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J'avais enfin un moment de répit. Asma dormait près de moi et Younes et Djibril étaient sortis se faire un foot au stade pas très loin de chez nous entre père et fils.

Je lisais un livre quand quelqu'un sonna à la porte. J'alla ouvrir et aperçue Myriam voilée. 

Moi en la prenant dans mes bras: Ma Sha Allah ma cousine, t'es encore plus belle qu'avant comme ça. Je suis fière de toi.
Myriam: Merci Nyliah. J'ai beaucoup appris de vos remarques à toi, Naim et maman et c'est pour ça que je me suis repentie. Je me sens beaucoup mieux qu'avant comme ça, couverte. J'espère qu'Allah me pardonnera mes erreurs. 
Moi: In Sha Allah, viens entre. 

Je lui servis quelques choses à boire et nous prîmes place dans la cuisine. Elle me racontait comment ça se passait pour elle en cours. Elle avait reçu son bac et elle était entrée dans une école de médecine. Elle me disait que c'était quand même dur mais qu'elle ne lâcherait pas. 
Comme on s'ennuyait, nous décidâmes de préparer un fondant au chocolat. Nous étions en pleins fou rire car j'étais couverte de farine quand mademoiselle Asma décida de se réveiller. J'alla la chercher, lui changea sa couche, lui prépara un biberon et la posa dans sa chaise pour qu'elle soit face à moi et Myriam pendant que nous nous continuons la préparation de notre gâteau. 

Vers 17 heures, Younes et Djibril étaient de retour. Younes aussi choqua en voyant Myriam voilée. Il la félicita et partit se changer.

Djibril: Nyliah, j'ai faim. 
Moi: Tu veux une part de gâteau ?
Djibril: Oui !
Moi: Attends, je te sers. 

Je lui servis une part et nous mangeâmes notre goûtée tous ensemble. Je demanda ensuite à Younes de déposer Myriam chez ma tante car il faisait tard et il le fit.

- En fin de soirée-

Les petits étaient couchés, Younes jouait à la play et moi je faisais la vaisselle en pensant à Myriam. J'étais vraiment fière d'elle. J'ai sans doute été dur avec elle par moment mais s'était pour son bien et c'était maintenant que nous voyons les résultats: elle s'était remis à fond dans ses études et sa religion et elle avait retrouvé ses bonnes fréquentations d'avant.

Younes: Tu penses à quoi ?
Moi: Qui te dit que je pense ?
Younes: Ça fait cinq longues minutes que je suis là et tu l'as même pas remarqué.
Moi: Ah, je pensais à Myriam. Je suis contente qu'elle soit à nouveau dans le bon chemin.
Younes: Ouais c'est bien Ma Sha Allah. En plus elle est mieux avec le voile.
Moi: Grave, une bombe. 

J'avais finis la vaisselle donc je m'essuya les mains et me mis face à lui. On ne parlait plu, on se regardait juste. Il s'approcha de moi et m'embrassa puis je vous passe les détails du reste de la soirée, si vous voyez ce que je veux dire.

... 

J'avais repris le taf et 'étais contente de retrouver Lena ! J'entraînais actuellement mes danseuses car un directeur haut placé viendra d'ici peu les regarder danser et en choisira cinq maximum pour les aider à progresser. Je les aidais donc à essayer de montrer le meilleur d'eux-même pour pouvoir viser haut grâce à cette "évaluation" qui se déroulera bientôt. Elles étaient toutes anxieuses et cela se comprenait. C'était là le moment où leur destin se déterminera en gros. 

Le soir, en rentrant je raconta ma journée à Younes, lui de-même puis j'alla faire la douche à Djibril quand Younes entra dans la salle de bain et me dit:

Lui: Je sors, je sais pas quand je rentre. 

Et il partit. Je n'eue même pas le temps d'ouvrir ma bouche, qu'il n'était déjà plu là. Où allait-il ? Pourquoi était-il si pressé ? Pourquoi avait-il l'air énervé ? Toutes ces questions se mélangeait dans ma tête. 

Je prépara ensuite le repas, je mangea avec les enfants, les coucha mais toujours pas de Younes en vue. Je décida de l'appeler mais il ne répondait pas. Je lui laissa alors un message: «You' je sais pas où tu es et je suis vraiment inquiète. Rentre vite s'il te plait ou répond-moi au moins. Bisous !»

Les heures défilent et monsieur n'est toujours pas entré. 

Bzzz appel entrant « Amina » 

Moi: Allô ?
Amina: Tu dors pas ?
Moi: Nan j'attends Younes.
Amina: ..
Moi: T'es là ? Mina ?
Amina: Younes s'est battu avec Isma'.
Moi: Jure ? Quand ? Pourquoi ?
Amina: Juste avant, wAllah que je mens pas. Enfaîte Ismaïl, il t'a envoyé un message où il disait que tu lui manquais, qu'il pensait souvent à toi et que ça le saoulait que sous prétexte que tu es mariée tu as arrêté de lui parler et Younes est tombé sur ce message et il a envoyé un message à Isma' pour qu'il se voit et c'est parti en embrouille. 
Moi choquée: Mais comment tu sais tout ça ?
Amina: J'étais avec Elias (son mari) et Ismaïl quand Younes a débarqué. Ils sont allés un peu plus loin pour sois disant "discuter" et ça a vite dégénéré du coup Elias les a séparé mais franchement Younes il était grave énervé. Il aurait pu le tuer sans aucun doute.
Moi: Putin, j'en ai marre..

La porte s'ouvre et j'aperçois Younes avec des égratignures au visage et la bouche en sang. 

Moi: Je te rappel Mina.

Il se dirige vers notre chambre et je le suis. 

Moi: Qu'est-ce qu'il te prend d'aller taper les gens comme ça ?
Younes: Ferme ta gueule, si tu veux pas que je te bute !
Moi: Mais t'es complètement malade, je peux savoir ce que j'ai fais encore ?
Younes: Ton zemel il envoie des messages normal à ma femme et moi normal j'dois le laisser. Tu m'as pris pour qui ? J'suis sûr pendant que j'étais en prison tu me faisais doublette, va ! T'es une pute enfaîte !
Moi: J'suis une pute, ah oui ? J'suis une pute ? Je te faisais de doublette ? On verra seulement !
Younes en me serrant fort le bras: Qu'est-ce que tu vas faire ? Qu'est-ce qu'il y a "on verra" ?
Moi en criant: Enlève tes mains, dégage ! J'suis une pute ? Saha. T'es un pauvre type, tu me dégoûte !

Je me détacha de lui et alla me poser dans le salon. J'avais les larmes aux yeux tellement j'avais la rage. J'étais au plus mal, vraiment. 

Quelques minutes plus tard, il passa devant moi avec un sac. 

Moi: Tu vas où ?
Younes: C'est pas ton problème !
Moi: Si c'est mon problème ! Je m'en fou tu sors pas. -en me mettant devant la porte d'entrée- 

Asma commença à pleurer. Il me poussa violemment sur le côté et sorti. 

Je partis voir Asma, l'a prit dans mes bras et pleura avec elle.

J'étais vraiment dégoûtée de cette dispute surtout qu'elle n'avait pas lieu d'être puisque j'avais écouté Younes en ayant plu aucun contact avec Ismaïl..Au bout de quelques minutes, Asma s'endormis je la remis dans son lit et partis dans ma chambre. Il faisait plutôt frais donc je cherchais un gilet à mettre quand je me rendis compte que Younes avait emporté plus de la moitié de ses habilles. Il ne comptait plu rentrer ? J'avais tellement peur qu'il me laisse et cette fois-ci pour de bon..

Cette nuit-là, je ne ferma pas les yeux ne serait-ce qu'une heure. J'étais beaucoup trop pensive. 

Le lendemain dans la matinée j'eue plusieurs appels d'Amina, elle voulait sans doute savoir si ça s'était arrangé mais je n'avais pas la tête à décrocher.

L'après-midi, pour que je puisse aller travailler j'avais demandé à Yasmine de me garder les enfants et elle accepta. 

Je me prépara vite fais et alla à la salle de danse. Je fis mon cours, passa faire deux trois courses puis rentra. Yasmine resta encore un peu puis s'en alla.

Djibril: Nyliah pourquoi papa il criait ?
Moi: Quand ?
Djibril: Pendant la nuit. Je dormais et je l'ai entendu il criait fort avec toi.
Moi avec un sourire forcé: Ah, c'est des histoires de grand ça mais t'inquiètes pas c'est pas grave.
Djibril: Pourquoi il est pas rentré, alors ?
Moi: Il doit encore être fâché mais ça lui passera. 

Je débitais ces paroles sans même y croire. J'étais perdue. 

Je n'eue pas de nouvelles de Younes pendant une longue semaine qui avait l'air d'une éternité à mes yeux puis il décida de refaire surface. Je rangeais mes papiers quand la porte d'entrée s'ouvrit. Il ne m'adressa aucun regard et partit prendre Asma dans ses bras.

Younes à Asma: Ah ma princesse, tu m'as manqué. T'es toute belle comme ça. Wah, je vais te manger tes joues. -en lui faisant des bisous partout. 

Il partit avec elle dans la chambre puis revint me voir. 

Younes d'un ton sec: Il est où Djibril ?
Moi: Chez un copain à lui. 
Younes toujours d'un ton sec: Il rentre quand ?
Moi: D'ici une demi-heure, la maman de son copain le déposera je pense.

Il s'asseya sur le canapé puis continua de jouer avec Asma en attendant Djibril. Pendant tout ce temps, je faisais mine de faire mes papiers mais j'étais beaucoup trop perturbée par sa présence pour.

Djibril entra. Younes resta quelques instants avec les petits puis il leur fit un bisou chacun et leur dit au revoir.

Moi: On peut parler ?
Younes: J'ai pas le temps.
Moi: Tu peux pas me laisser seule. On est une famille.
Younes: J'en ai rien à foutre, t'entends ? Maintenant me prends pas la tête. M'appel pas, je te répondrais pas. Je reviendrais voir les petits ce week-end. ( On était mercredi.)
Moi: Et nous ?
Younes: Quoi "nous" ?
Moi: On est quoi, là ?
Younes: J'sais pas !
Moi: Tu dors où le soir ?
Younes: ...
Moi: Tu me trompes ?
Younes: Dis pas n'importe quoi.
Moi: Mais tu dors où alors ?
Younes: J'ai pas envie de te le dire et sah je sais même pas pourquoi je me justifie, toi tu m'as bien trompé avec l'autre tahane ! (*insulte)
Moi: C'est quand que tu vas comprendre que je ne t'ai pas trompé ? 
Younes: Comment tu veux que je te crois quand je vois qu'il t'envoie des "tu me manques" et je sais pas quoi là ?
Moi: Tu dois me croire parce que tu devrais avoir confiance en moi comme je l'ai envers toi. J'en ai rien à faire de ses messages puisque j'ai arrêté de lui parler pour toi et t'es même pas capable de t'en rendre compte ! Je ne te comprends pas sérieux, tu me demandes des choses, je les fais et tu oses trouver un moyen pour qu'on réussisse à s'embrouiller à ce sujet !
Younes en soupirant: Tu crois vraiment que ça me rend heureux ces embrouilles ?
Moi: Mais pars pas, alors. Reste ici. 

Il mit sa tête dans ses mains.

Moi: Younes ?
Lui: Hum ?
Moi: wAllah que je t'aime. Tu m'as très mal parlé l'autre soir et je ne l'oublie pas mais s'il te plait reste. J'arrive pas sans toi. Je t'aime de trop. 

Il s'approcha de moi et m'embrassa.

Lui: Smeh, moi aussi je t'aime comme un fou, Nyliah et j'pense que c'est pour ça que la jalousie elle me tue. J'suis obligé d'être possessif avec toi.
Moi: ..Tu restes, alors ?
Lui: Ouais, c'est bon. 

Je me mis sur la pointe des pieds pour essayer d'être à sa hauteur et je lui fis encore un petit bisou. Il souria, s'excusa une nouvelle fois puis tout rentra dans l'ordre Al Hamdu liLlah.

Les jours passaient et Asma commençaient à se balader partout dans la maison à quatre pattes. Elle était hyper énergique c'est pour cela que je ne la quittais jamais du regard par peur qu'elle se blesse ou autre. Elle commençait aussi à souvent raconter de choses incompréhensible. 

Un jour alors que je lui changeais la couche en étant plutôt concentré dans mon émission télévisé, j'entendis "Non, maman." Je la regarda totalement choquée et elle me répéta la même chose puis je me rendis compte que le "non" était dû au fait que je la tenais un peu mal. Un grand sourire se dessina sur mon visage. J'étais tellement heureuse ! Je l'avais trop rêvé ce moment-là ! 

Moi: Younes ! You' ! Viens voir.
Younes de la chambre: La flemme viens-toi !
Moi: T'es un gamin !
Younes: Je t'emmerde !

J'alla le voir dans la chambre et le trouva à fond dans sa play.

Moi: Elle m'a appelé maman.
Younes concentré dans son jeu: Hum, d'accord.
Moi: J'ai dis, elle m'a appelé maman.
Younes toujours concentré dans son jeu: J'ai entendu ! -en réalisant- Jure wAllah elle t'a appelé "maman" ? 
Moi en souriant: wAllah ! 
Younes: Arrête de sourire. -en me prenant Asma des bras- T'es une traître ma fille. Normalement le premier mot que tu dis c'est "papa". C'est moi l'homme de ta vie, hein. 

Il l'a regardé tellement fixement, qu'elle eue peur et commença à faire une tête triste. 

Younes en lui faisant pleins de bisous: Mais j'rigole omri. 

...

Le directeur entra dans ma salle de cours, prit une chaise et s'asseya face aux danseuses. Je les guidais dans la chorégraphie et elles me suivaient. Je lisais dans leurs yeux la peur de ne pas être sélectionné par ce directeur mais j'essayais de les détendre le plus possible en leur souriant et en passant dans les rang en leur disant que tout allait bien se passer. 

La musique s'arrêta et le directeur relit ses notes sur son cahier. 

Lui: J'ai fais mon choix. Sur toutes les danseuses je n'en prends que trois à la charge car c'est elles qui méritent le plus. Elles entreront dans une école plus de dix fois plus meilleurs que celle-ci. Ce sera un niveau énormément plus élevé mais il faudra bien sûr s'accrocher car sinon vous serez très vite renvoyé de l'établissement. Je choisis de prendre Cinthia , Magalie et Imane. 

Ma tête se décomposa en voyant qu'il n'avait pas prononcé le prénom de Lena ! Elle méritait largement d'être prise, je ne comprenais vraiment pas ce qu'il se passait quand le directeur demanda de cesser les applaudissements et reprit la parole. 

Lui: Bravo à ses trois jeunes filles mais il y a un nom que je n'ai pas appelé car elle ne fera pas partie de leur groupe et me suivra dans plusieurs pays car j'aurai besoin d'elle. Elle apprendra beaucoup sur la danse là-bas et je l'emmènerai le plus loin possible car je pense qu'elle pourra percer. Son nom est Lena ****. 

Un cris de joie et de soulagement sortit de ma bouche. Lena se précipita vers moi et me remercia en me disant que c'étai grâce à moi avec un grand sourire et les larmes qui coulent.

Son départ était fixé pour dans une semaine et la destination restait secrète car le directeur ne voulait sans aucun prétexte la dévoilé préférant laisser régner le suspens.

Toutes les danseuses félicitèrent Lena puis ce fut l'heure de la fin du cours.

En rentrant, je dis bonjour aux enfants et à Younes et partit me mettre en djelaba pour être à l'aise quand mon téléphone sonna. C'était un numéro que je ne connaissais pas. 

Moi: Allô ?
... : Ma mehboula ! (*Ma folle !)
Moi: Euh c'est qui ?
... : T'es sérieuse ? Tu reconnais pas ma voix ?
Moi: Je devrais ?
... : Encore heureux !
Moi: Akram ?
Akram: Ouais ! T'es sérieuse tu m'as pas reconnu ?
Moi: Smeh wAllah mais ça fait tellement longtemps aussi.
Akram: Ouais j'avoue, je date grave. Tu m'en veux pas, j'espère ?
Moi: Nan t'inquiètes mais c'est vrai que tu as totalement disparu et ça m'a fait un vide.
Akram: Vraiment ?
Moi: Mais oui !
Akram: Toi aussi sah mais crois pas que je vous oublie toi et Amina depuis que j'suis posé. 
Moi: J'espère bien.

Il rit. 

Akram: On se refait une aprem à l'ancienne si tu veux avec Amina ? 
Moi: Grave, moi je suis totalement partante !
Akram: Vas-y je te laisse prévenir la miss (Amina) et on se tient au courant par sms. 
Moi: D'accord, ça marche. Salam Aleykum, Akram.
Akram: Aleykum Salam. 

Je posa mon téléphone et rejoint Younes. 

Lui: C'était qui ?
Moi: Akram 
Lui: Ton shab (*pote) là ?
Moi: Oui 

Il ne disait rien car il savait que ça avait toujours été un ami pour moi puis que maintenant il est fiancé. 

Lui: Hum 
Moi: ..
Lui: Qu'est-ce que t'as t'es toute heureuse ?
Moi: Rien, c'est juste que son appel m'a fait plaisir. Ça faisait un bail.

Il ne répondit pas. 

Moi: T'es moche quand tu boudes.
Lui: Toi aussi.

Je lui fis un bisou sur la joue, il s'allongea afin que sa tête soit sur mes genoux puis nous discutâmes en profitant que les enfants soit calme.

Le lendemain, j'étais la première levée. Je fis ma douche, pris un petit déjeuné, rangea l'appartement puis Asma et Djibril se réveillâmes. Je donna à Asma son Biberon et je prépara un chocolat au lait à Djibril. Je me posa ensuite avec eux devant la télé puis comme je vis que Younes dormait toujours, j'alla le réveiller. 

Je me posa sur notre lit et le regardais entrain de dormir. Un vrai bébé. 

Moi en lui caressant la joue: Younes, debout. Hobi allez tu as assez dormis.
Lui: Hum 
Moi: Nod ! (*lève-toi)

Il me tira le bras pour que je m'allonge à côté de lui et il me prit dans ses bras sous la couette. 

Lui: Ça fait longtemps que t'es debout ?
Moi: Oui, ça fait au moins trois heures.
Lui: Waouh ! Ils sont réveillés les deux monstres ? 
Moi: Oui, ils regardent la télé. Tu peux les garder après ?
Lui: Pourquoi ? Tu vas où ?
Moi: Je passe mon après-midi avec Amina et Akram.
Lui: Tu me demandes pas mon avis ? Tu choisis des trucs comme ça ?
Moi: Tu es contre ?
Lui: Bah oui ! Je préfère que tu restes avec moi.
Moi: Pour une fois que je sors les voir depuis que tu es sortis de prison.
Lui: Ouais, j'avoue depuis mon retour, t'as pas trop bougé. C'est bon t'y vas, tranquille mais pas de conneries Nyl'.
Moi en souriant: Mais oui, papa Younes.
Lui: Bisou ?

Je l'embrassa puis nous allâmes voir les enfants. 

- 14 heures-

Akram m'envoie un message pour que je descende donc je prends mon sac, me regarde une dernière fois dans le miroir en vite fais (ma tenue:http://www.polyvore.com/cgi/set?id=139379420&.locale=fr ) et m'en vais. Je monte à l'arrière de sa voiture, lui sers la main, fais la bise à Amina puis il démarre.

Akram: Quoi de neuf Nyl' ?
Moi: Ecoute rien et toi ?
Akram: Pareil
Moi: Ça se passe avec ta femme ?
Akram bizarre: Euh ouais tranquille. 
Amina: Qu'est-ce que t'as ?
Akram: Rien, pourquoi ? 
Amina: J'sais pas, t'as l'air bizarre. 
Akram: Nan, pas du tout.
Amina: Hum 
Moi: Bon, on va où ?
Amina: On va manger une glace en ville ?
Akram: Ouais, j'ai faim en plus !
Amina en riant: Nyliah c'est ok ?
Moi: Yes !

Nous allâmes donc en ville et mangeâmes une glace. Nous fîmes un peu le tour des magasins puis en sortant du centre commercial Akram nous dit:

Lui: Venez on s'assoit vite fais, j'ai un truc à vous dire.

Amina et moi ne comprîmes pas trop mais nous le fîmes. 

Amina: Parle, tu me fais peur.
Akram: Je pense que je vais quitter ma femme.
Moi: Quoi ? Mais pourquoi ?
Akram: J'sais pas, j'ai l'impression de ne pas être heureux avec elle et elle me prend trop la tête. Elle a changé depuis qu'on est dans le hlel. Je suis plu bien avec elle.
Amina: Tu as réellement réfléchi à ça au lieu de dire comme ça que tu "veux la quitter" ?
Akram: Ouais wAllah, j'ai pas arrêté de me retourner le cerveau pour savoir si c'est une bonne solution et franchement je trouve que ça l'est. On a plu rien d'un couple, on s'entend plu, je ne suis pas heureux donc c'est mieux qu'on arrête.
Moi: Tu lui en as parlé ?
Akram: Nan, pas encore. Je pensais le faire ce soir In Sha Allah comme je vous voyais l'après-midi j'avais prévue de vous en parlez d'abord. 
Moi: Ah d'accord mais tu es sûr que tu ne regretteras pas ton choix ?
Akram: Nan, j'ai beaucoup trop réfléchi avant de faire ce choix, c'est impossible que je me trompe.
Moi: Tu nous tiens au courant alors après lui avoir parlé, hein ?
Akram: C'est sûr, ça. 
Moi: Espérons qu'elle ne le prenne pas mal.
Akram et Amina: In Sha Allah. 
Akram: Bon, je vous dépose ?
Moi: Ouais 

Il déposa d'abord Amina puis ensuite il me déposa, moi. 

J'étais contente d'avoir passée cette après-midi avec eux, on avait bien ri et ça me rappelait pleins de souvenirs vécu à leurs côtés. On était certes plus matures mais le degré de folie qu'on avait auparavant était toujours présent et heureusement d'ailleurs.

Suite bientôt.
Lâchez vos avis.

Nyliah: « Pas du même monde mais on a su s'aimer. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant