CHAPITRE XIV

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- Lauren ! Mais qu'est-ce qu'il t'a prit ?! Me hurle Camila.

On entre dans notre maison et j'enlève ma veste.

- Qu'est-ce que Madelaine t'a fait ?!

Je ne réponds pas et avance dans le salon.

- Lauren ?!

Je me retourne vers elle, excédée.

- Quoi ?! Je lui réponds méchamment.

Elle sursaute.

- Je ne te reconnais plus, m'avoue-t-elle.

- On a perdu notre fille, je te signale. Alors oui, j'ai changé. Et pour l'amour de Dieu, s'il te plaît, laisse moi.

Je vais dans la cuisine pour me prendre une bière. Je la décapsule et je vais m'assoir sur le canapé du salon. J'allume la télé et bois rapidement plusieurs gorgées d'affilée. Ma tête tourne un peu mais je n'y prête pas attention. Je change de chaîne et comme par hasard, je tombe sur moi et Camila. J'augmente le son.

- Il y a quelques instants, des journalistes ont aperçu Lauren et sa femme se disputer. Est-ce la fin du jeune couple marié ? Un journaliste affirme qu'elles pleuraient toutes les deux et que sa femme lui hurlait dessus...

La télé s'éteint et je souffle de frustration. Je tourne la tête vers l'endroit de la télécommande et vois Camila, debout, entrain de me regarder avec des yeux qui me lancent des éclairs.

- Allume la télé ! Je lui ordonne.

Elle ne fait rien.

- Allume, je te dis !

Je me lève en posant la bouteille sur la petite table basse et je me dirige vers elle en essayant de lui faire peur. Elle ne montre aucune expression apparente. Je me colle à elle en la regardant dans les yeux. Elle est plus petite que moi alors il est plus facile de l'intimider. Elle ferme les yeux. Elle croit vraiment que je vais la frapper ? Je lui arrache la télécommande des mains et la jette sur le canapé.

- Arrête. Lauren, tu me fais peur, m'avoue-t-elle en tremblant.

- Alors, ne me provoque pas.

Elle ouvre ses yeux. Je pose ma main sur sa hanche et la rapproche de moi.

- Lauren. Je n'ai pas envie.

- Et moi si.

Je me penche dans son cou et dépose des baisers sur sa peau.

- Arrête ! Dit-elle en gémissant.

Je souris contre son cou.

- Tu vois ? Tu en veux plus.

- Tais toi et baise moi ! M'ordonne-t-elle en m'agrippant les cheveux férocement.

Je la prends en dessous des cuisses et la soulève. Elle est plus légère qu'avant. Je la dépose violemment sur le canapé. Il n'y a pas d'amour dans notre acte, ce n'est que de la colère. Je me mets au dessus d'elle et l'embrasse à pleine bouche. Je lui mords les deux lèvres. Elle saigne tellement c'est fort. Je plonge dans son cou et lui fais la même chose. Je lui enlève en même temps ses habits du bas. Je balance sa culotte à travers le salon. Je me redresse et enlève mon jean et mon caleçon. Mon pénis est redressé et dur. Je lui écarte les jambes brusquement.

- Tu vas avoir mal, je la préviens avec un sourire en coin.

Je m'enfonce en elle brutalement et commence des va et vient brutaux. Mes mains sont posées de chaque côtés de sa tête et je la regarde avec une certaine haine. Elle hurle, je ne sais pas si c'est de douleur ou de plaisir mais présentement, je m'en fous. Je suis manipulée par la colère.

Camila me force à l'embrasser et je cède par la force qu'elle y a mit. Elle me bouffe la bouche et ma langue.

Je m'enlève d'elle et la retourne sans délicatesse de sorte qu'elle soit à quatre pattes sur le sofa. Je lui donne des fessées violentes. Je crache sur son petit trou pour le lubrifier. Je dirige mon sexe sur son anus et la pénètre. Je n'y vais pas de main morte et la tambourine. Je mets des coups de hanche puissants et mon plaisir me gagne en quelques secondes, je décide de ne pas éjaculer ici mais dans son vagin. Je rentre une deuxième fois par cet orifice et en un seul coup, j'éjacule. Je lâche un grognement et Camila, un gémissement qui résonne dans toute la maison. Je me retire d'elle, je ne me rhabille pas et monte les escaliers pour aller prendre une douche.

Le jet sur mon visage me fait tellement de bien. Je crois bien que c'est le seul endroit qui me relaxe. Même faire l'amour ne me détend pas. Je passe du savon sur mon corps. Sans m'en rendre compte, mon pénis s'était dressé. Je souffle et le prends en main. Je me masturbe. Je pense au corps de ma femme. Je me mords la lèvre pour ne pas gémir et ferme les yeux pour avoir plus de plaisir.

Je sens qu'on me caresse le dos. Je sais très bien que c'est Camila. Elle me retourne et j'arrête ce que je faisais. Elle me regarde de manière séduisante. Elle m'embrasse la joue longuement et se met à genoux devant mon sexe. Elle le prend en main et fait des va et vient très doucement puis de plus en plus rapidement. Elle lèche mon gland et enfonce l'entièreté de ma bite dans sa bouche. Elle suce profondément et fait des gorges profondes. Je lui tiens les cheveux et décide de baiser sa bouche. Elle se laisse faire. Cela dure quelques secondes avant que mon foutre s'éjecte à l'intérieur. Elle avale et grimace de dégoût. Je retire mon pénis et lui tourne le dos. Je finis de me laver et sors sans lui adresser une parole.

- Lauren ? M'appelle-t-elle.

Je me tourne vers elle.

- J'ai bien aimé.

Je hoche la tête sans un sourire et sors de la pièce. Secrètement, moi aussi, j'ai aimé. Nous l'avons jamais fait aussi sauvagement. Ça toujours était doux. Je ne voulais pas faire de mal à ma femme mais je cachais ma pulsion qui est très brutale. Je crois que je n'ai jamais prit autant mon pied. J'avais peur que Camila me juge en voulant le faire de la sorte mais je n'ai pas l'impression que ça la gênait. Elle m'a même dit qu'elle avait aimé.

Je décide de me mettre qu'en caleçon et brassière et de me poser sur le canapé avec de l'alcool. J'ingurgite plusieurs bouteilles d'affilée et m'endors finalement sur le sofa.

Je ne sais pas ce que Karla penserait de moi en me voyant comme ça. Je suis sûre que je lui ferais honte.

Karla. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant