Chap. 24 Au revoir

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Ayaaa me voici pour le tout dernier chapitre de cette fic ! J'espère qu'il vous plaira et vous frustrera pas trop ! Bonne lecture !
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Chap. 24 Au revoir

[Aomine]
Je me réveillai très tôt, sans doute de peur de ne pas pouvoir assez profiter de mon homme. Je fus surpris en le réveillant, que mes yeux tombent immédiatement dans les siens.
"Taiga...
-J'n'ai pas dormi, avoua-t-il. Je ne voulais pas perdre un instant avec toi.
-ll nous reste encore un peu de temps, n'est-ce pas ?"
Le jeune prince opina.
"Le soleil vient de se lever, il nous reste deux bonnes heures je pense."
Si peu...

Je serrai l'homme dans mes bras, puis me levai, l'amenant avec moi. Il me tendit une pile de vêtements, des vêtements de voyage de tissus riches et nobles. Nous nous habillâmes rapidement puis nous collâmes juste l'un à l'autre, faces à la fenêtre.
"Je suis fou de toi, Taiga. Je reviendrai dès que je le pourrai. — J'ai besoin de partir, tu le sais bien...
-Et je ne t'en blâme pas. J'aimerais égoïstement te garder près de moi, mais j'ai pris conscience que ce n'est pas ce qui te convient. Je veux ton bonheur, Daiki.
-Je sais bien... — Je ne sais pas comment je vais vivre loin de toi. J'ai oublié ce que c'était... Même aux pyramides j'avais l'espoir de te voir bientôt était là... je ne vivais que pour cela... — J'avouerais que j'ai peur.. J'ai peur de souffrir de ma liberté... du manque... de toi."
Je passai une main sur mon visage en soupirant.

"Il y a encore quelques jours, je disais à Satsuki de ne pas se faire d'illusions, car elle
s'imaginait libre... Vois-tu ? Ta question s'était alors posée et je n'avais pu répondre... — J'aimerais te prendre avec moi... même si je sais que est impossible.
-J'aimerais partir avec toi... avoua le prince. J'ai mes responsabilités ici, tu sais bien... Tu me manqueras. Et je penserai à toi, chaque jour, chaque instant.
L'homme me fit tourner dans ses bras pour m'embrasser tendrement. J'enfouis ma main dans ses cheveux et approfondis l'échange. Cela me manquerait tant...

*

"J'ai une dernière chose pour toi," souffla le prince tout contre mes lèvres.
Il s'approcha d'une sorte de pile de je ne sais quoi, recouverte d'un draps qu'il s'empressa de retirer. Un bruissement d'ailes lui répondit ; une cage, pleine de magnifiques colombes blanches et pures.
"Prends-les et écris-moi. Elle retrouveront le palais. — Il est temps, je crois."
Sa voix était lourde et dure. Je pressai doucement ses épaules.
"Ça ira Talga. Nous nous reverrons. Et puis grâce à toi, nous nous écrirons. Je te dirai quand je passerai dans les grandes villes.
Le jeune égyptien m'embrassa amoureusement.
"Allons-y..."

Nous nous dirigeâmes vers l'extérieur, vers l'entrée des jardins du palais où une belle
caravane attendait. Je frémis d'adrénaline. Le rouge salua mes amis déjà présents et attacha la cage aux colombes sur une monture.
"Je crois qu'il est temps. Je ne pense pas que mon père voit d'un très bon œil la présence de votre nouvelle caravane."
Mon cœur se serra. J'observai mes amis monter un par un ; Satsuki étreignit mon amant et me lança un regard insistant.

Je m'approchai de mon dromadaire, tapotai sur son ventre en le fixant d'un air triste et
perdu. Je sentais mon cœur se déchirer. Je lâchai soudainement le renne que je serrais à m'en faire blanchir les phalanges. Je me retournai brusquement. En deux enjambées, j'étais face à lui, j'avais pris ses mains, les présentant entre nous. Je baissai la tête, fixant nos doigts qui s'enlacèrent vaguement.

J'essayais d'imprégner ma mémoire de chaque détail de la peau bronzée de mon amant. Avant, il me rappelait mon désert... dorénavant le désert le rappellerais à moi, quoique je n'ai besoin de ça pour l'avoir constamment à l'esprit.

Saphirs du désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant