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UN COUP DE FEU ?!

Je tournais la tête dans la direction du bruit et vis une silhouette, il faisait trop noir pour voir plus qu'une ombre. Tout se brouilla dans ma tête lorsque la silhouette releva le bras qui tenait son arme, dans ma direction.

Liv : Oh... Daryl... Daryl mon amour...

Je voulais que ces mots soient les derniers que je dirais.

Quand j'entendis le clic de sécurité d'une arme, je commença à sangloter en silence mais le petit bruit ne venait pas de la silhouette qui se tenait en face de moi mais... De derrière moi ?
D'un coup un bras, qui me paru étrangement familier, m'enserra la taille et attira mon dos contre son torse musclé qui lui aussi m'était familier...

???: ENFOIRÉ, COMMENT T'AS OSÉ ESSAYER DE LA TUER !!

Cette voix... elle m'était aussi familière que ce bras et ce torse !!!

Liv : DA...

L’homme qui me tenait déclencha la gâchette de son pistolet, ce qui tua la silhouette qui se tenait devant nous.

Choquée je restais là, debout, sans bouger, et avant même que je me retourne pour voir qui m'avait gentiment sauvé la vie, il n'était plus là. L’homme qui me tenait à l'instant avait disparu...
Plusieurs questions apparurent alors dans mon esprit :

Qui était la silhouette ?

Sur qui ou sur quoi a-t-elle tiré ?

Qui était l'homme qui m'a sauvé ?

Pourquoi n'est-il pas resté ?

Et pourquoi tout me semblait connu chez cet homme ?

M'était-il vraiment inconnu ?

Quand mes jambes décidèrent enfin de suivre le reste de mon corps, il faisait déjà nuit noire. Cette fois-ci je repartis en marchant, la course c'est fini pour ce soir ! Je marchais encore sans savoir où j'allais quand je vis le panneau lumineux d'un motel assez délabré. Quand j'arrivais enfin sur le parking je me figeais sur place.

Se tenait, sur le parking, ma voiture. Non pas ma Ferrari ni la Lamborgini de Daryl, non.
Mon Audi R8 noire, que j'avais laissé à mes gars, ceux de mon clan, avant de partir pour la France.

Comment était-ce possible ! Les seuls au courant de son existence étaient mes gars et... Daryl...
NON ! Daryl est mort Olivia, MORT !
Et puis pourquoi mes gars auraient pris ma voiture sans me demander la permission ? Non ce n'est pas leur genre, à moins que l'on me l'ai volé ?
Je stoppais net mes pensées et entrais dans le motel.

Liv : Bonsoir, je me suis perdue. Je n'ai pas d'argent mais je voulais juste savoir si je pouvais recharger mon téléphone à une de vos prises s'il vous plaît ?

Hôtesse : Bonsoir, bien sûr allez-y.

L'hôtesse me souriais chaleureusement tandis que je sortais mon chargeur de ma pochette. Après quelques minutes mon portable revint à la vie. Mais je n'avais aucune envie de téléphoner à un de mes proches sachant que si j'en appelle un, tout les autres vont rappliquer...Malgré tout, je me résignais à envoyer un message à Marissa :

Olivia à Marissa :
Suis au Motel de la D380. Ne préviens personne. Appelle un taxi et viens me rejoindre. Merci. Bisous.

Marissa à Olivia :
Ok bichette, j'arrive !

20 minutes plus tard Marissa arriva seule, heureusement qu'elle m'a écouté.

Elle courra et m'enlaça en pleurant.

Marissa : Olivia ! Personne n'avait remarqué ton absence... Oh mon dieu, nous sommes les pires amis... Je suis désolée ! Pardonne nous ! Lucas, Matt, Joshua et moi...

Liv : Oh bah sympa !

Je me tordais de rire pendant que ma meilleure amie pleurait en s'en voulant beaucoup trop par rapport à la gravité de la situation. C'est vrai ! Elle n'est pas censée savoir que j'ai failli me faire tuer ! Elle doit juste savoir que j'ai couru pendant très longtemps jusqu'à m'arrêter dans ce motel car j'étais épuisée, c'est tout.

Liv : Bon Marissa, moi je suis épuisée ! Tu veux pas qu'on prenne une chambre pour la nuit et qu'on rentre demain ?

Marissa : Heu ouais, mais et les autres ?

Liv : A mon avis, déjà que, quand ils étaient sobres ils ne se sont pas aperçu que j'étais partie, alors maintenant qu'ils doivent être torchés... Je ne pense pas qu'ils vont s'inquiéter !

Marissa : Heu *sniff* Ouais tu as raison.

Nous entrons donc dans le Motel. Heureusement que Marissa a toujours de l'argent dans sa pochette pour avoir de quoi se payer un verre. On ne sait jamais, si un beau mâle lui demande de sortir, elle veut toujours pouvoir s'assumer sans l'aide d'un homme.
Dans le couloir nous menant à la chambre numéro 8, ma conscience me joua encore des tours.
J'entendis à nouveau la voix. Cette voix, celle que j'ai entendu derrière moi, dans les bois. La voix, celle qui m'a sauvé la vie toute à l'heure et qui est partie sans que je puisse la remercier.

Liv : Tu dois encore rêver ma pauvre Olivia... Il est grand temps que tu dormes.

Marissa et moi entrons dans notre chambre. Il n'y avait qu'un lit deux places, mais peu importe. Nous dormirons ensemble cette nuit.

Liés au-delà de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant