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Nous entrons enfin dans ma cour où deux de mes hommes sont en pleine discussion et celle-ci a l'air plutôt animée...

Liv : Dépose-moi là.

Marissa : Mais tu...

Liv : Marissa.

Marissa : Ok...

Marissa s’arrêta au milieu de la cour et m'ouvrit la portière. Je descendis et alla voir mes gars pour calmer le jeu.

Soudain, le grand blond poussa l'homme plus petit en le traitant de salopard. Le « salopard » reprit appuie sur ses jambes et décrocha un énorme coup de poing au grand blond. A ce moment là, je fonce vers eux. Il est hors de question de perdre un de mes effectifs.

Lorsque j'arrive près d'eux, certains graviers blancs qui entourent ma maison sont devenus rouge sang.

Liv : Oh ! Ça va pas bien vous deux ?!

Aucun ne m'écoute, bien trop concentré à s'acharner sur l'autre... Ils vont m'obliger à utiliser la manière forte... Et ce n'est pas pour me déplaire. Je vais leur remettre les idées en place.

J'arrive à intercepter un coup que le grand blond lançait au plus petit.

J'immobilise son poignet sauf que le plus petit en profite pour lui décrocher un uppercut en plein dans la mâchoire... Putain le con ! Il a pas compris que je ne maîtrisais pas son pote pour lui faciliter la tâche mais pour l'empêcher de le tuer ?! Je ne me démonte pas et j'arrive à coincer le poing du grand blond au niveau de mon aisselle, avec une main je trouve la cervicale C4 et avec l’autre je trouve le petit "triangle" sur son front. Je bloque un de mes doigts entre la cervicale C4 et C5 et avec mon poignet je fait un mouvement de rotation et d'un coup le grand blond s'étala au sol.

Plus qu'un...

Et quand on parle du loup...
Voyant que son adversaire est au sol il s'empressa de le finir, sauf que ce qu'il n'a pas l'air de remarquer c'est qu’Olivia Mandosa est là, et elle ne manquera pas une occasion de se battre !

Sachant qu'avec la prise que je viens de lui faire, le grand blond est au sol pendant encore 2 bonnes minutes, ça me laisse largement le temps de maîtriser l'autre mec. Il revient à la charge d'ailleurs... Il leva son poing droit au dessus de sa tête. Je me redresse et l’intercepte. Je serre son
poing droit dans ma main gauche tandis qu'il amorce un autre coup avec son poing gauche. Pas assez rapide, je lui attrape ce poing là aussi.

Liv : Ça ne te dirait pas d'arrêter ton petit jeu là ?

Le gars : Non hors de question !! Je m’arrêterais quand cet enculé sera mort !

Et bah voilà ! Ça m'apprendra à les former aussi bien mes hommes...

Liv : Je t'ai peut-être entraîné au mordant mais là, tu joues avec ta vie, petit.

J'argumente ma phrase d'une balayette qui le fait tomber par terre.
Je sors mon (NOM DE PISTOLET BORDEL), l'arme, et le le pointe entre les deux yeux du mec.

Liv : Je t'avais prévenu... Peut-être un peu trop tard mais je t'avais dit que tu jouais avec ta vie...

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et appuies sur la détente...
L'autre mec, le grand blond s'est relevé et chancelle légèrement sur les gravillons. Je me retourne et le regarde dans les yeux.

Liv : Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que vous en arriviez aux mains ?

Grand blond : Je sais pas... Hier, quand on était en boîte tout se passait bien. On était tout les deux assis sur un canapé et il y avait deux putes qui nous chauffai puis après on a fait nos affaires chacun dans notre coin et ensuite on est rentré chez vous, Mandosa. Et ce matin il m'a réveillé avec un saut d'eau sur la gueule avant de partir pour son entraînement avec Joshua. Enfin, il y a même pas un quart d'heure, il est venu me chercher pour qu'on « parle » et il a commencé à me hurler dessus... Sauf que je ne sais pas en quelle langue il le faisait...

Joshua : C'était du Russe...

En me retournant, je vis Joshua appuyé nonchalamment à la porte d'entrée de la villa New-Yorkaise. Je me retournais encore une fois pour poser une question au grand blond.

Liv : Et tu n'as pas une petite idée de la raison de sa crise et de ses coups ?

Grand blond : Non aucune je vous dis !

Liv : Très bien... Comme je n'ai aucun moyen de savoir si tu mens ou non...

Je lève mon pistolet une nouvelle fois aujourd'hui. Je le pointe en direction du front de l’homme qui se tient en face de moi.

Grand blond : Non Mandosa ! Ne faites pas ça, je vous en prie !!

Liv : Dommage pour toi, j'ai horreur que l'on me supplie...

Une détonation plus tard, le corps du grand blond se vidait de son sang à même le sol.

Une bonne chose de faite. Enfin deux...

Je me retourne vers mon ami et marche pour le rejoindre et rentrer me réchauffer...

Liés au-delà de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant