La pluie qui pleure...

Chapitre 1 ,« Petite demoiselle soleil »

Le bateau alla vite et lui donnait le mal de mer. Candice Neige Brown regardait l'océan, sentant les odeurs de l'eau. Elle allait vers une nouvelle vie, une vie dangereuse, pendant la grande guerre.

- Bébé ? Entendit-elle.

- Oui chéri, répondit-elle.

Un bel homme grand et fort la tenait par la taille et l'embrassa au cou. Il était blond, comme elle était blonde et il formait le couple parfait. Il était un scientifique, il étudiait les plantes, et les plantes médicales, entre autre chose. Il allait se battre à la guerre parce que c'était son devoir, c'est ce qu'il pensait. Sa petite femme avait étudié pour être infirmière en chirurgie, ce qui était très en demande pendant la guerre à cause de toutes les blessures par balles. La famille de l'homme était très riche et elle avait été horrifiée de le voir aller à la guerre avec sa femme. Elle pensait qu'ils étaient fous tous les deux. Mais la grande tante du mari, elle blâmait la femme ; elle était le diable incarné qui avait séduite son petit neveu ! Mais le couple avait pris leur décision ; il voulait aider les autres, les blessés et c'est ce qu'ils allaient faire. Ils étaient presque arrivés, ils allaient en Angleterre... à Londres..

- Chérie, dit-il, tu peux encore changer d'avis, tu peux retourner dès que nous arrivons...

- Est-ce que c'est ce que tu veux faire ? Demanda-t-elle

- Non, je veux aider les blessés...

- Alors c'est ce que nous allons faire, dit-elle en souriant

- On ne reviendra peut-être pas

- Et peut-être qu'on reviendra, dit-elle, soyons positifs !

- Dans cette guerre affreuse, nous avons besoins de toutes les pensées positives ! Et ma petite Marie soleil est ce dont la guerre a besoin !

Ils éclatèrent de rire, elle se retourna pour l'embrasser sur les lèvres pendant longtemps. Ils s'aimaient tant. Ils allaient a la guerre ensemble, d'un commun accord.

Le bateau arriva à Southampton et ils prièrent une calèche jusqu'à Londres, ce qui dura longtemps, mais ils étaient ensembles et ils dormaient dans les bras de l'un et l'autre. Ils arrivèrent à Londres, à l'hôpital, on leur donna une chambre pour les couples mariés. Ils avaient espérer travailler ensemble, mais ils furent séparés ; ils allaient se voir seulement le soir, dans leur chambre.

- Oh chéri, dit-elle, je suis épuisée

- Moi aussi, mais je suis toujours très heureux de te voir, dit-il avec un sourire

- Tu n'es pas fatigué ?

- Pour toi ? Jamais !

Elle éclata de rire et le serra contre lui. Ils s'embrassèrent et ils allèrent au lit pour faire l'amour, comme si c'était la dernière fois, comme ils ne savaient pas ce qui pourrait leur arriver le lendemain. Faire l'amour, c'était bon, c'était délicieux et ça leur donnait du courage. Elle avait sa tête sur son torse.

- Chéri, que va-t-il se passer si je tombe enceinte ?

- Nous faisons attention bébé, si ça arrive, eh bien ça arrive, nous allons retourner en Amérique pour élever notre enfant...

- D'accord, dit-elle en souriant, je t'aime tellement !

- Je t'aime plus que ça, dit-il en l'embrassant passionnément