Chap. 17 Retrouvailles

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Je suis de retour ! Enfin ! Après trois mois d'absence, me revoilà ! Je suis désolée pour tout ce retard, mais vous inquiétez pas, je reprends mon rythme normal d'un chapitre par jour ! Je vous retiens pas plus longtemps ! Bonne lecture !
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Chap. 17 Retrouvailles

[Kagami]

    "Daiki... Réveille-toi...
-Nn... Taiga..."
L'homme ouvrit un œil et bondit presque.
"C'est vraiment toi ?!" chuchota le tanné en se redressant.
Il se calma rapidement et caressa une de mes joues en souriant.
"Suis-moi."
Nous quittâmes les tentes où les ouvriers dormaient en restant le plus silencieux possible.

    Je déposai une cape sur ses épaules et cachai sa tête en dessous. Il prit ma main.
"J'avais peur que tu ne viennes pas...
-Tu doutais de moi ?
-Non pas. J'avais peur que tu ne trouves pas où je me trouvais. J'ai parfaitement confiance en toi."
Nous nous arrêtâmes, à l'abris des regards. Face à face. Nos lèvres se heurtèrent violemment.
"Tu ne sais pas à quel point tu me manques au palais...
-Je t'aime Taiga.
-Je viendrai tous les soirs.
-Comme ça je pourrai te raconter. Ma vie ici est très différente de celle du palais. Si tu étais là, elle me serait moins pénible."
Je le serrai contre moi.

    "Je te ferai revenir au palais.
-Tu sais... Je ne suis pas libre au palais. Et même si je l'étais, je ne me sentirais pas libre...
-Que te faudrait-il ? Je ferai tout. N'importe quoi."
Il sourit doucement en accolant nos fronts.
"Je ne veux que mon désert."
Ses yeux scintillèrent, les miens s'assombrirent.
"Tu m'abandonnerais ?
-Ce n'est pas ce que je veux dire... Jamais je ne t'abandonnerai."
Je restai silencieux.

    Je savais qu'il était comme un oiseaux en cage... et j'en souffrais. Je le ferai rentrer au palais. Je le ferai affranchir, lui et ses pairs. Et je les laisserais libres... Je ferai tout. Si je pouvais...

    "Veux-tu que je te conte ? C'est quelque chose que tu ne connais pas.
-Je t'écoute. Mais viens, allons un peu plus loin."
Nous nous assîmes à l'ombre d'un palmier, sur un sol de sable fin, côte à côte.
"Le travail est dur. Mais très ingénieux : les pierres que nous devons tracter jusqu'au haut sont lourdes, vraiment. Alors certains d'entre nous sont chargés de mouiller le sol avant notre passage. Mais pas trop, tu sais, sinon nous risquons de nous embourber, ça m'est arrivé hier, c'était assez compliqué."
Il se frotta la nuque et sourit doucement. Je lui volai un baiser en caressant sa joue.

    Rapidement, je me retrouvai assis sur les cuisses de mon amant, en l'embrassant amoureusement. Mon excitation montait doucement, alors que nos langues se rencontraient follement.
"Tu ne veux pas écouter ce que j'ai a te raconter ? Tu sais, nous mettons aussi des rondins sous les p-mmh..."
Le hâlé sourit contre mes lèvres.
"Une autre fois peut-être ? soufflai-je.
-Ça me convient..."
Je fis tomber sa capuche et caressai son torse avec envie.

    Ma bouche vint mordre sa clavicule, et déposer baisers le long d'une jugulaire pulsante. Je tiraillai un petit point de peau, y laissai ma trace quelques instants.

    Mes lèvres vinrent ensuite jouer avec les siennes tandis que mes mains s'échouaient entre nos corps, sur son bas ventre durci.
"Ici ? gémit-il.
-J'ai envie..."
Il sourit et passa deux mains sous mon pagne, sur mes fesses.

    J'amorçai un léger va-et-vient sur son sexe, m'humectant les lèvres. Je me dégageai un peu de lui et laissai ma bouche couler jusqu'à son pagne qu'il arracha. J'embrassai son aine sur toute sa longueur, la léchai en caressant ses bourses. L'homme laissa un geignement lui échapper. Je pris enfin le gland entre mes lèvres humides. J'effectuai quelques mouvements, lentement.
"Taiga..."
Je continuai assidûment, jusqu'à n'en plus pouvoir, à bout de souffle. Je me redressai, un filet de salive me reliant à ce membre dur. Je souris légèrement.
"Laisse-moi te faire plaisir aussi."
Je rougis subitement et le laissai à me positionner à quatre pattes, dos à lui.

    Le métis déposa quelques baisers sur mes fesses, puis sa langue taquine vint se frotter à ma rondelle. Je gémis doucement, surpris du contact chaud et doux. Un mouvement commença, rapide et excitant.

    "Tu te sens prêt ?"
J'opinai vigoureusement. Un ultime baiser déposé au bas de mon dos me rassura et renforça mon désir. Puis un objet brûlant s'appuya contre moi et me pénétra avec douceur. Cela me procura bien moins de douleur que la première fois, et le plaisir fut presque immédiat.
"Daiki... vas-y..."
L'homme amorça un léger va-et-vient, caressant mes fesses et mon dos. Il grognait de désir, se retenant quelque peu.
"Accélère..."
Il ne se fit pas prier. Je gémis longuement, sentant le membre dur aller toujours plus profondément en moi. J'aimais cette sensation d'emprise qu'il avait sur moi... j'étais un peu plus à lui comme ça...

    Une boule de nerfs explosait à répétition dans mon ventre. Je geignais sans retenue aucune, allant à la rencontre de ses hanches métissées.
"Mm, Taiga... Je veux te voir."
Il retira de moi et s'assit sur sa cape, me faisant signe de m'assoir sur lui. J'obéis docilement, enlaçant son cou de mes bras.

    J'amorçai un mouvement, presque immédiatement rapide et erratique. Le tanné embrassait mon cou, le mordillait. Il se mit à aspirer goulûment une petite zone. Je le laissais faire, accélérant encore et encore afin de multiplier notre rencontre corporelle.

    Une main vint entourer ma verge et l'assujettit à un rythme soutenu. Je lâchai un petit cri de plaisir en me libérant. Mon corps se resserra sur la virilité de mon amant qui ne supporta pas cette soudaine pression et recracha sa semence en moi. Il relâcha ma peau et balança sa tête en arrière en haletant.
"Taiga... mon prince..."
Je rougis violemment.
"D-Daiki ?!
-Mon prince... Tu pourrais être manant que tu serais mon prince."
Je caressai une de ses joues avec douceur.
"Je t'aime, Taiga."
Ses lèvres embrassèrent les doigts passant au-dessus.

    Nous nous étreignîmes fortement.
"Je vais te sortir de là.
-Taiga... ne te donne pas tant de mal, c'est comme ça...
-Je suis prince, non ? Tu verras."
Il secoua la tête en riant, tandis que je me soulevai pour me rassoir sur ses cuisses, après avoir extrait son sexe de moi.
    Je le sauverai.
*
    "Père, il faut que je vous parle."
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Voilààààà ! J'espère que ça vous a plu ! Je vous dis à demain pour le chapitre suivant ! <3

Saphirs du désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant