Une petite fille se tenait devant eux. Des cheveux immaculés attachées en une tresse à la française, des yeux azurés dont les larmes menaçaient de couler, elle tremblait de tout son corps sous le regard encourageant de sa mère adoptive.
- Je m'appel...
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« There is fire in her eyes and if you look close enough,
you can see the sun burning within her. »
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Sa queue de cheval se balançait à chacun de ses mouvements alors qu'elle marchait à pas rapides dans les couloirs de Yuei. Elle se mordait la lèvre inférieure en espérant qu'All Might ait défendu sa cause. Alors qu'elle montait les escaliers, elle croisa le terminal qu'elle avait bousculé il y a deux semaines. La lycéenne lui sourit en lui faisant un bref salut de la main avant de reprendre sa course. Tamaki la regarda quitter la cage d'escalier en soupirant. Il était heureux de la voir saine et sauve.
Enfin elle arriva devant la porte de la salle de réunion du personnel de l'école. Prenant son courage à deux mains, elle toqua deux coups avant de recevoir l'autorisation d'y entrer. Lorsqu'elle fit coulisser la porte, la jeune adolescente remarqua qu'une grande majorité de ses professeurs y étaient. L'inspecteur Tsukauchi ainsi que Nedzu étaient aussi présents. Le directeur l'invita jovialement à s'asseoir à la seule chaise vacante.
- Bonjour, Yume-san. J'espère que tu t'es remis de tes émotions depuis l'attaque du USJ, dit-il d'un ton un peu plus calme.
Ayako acquiesça en assurant qu'elle allait bien. L'inspecteur de la police tourna une des pages de son document avant de prendre la parole.
- Notre enquête est toujours en cours mais nous avons toujours pas trouvé pourquoi Shigaraki Tomura avait pour but de te kidnapper.
- Comme je vous l'ai dit vendredi dernier, je n'en sais pas plus que vous, affirma l'adolescente fermement.
- Nous avons peur qu'il essaye de s'en prendre de nouveau à toi,commença Midnight qui étonnamment n'avait pas son fameux fouet dans les mains.
- Yume-san, nous pensons qu'il vaut mieux que tu ne participes pas au championnat. Et la police est du même avis, annonça le directeur.
Ayako ne put s'empêcher de serrer les dents. Pourquoi décidaient-ils de ce qui était bon pour elle ou non? Ils n'étaient même pas là lors de l'attaque des vilains. Elle remarqua que son professeur principal montrait bien son mécontentement. Et l'adolescente comptait bien suivre son exemple.
- Sans vouloir vous vexer, cette décision me fait beaucoup plus de mal que de bien. Si je ne participe pas au championnat, comment pourrais-je dégoter un stage et créer un bon réseau de contact? Cela va juste me retarder.
- Notre décision est irrévocable, Yume-san, répondit platement Vlad. Nous avons des raisons que tu ne comprendrais pas.
Ayako fronça légèrement les sourcils avant de répondre:
