Chapitre 22 , « Les merveilles de la nature »

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Les Grandchester allèrent en Écosse pour passer quelques jours et ils s'y amusèrent beaucoup.



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Albert et sa bande retournèrent en Amérique. Anthony était triste, Candy et les garçons lui manquaient et il avait hâte qu'ils reviennent en Amérique. Un jour, Albert l'appela dans son bureau au manoir.



- Comment vas-tu mon fils ?



- Je vais bien mon oncle... mais je dois garder mon esprit occupé



- Je vais partir en voyage bientôt



- Oh...



- En Afrique...



- Encore ?



- Eh bien, c'est un continent fascinent ; je ne pense pas en avoir vu assez...



- J'aimerai continuer mes recherches sur les plantes et les herbes...



- Le brevet sur tes plantes cicatrisantes t'a rapporté beaucoup d'argent...



- Oui...



- Anthony, tu sais combien de gens rêvent d'inventer ou de découvrir quelque chose d'utile ?



- Ouais, mais je ne sens pas avoir réussi ma vie...



- Tu sais, notre compagnie fait des recherches en Afrique central, elle étudie les herbes et les plantes là-bas...



- Et ils ont des plantes intéressantes ?



- Oh oui ! Tu n'as aucune idée, comme partout dans le monde. L'Asie a aussi beaucoup de plantes...



- Alors, je peux venir avec toi ? Mais je ne suis pas sure de pouvoir me déplacer avec mon fauteuil roulant dans la jungle



- L'Afrique ce n'est pas seulement la jungle Anthony... il y a des villes, avec des maisons et des immeubles. Nous aurons des gens qui vont aller dans la jungle pour chercher les plantes pour nous...



- Tout me rappelle ma famille ici... partir loin d'ici serait une bonne chose...



Alors Anthony accompagna Albert dans son voyage. Ils prirent le bateau jusqu'en France, ensuite ils prirent un autre bateau qui les amena en Afrique central, au Congo-Belge, plus précisément. La chaleur était superbe pour Anthony, il aimait bien ça.



- Je pensais que ça te dérangerait, dit Albert pendant qu'ils se rendaient à leur lieu de résidence



- La chaleur ici est sèche, mon oncle, pas humide comme en Amérique, pas d'humidité ! C'est parfait !



- Et en vivant ici, tu n'as pas besoin de te bronzer, ça vient automatiquement



- Si j'étais une femme, peut être que je trouverais ça important, dit Anthony en riant aux éclats.



Albert rit avec lui. Ils arrivèrent à une grande villa, avec une grande cour. Alistair avait donné son invention à Albert pour qu'Anthony puisse aller à l'étage sans aucune aide. Des travailleurs étaient en train de l'installer, mais en attendant, la chambre d'Anthony était au rez-de-chaussée. Les domestiques étaient contents de voir Albert de retour, il les traitait toujours très bien et il les payait très bien aussi. Les gens se bousculaient pour travailler pour lui. La maison était grande avec de grandes chambres. Le salon était plein de peinture et de gravures, des statuettes en bois, des tableaux en cuivre, des peaux d'animaux et toutes sortes de choses. Anthony était fasciné.

La pluie qui pleure...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant