Olivia Garcia
Mon dernier examen de première année vient enfin de se terminé. Je me dépêche de rassemblée mes affaires quand le prof m'appelle. J'espère que je n'ai rien fait de grave, je stresse toujours dans ces moments-là.
- Prof : mademoiselle Garcia, je sais que vous êtes pressée mais j'aimerais vous félicitez pour tous votre travail. Vous êtes une de nos meilleures élèves, je suis sûr que vous allez décrochée le diplôme haut la mains. Par contre, il m'est arrivé de ressentir beaucoup de tristesse et de colère dans vos travaux. Vous savez que si vous avez besoin de parler, vous pouvez venir nous voir, que ce soit moi ou un autre de vos professeurs. Madame Benoit votre professeur de photographie est venue me voir en affirmant avoir vu des bleus sur vous. Tout va bien à la maison ?
Oh bah écoutez mon père est devenu alcolo depuis que ma mère est morte, il dit que c'est de ma faute et que je n'aurai pas du survivre non plus. Depuis que je suis petite je vis un enfer, il me bat.
Voilà ce que j'aimerai lui dire mais bien évidemment je ne fais que sourire poliment.
- Oui ça va.
Le prof hoche la tête et m'indique que je peux sortir. Je sais qu'il ne me croit pas mais malheureusement le cadre scolaire est bien trop fébrile pour ne faire qu'un seul pas au vue du nombre d'élève qui ne cessent de ce faire harcelée sans que le gouvernement ne bouge un seul doigts.
Je sors du bâtiment aussi vite que mes pieds me le permettent mais mon bus n'est plus là. Le stress monte petit à petit.
Je cours le plus vite possible jusqu'à la maison. Je n'habite qu'à 20 minutes de l'école mais c'est quand même loin.
Au bout de la rue, la voiture de mon paternelle est garé devant le portail.
Il est rentré et je sais déjà que je vais en baver.
J'ouvre la porte d'entrée, tout est silencieux, beaucoup trop silencieux. Je la referme derrière moi, la boule au ventre.
Je sent déjà sa présence avant même de me retourner.
En effet, il est devant moi, une bouteille de vodka à la main. Son regard froid, dur et vitreux me fixait me faisant crisper des dents. Malgré toutes ses années il me faisait toujours aussi peur même si avec l'âge elle était moins visible.
- Père : t'étais où !
- En cours
- Père : c'est à cette heure là que tu rentres petite ingrate !
- J'ai loupée mon bus, je suis désolé.
Il boit une gorgée faisant couler le liquide sur sa mâchoire crispée. Quelques gouttes s'écrasent sur le parquet silencieusement alors qu'il s'approche de moi dans une démarche chancelante.
Je suis dos à la porte, dans l'incapacité de m'enfuir ni bouger. Il se tiens à même pas 1 mètre de moi.
Une vive douleur se fit ressentir au niveau de ma joue. Il vient de me gifler.
- Père : tu va me parler autrement petite chienne.
Bam , un autre coup mais cette fois-ci dans le ventre.
- Père : tu n'es qu'une petite salope.
Cette fois-ci il me jette sa bouteille de vodka dessus et me frappe de plus en plus fort.
Mes jambes me lâchent, je m'écroule au sol, les larmes coules sans s'arrêter. Mes yeux se refermèrent sous la douleur, priant pour que ça s'arrête.
Après quelques minutes d'attentes, les coups finissent de cesser. J'attends encore quelques secondes histoire de pas aggraver mon cas. Par chance, mon père n'est plus là.
Je me relève avec difficultés, en essayant de faire le moins de bruit possible. Pas à pas je parviens jusqu'à ma chambre
Je prend mon sac à dos, y met mes papiers d'identité, l'argent que j'ai pu accumuler au cours de ma scolarité, quelques vêtements ainsi que mon cahier à dessin. Je rajoute mon IPod et mes écouteurs dedans. Le strict minimum mais ça reste toute ma vie dans ce si petit sac.
Je ferme mon sac et le met sur mon épaule tout en m'approchant de la fenêtre. L'escalier se mit à grincer. Il revient finir ce qu'il avait commencé dans l'entrée.
Je me dépêche d'ouvrir la fenêtre de ma chambre, balance mon sac et saute par-dessus la rembarde. Heureusement l'étage n'était pas très haut mais je m'en tire avec encore des bleus.
J'attrape mon sac et m'enfuis à toute vitesse loin de cette maison qui était autrefois la mienne.
Sans un regard derrière moi, je cours à travers la ville, manquant de me faire renversée à chaque passage piéton.
J'arrive à la gare routière, plusieurs bus est aligné devant moi. Ni une ni deux je monte dans le premier sans pour autant regarder le point d'arrivée. Je paye ma place et file m'installée vers le fond, à l'écart des personnes se trouvant déjà à l'intérieure. Par chance il n'est pas bondé, donc personne à côté de moi.
Capuche sur la tête, écouteurs et musique à fond. Je pose ma tête contre la vitre et m'endors rapidement.

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Blessée
WerewolfOlivia Gomez, 18 ans, se fait battre par son père qui lui reproche la mort de sa mère. Un soir, après avoir subit une énième fois les coups de son paternelle, elle décide d'agir, elle fait son sac et part vers une destination inconnue malgré ses bl...