Chapitre 24

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Tyler Scott



Je la sens se détendre à chacune de mes caresses sur son dos.

Je la recouvre entièrement du plaid et la laisse se reposer. Il nous reste encore du temps avant la cérémonie de ce soir. Je sens déjà la pleine lune faire son effet.

Je descends dans la cuisine me préparer un petit truc à grignoter et me dirige dans mon bureau pour avancer les nouveaux dossiers.

Un sourire niais apparait sur mes lèvres sans pour autant s'effacer.

Je me prends une tasse de café et m'installe sur la terrasse. Surpris, mon père s'y trouvait déjà.

- Papa, tu fais quoi ici ?

- Paps : ta mère voulait que je te parle.

- Oh, t'es là depuis longtemps ?

- Paps : assez pour vouloir effacer mes derniers souvenir.

- Tu nous as entendu j'imagine.

- Paps : pas que moi. T'étais plutôt expressif sur le lien de la meute, faut faire attention tu sais.

- Oh putain. Tu déconne ?

- Paps : peut-être bien oui. En vrai je dis ça pour rire c'est juste que tu sens littéralement l'odeur d'Olivia. Il ne faut pas sortir de saint sir pour imaginer ce que vous étiez en train de faire. Et si tu servais un café à ton vieux paternelle.

- Noir sans sucre. C'est noté.

Je lui apporte sa tasse et me réinstalle à ses côtés.

- Paps : la sécurité a été augmentée, des sentinelles sont postés de chaque côté du territoire. La cérémonie devrait se passer sans encombre.

- Je l'espère. Papa ?

- Paps : oui ?

- Comment t'a fait ta demande à maman ?

- Paps : demande ? .... Ah ! Cette demande-là. Ce n'est pas vraiment un exemple à faire mais bon. C'était un soir de pleine lune, on était sous forme de loup, on s'amusait etc je ne vais pas te faire un dessin. Je l'ai pris dans mes bras et lui est demandé de m'épouser. Elle a dit oui. Tu as même été conçu à ce moment-là fiston.

- Merci. Bon je ne voulais pas connaitre cette dernière information mais on va faire avec.

- Paps : avec plaisir. Par contre je n'étais pas venu pour ça à la base. Ta mère m'a sermonné. Tu dois te calmer un peu avec Olivia. Certes j'étais pareil à ton âge, ta mère ne s'en était jamais plein.

- PAPA !!!

- Paps : désolé. Bref. C'est encore qu'une humaine. Tu peux la blesser lors de vos galipettes. Une griffure et bam infection. Faut faire attention.

- Euh, comment ça une griffure et bam infection ?????

- Paps : nos griffures peuvent être dangereuses chez les loups surtout pour les humains. Si c'est trop profond ça ne cicatrisera jamais et donc ça peut mettre beaucoup de temps à guérir. Une infection est vite arrivée.

- Oh putain.

- Paps : tu l'as griffée ?

- Oui, mais ce n'était pas voulu. On était en train de ...

- Paps : la griffure est profonde ?

- Je ne crois pas.

- Paps : tu la léchée ?

- Hein ???

- Paps : répond à ma question. Tu a léchée la griffure ?

- Euh oui.

- Paps : bon. Ça devrait aller alors.

- Je ne comprends pas.

- Paps : ça va accélérer la guérison de la blessure surtout que c'est ton âme sœur. Et puis ce n'était pas voulu donc il n'y a aucun risque.

- Tu m'as fait paniquer faut pas faire des choses comme ça papa.

- Paps : de temps en temps ça ne fait pas de mal.

- Si tu le dis.

- Paps : ton pantalon blanc est sur le canapé. Ta mère voulait que je te l'apporte. La robe d'Olivia est dans la pochette à côté. Tu ne dois pas l'ouvrir sinon ta mère va nous tuer tous les deux. Aurianna viendra pour l'aider à se préparer. Je viendrais te chercher à la tombée du jour.

- Ça marche merci papa.

Il repart me laissant seul sur la terrasse avec mon café froid. Finalement je ne l'aurai pas bu.

Je pense qu'un petit peu de sport me ferai du bien. Je remonte dans la chambre a pas de loup, sans jeu de mot biensur, et me change en un simple jogging. Le bruissement des draps m'alerte et je me retourne. Olivia assise sur le lit me regardant avec de petits yeux.

- Olivia : tu vas faire du sport ?

- Oui, ça fait longtemps et un peu de muscu peut me faire que du bien. Je serais juste au sous-sol.

- Olivia : je peux venir

- Pour regarder ou participer ?

- Olivia : les deux ?

- T'es libre bébé, si tu veux dormir reste, si tu veux regarder un beau mal à l'exercice tu peux.

- Olivia : cool, je vais pouvoir aller matée tes betas

Un grognement possessif surgi de ma cage thoracique.

- Le seul mal que tu peux regarder c'est moi.

- Olivia : je disais ça pour rire chéri. J'ai une meilleure idée ?!

- Je t'écoute

- Olivia : on peut aller courir, j'ai besoin de me dégourdir les jambes un peu.

- D'accord c'est une bonne idée.

Elle se lève du lit, nue, et passe devant moi avec un petit sourire. Elle me tente là ?

- Black : oui et j'ai moins envie d'aller courir là.

Je rigole et descend dans le salon histoire de ne pas succomber à la tentation.

Deux petites minutes plus tard, la voilà qui descend avec un legging noir, des baskets noires, une brassière noire et un de mes sweat dans ses mains. Elle l'enfile rapidement avant de me rejoindre devant la porte.

- Olivia : laisse-moi juste m'échauffée et c'est partie. T'a pris de l'eau ?

- Euh non mais t'inquiète ça va le faire. Et puis on ne va pas trop s'éloigner.

- Olivia : ça marche.

Je la tire vers moi lui volant un baiser au passage.

- Je pense qu'on peut y aller a présent.

- Olivia : aurianna doit passer à quelle heure pour la prépa ?

- Elle me préviendra quand elle sera là. Maintenant avance, je veux voir tes petites fesses devant mes yeux.

- Olivia : tu m'exaspère.

Sans attendre, elle court vers la forêt. Il ne me fallut que quelques seconde pour la rejoindre.  

BlesséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant