire mais je t'aime et c'est sincère.. 

Khalti: Wili wili , je vais la tuer cette fille ! Nhel weldik (*insulte) tu m'écoutes quand je te parle ?
Moi: Désolée khalti je réfléchissais , qu'est-ce qu'il y a ?
Khalti: Appel Naïm , dis-lui de rentrer.
Moi: D'accord 

Je pris mon téléphone et l'appela mais aucune réponse. 

Moi: Il répond pas.
Khalti: Descends demander à ses copains il est où, alors.
Moi : Mais j'ai peur.
Khalti: Vas-y !

Je soupira et descendis. Il y avait deux ou trois jeunes dans mon hall d'immeuble. 

Moi: Euh vous savez pas il est où mon cousin s'il vous plait ?
Un des garçons: Il est en G.A.V.
Moi choquée: Pourquoi ?
Un autre: Il s'est battu.
Moi: Bon bah merci. 

Je remonta chez moi et j'essayais de trouver quelques choses à dire à khalti , je ne pouvais pas lui dire que son fils était en garde-à-vue. 

Khalti: Alors ?
Moi: Il dort chez son copain.
Khalti: Il va me rendre dingue ce garçon ! Bon allez appel Myriam dans sa chambre , on va manger.
Moi: D'accord..

Je passe quelques temps , je jonglais désormais entre la danse et le taf car oui j'avais repris la danse et j'en étais bien contente parce que j'avais du mal à m'en passer. J'étais toujours fourrée avec Akram et Amina quand j'avais le temps. Notre petit trio restait en place. Je gardais aussi un oeil sur Myriam et le jeune homme avec qui je l'avais croisé la dernière fois. Younes ne m'avait pas contacté depuis son départ et je le vivais un peu mal. Il me manquait beaucoup mais à lui est-ce que je lui manquais ? Je ne sais pas. J'avais peur qu'il m'oubli alors que moi je ne pensais qu'à lui. 
Sa maman et ma tante s'étaient beaucoup rapprochée ces temps-ci, encore plus qu'avant. C'était devenue un peu les inséparables Naïm et Younes au féminin. En parlant de Naïm , lui , je l'entendais souvent parler au téléphone avec Younes mais pourquoi moi il ne m'appelait pas ? J'étais un peu perdue, je l'avoue.. 

Un soir , je rentrais de la danse. Je marchais en direction de mon immeuble , il faisait nuit noir et très froid quand je sentis quelqu'un venir par derrière et se coller à moi. Je bougeais dans tout les sens , quand j'eue enfin réussi à m'éloigner de l'emprise de cette personne je vis que c'était Rayane. 

J'avais peur , je ne réalisais pas qu'il était là devant moi , mes mains tremblaient et lui souriait de toutes ses dents. 

Rayane: Alors ma petite Nyliah , comment tu vas ?
Moi: Qu'est-ce que tu me veux ? *en m'éloignant encore plus de lui*

J'essayais de rester forte mais que c'était dur, bordel ! Intérieurement, je priais pour qu'il ne me touche pas.

Rayane: J'ai beaucoup repensé à notre moment passé ensemble la dernière fois et j'aimerai bien recommencer, pas toi ? *rire narquois* 

S'en était beaucoup trop , il fallait que j'explose , ça bouillonnait en moi , je devais lui cracher ses quatre vérités.

Moi: Starf'Allah ! Dégage ! Vas-t'en ! Tu m'as eue une fois , crois-moi il n'y aura pas de secondes fois. Je l'avoue , j'ai été faible face à toi , j'aurai dû plus me débattre mais c'était mon Destin. Mais wAllah que plu jamais tu ne me feras du mal , plus jamais ! Tu entends ? Tu as osé me toucher alors que mon père , mon propre père n'a jamais posé sa main sur moi , JAMAIS et toi sale ordure tu l'as fais ? Tu mérites de crever , je sais que là t'es content de violer des filles mais le jour du jugement dernier tu le regretteras , face à Allah tu n'auras aucun argument. Réfléchie bien à ce que je viens de te dire , sur ce Salam Aleykum !

Je pressa le pas et arriva enfin chez moi après l'avoir entendu hurler un « salope ». J'étais fière de moi , oui , je l'étais. J'avais su lui montrer que je n'étais plu une de ces faibles , je lui avais tout déballé et je crois qu'il n'en revenait pas. 

Tout les jours avant de sortir , j'étais apeurée de le revoir , qu'il me refasse du mal et aujourd'hui j'étais soulagée de lui avoir fais comprendre qui j'étais vraiment. J'ai filé dans ma chambre et j'ai fais ma prière en remerciant Le Tout Puissant de m'avoir aidé: Al Hamdu-li-Llah ! J'en ai même pleuré , oui , j'ai versé des larmes face à mon tapis de prière. C'était beaucoup trop pour moi , il y a quelques temps je vivais encore dans un grand appartement avec mes parents , nous étions heureux et depuis que j'habite ici , j'ai l'impression qu'un nuage noir ne cesse de me suivre partout où je vais.. Je ne me pleins pas , non , je ne peux pas me le permettre mais disons que parfois on a tous besoin de craquer.
Quand Naïm est rentré je ne lui ai rien dit , je ne voulais pas lui casser la tête , je devais me débrouiller seule à partir de maintenant et apprendre à me défendre comme une grande. Je pense aussi que je ne lui ai rien dis car j'espérais que Rayane ait compris qu'il devait me laisser et que donc il ne m'approchera plu enfin bon..Cette nuit-là j'ai dormis comme un bébé , peut-être que de mettre lâcher m'avait fais du bien finalement ?

Le lendemain , en allant chercher le courrier à la boîte aux lettres je croisa la maman de Younes:

Moi: Salam Aleykum , khalti ça va ?
Elle: Aleykum Salam , Hamdu-li-Llah et toi ?
Moi: Hamdu-li-Llah 
Elle: Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi on te voit plu ?
Moi: Entre la danse et le travail , je suis un peu fatiguée donc je sors pas trop. 
Elle: C'est bien , il faut bouger dans la vie ma fille. 

Je lui souria.

Elle: Tu veux pas m'accompagner fi le marché ?
Moi: Si , ça ne me dérange pas. 

On sortit de notre immeuble et commençâmes à marcher. On parlait d'un peu de tout jusqu'à ce qu'elle me dit:

La maman de Younes: T'harlaf weldi Younes , y hebek bezef. (*Tu sais mon fils Younes , il t'aime beaucoup.) In sha Allah ce sera toi ma belle-fille.
Moi en baissant la tête: In sha Allah..

Younes lui avait parlé de moi , alors ? Ça veut dire que je compte pour lui , non ? J'espère en tout cas. 

Après être revenue du marché , je l'aida à monter ses courses et elle insista pour que je reste un peu chez elle donc on prit un thé ensemble puis le téléphone fixe sonna:

..: ..
La maman de Younes avec la voix tremblante: Weldi , lebess ? (*Mon fils, ça va ?)
.. : ..
La maman de Younes: Teji quand ? (*Tu viens quand ?)
.. : ..
La maman de Younes: Lah houk mech hna , lani wahdi mra Nyliah. (*Non ton frère n'est pas là , je suis seule avec Nyliah.)
.. : ..
La maman de Younes: Saha ! Twahachtek, bni.. (* D'accord ! Tu me manques , mon fils..)
.. : ..
La maman de Younes: Natiralek ? (*Je te l'a passe ?)
.. : ..
La maman de Younes: Essena. (*Attends.) 

Elle me tendit le téléphone et s'en alla dans la cuisine.

Moi: Allo ?
Younes: Ça va ?

En entendant sa voix , j'avais juste envie de fondre en larmes. Je voulais l'avoir près de moi , Younes hobi (*mon amour) pourquoi tu es parti ? 

Younes: T'es là ?
Moi: Oui oui..
Younes: Qu'est-ce que t'as tu fais la timide ? 
Moi: J'fais pas la timide , arrête..
Younes: Hum , tu fais quoi chez moi ?
Moi: J'ai accompagné ta maman au marché et elle a voulu que je monte boire quelques choses. 
Younes en riant avec une voix un peu cassé: Tu verras tu vas rentrer chez toi , elle t'aura forcé à manger tout les gâteaux , t'auras le ventre qui va exploser , tu vas rien comprendre. 
Moi en souriant: J'imagine. 
Younes: Si je t'appel ce soir , tu réponds ?
Moi: A qu'elle heure ?
Younes: Vers une heure du matin.
Moi: Tu peux pas avant ?
Younes: Nan , smeh. 
Moi: Ok bah d'accord à ce soir.
Younes: Vas-y à plus. 

On raccrocha , je resta encore un peu puis rentra chez moi. Je m'installa devant la télé et quelques minutes plus tard Myriam vint à son tour. On ne se parlait plu trop depuis la fois où je l'ai vu avec le garçon alors elle s'était bien assise de l'autre côté du canapé. Je sentais qu'elle me regardait mais je faisais mine d'être concentrée sur la télé.

Myriam: Nyliah ?
Moi: Hum ?
Myriam: Ça va ?
Moi: Très bien.

Elle soupira puis ne dit plu rien jusqu'à ce qu'elle me jeta un coussin sur la tête. Je la regarda avec incompréhension et elle, me souriait alors là ! Elle avait déclaré la guerre. Je lui sauta dessus et on commença à faire une bataille de coussin (oui je sais j'ai 21 ans lol) , c'était trop marrant , j'avais limite du mal à respirer tellement j'avais ri. Une fois qu'on était calmée , elle se mit debout face à moi et me tendit la main:

Myriam: On fait la paix ?
Moi en souriant : Mais oui , allez viens. 

Et je la pris dans mes bras.

- 22 heures- 

J'avais mangé , rangé un peu la cuisine et passé la serpillière car khalti était fatiguée la pauvre..donc j'alla enfin me poser dans la chambre avec Myriam. Elle était sur l'ordinateur et moi je regardais par la fenêtre. J'attendais son appel , je n'en pouvais plu , je l'aimais comme une malade. Si on m'aurait décris ma vie actuelle , j'en aurai pas cru un seul mot: moi amoureuse d'un "thug" et qui est déjà papa, moi habitée dans une citée , plu de lien d'amitié avec Yasmine etc. La vie était pleine de retournement de situation.

Je commençais à m'endormir sur mon lit quand je sentis mon téléphone vibrer , c'était lui:

Moi: Oui ?
Younes: J'te réveille ?
Moi: Nan t'inquiètes. 
Younes Saha 

Petit blanc. 

Younes: J'suis en Corse , là.
Moi: Sérieux ?
Younes: Ouais 
Moi: Et tu veux toujours pas me dire pourquoi tu es parti ?
Younes: Putin Nyliah je t'ai déjà dis que je te dirai rien sur ça alors arrête !

Le mec il osait hausser le ton avec moi alors que toutes mes journées , je l'ai passé à avoir peur pour lui.

Moi: Évite de me crier dessus aussi , s'il te plait ! 
Younes: C'est toi là tu me prends la tête.
Moi: Ah ouais ? Bah mehlich (*tant pis) , je raccroche. 
Younes: Raccroche pas , ta race !
Moi: Pff 
Younes: Vas-y raconte-moi des trucs wesh , j'veux savoir ce que tu fais un peu.
Moi: Bah écoute rien de spécial , tout les jours je fais danse-taf et quand je peux , je reste avec Amina et Akram dehors.
Younes: Akram ?
Moi: Oui..t'as dis tu me fais confiance , non ?
Younes: Ouais c'est vrai.
Moi: Bah voila alors t'inquiètes. 
Younes: Hum 

Petit blanc.

Moi: Et mais toi tu sais pas comment Naïm il galère sans toi ! *en riant*
Younes en riant aussi: Jure ?
Moi: wAllah ! Rien qu'il s'ennui à la maison , il sort presque plu.
Younes: Miskine *en riant*

On parla encore un peu puis je commençais à fatiguer donc:

Younes: Bon vas-y Nyl' j'ai capté tu veux dormir , ta voix elle est k.o. Je te rappel vite , d'accord ?
Moi: Promets-le , moi !
Younes: Promis wAllah. 
Moi: Hum bon bah Salam. 
Younes: Salam , Nyliah ?
Moi: Oui ?
Younes: Crois pas hein , je pense à toi même si j'suis loin. 
Moi: Moi aussi , Younes..moi aussi.. *en souriant*

Puis on raccrocha.

...

Aujourd'hui papa , ça aurait été ton anniversaire , tu aurait eu tes 50 ans. Je te revois encore face à moi avec ton sourire sincère mais si fatigué. Tu n'as jamais cessé de te battre pour moi et maman jusque ton décès. Tout au long de ta vie tu as été un homme exemplaire. Tu savais te faire respecter sans pour autant hausser le ton ou autre. Petite, je te disais que plus tard , je me serai mariée avec un homme comme toi, cette promesse je vais la tenir papa. Tu sais ? Par moment je te revois en Younes. Ce côté têtu que tu avais par exemple je le revois en lui ou alors cette rage de vaincre que tu avais..
Tu te rappels quand je m'asseyais sur tes genoux et que tu mexpliquais que jamais on devait se plaindre ?
Jusque mes quatre ans , on a vécu pas loin d'une citée et oui je n'ai pas toujours été dans le luxe. Avant tout , mes premières années ont été sombre. Papa se tuait au travail et maman à la maison. Je réalisais pas vraiment , j'étais beaucoup trop petite mais plus le temps passe plus je reconnais la valeur de chaque chose maintenant. 

Vous là qui me voyez comme "la riche qui vient se vanter à la citée " , sachez que moi aussi j'ai vécu ça alors s'il vous plait cessez de parler sans savoir et sans me connaître car les vraies savent que je ne suis pas comme ça.

Bzzz appel entrant: Amina 

Moi: Mina ! Ça va ?
Elle: Ouais et toi ?
Moi: Hamdu-li-Llah , tu fais quoi ?
Elle: J'dois rester avec ma soeur à la maison parce qu'elle est malade , j'en peux plu.
Moi en riant: Courage !
Elle: Oui oui , moque-toi , t'as raison.
Moi: Mais je t'aime Ma Mina.
Elle en riant: Bon vas-y, tu peux pas venir chez moi ?
Moi: Je préviens ma tante et j'arrive.
Elle: Ok à toute.

Après avoir prévenue khalti , je m'habilla d'un maillot du PSG que Naïm m'avait acheté , un jeans clair et mes Air Max toutes blanches puis je sortis.

Sur le trajet , je croisa Akram donc je m'arrêta un peu:

Akram: Hey ma ti-peu !
Moi: Ouais l'ancien !
Akram en souriant: Sisi t'as sortis le maillot du PSG ma gueule !
Moi en souriant: Ah bah oui , hein.
Akram en riant: Bref , tu vas où là ?
Moi: Chez Amina et toi ?
Akram: J'attends ma yemma , je vais bouger un peu avec elle.
Moi: C'est bien wAllah.
Akram: Tekass , je t'appel après, c'est bon ?
Moi: D'accord 

On se tchèqua et je monta chez Amina. Elle m'ouvrit la porte , nous partîmes dans sa chambre et nous passâmes l'après-midi ensemble. Quand il commença à se faire un peu tard , je décida de rentrer car le lendemain je travaillais.

Je fis ma douche puis mon téléphone se mit à sonner. C'était Akram , on discuta peut-être une heure puis j'alla manger.

Quand je parlais avec lui , je savais que je pouvais être en total confiance , il savait toujours me conseiller. C'était un peu un grand frère pour moi , quand il voyait que j'allais faire une connerie , il savait directement quoi me dire pour me dissuader et il m'apprenait beaucoup sur l'Islam , une magnifique rencontre ce Akram. On pouvait parler sérieusement ensemble comme on pouvait rire. 

Quelques jours plus tard , j'étais chez moi , devant la télé quand j'eue un message d'un numéro qui m'était inconnue et qui me demandait de descendre mais qui était-ce ?

Suite bientôt.
Lâchez vos avis.

Nyliah: « Pas du même monde mais on a su s'aimer. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant