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John m'intterompit avant que je ne frappe ce putain de coño qui se permet de parler de MA furie.
Il ne se rappelle sûrement pas du jour où, sur ce même ''circuit'', il a demandé à El Diablo
d'épouser sa fille... Il avait déjà 30 ans et elle à peine 18. Depuis il est obsédé par elle et à la rage que j'ai réussi à la mettre dans mon lit et pas lui ! Mais ce dont elle a besoin, c'est d'un mec qui la respecte, qui lui laisse son mot à dire et qui sache la remettre à sa place quand elle en a besoin.
Comme elle aime le rabâcher assez souvent, ce n'est pas qu'un simple objet, ce n'est pas qu'un simple vide-couilles... C'est une femme avec des émotions !
Maccini s'éloigna avec son toutou collé à ses pieds. Ce qu'il peut m'énerver ce couillon !

John : T'inquiètes pas. Je vais régler ça vite fait ! Toi, tu vas voir contre qui tu roules et c'est tout ! Tu ne bois pas et tu ne tapes personne, compris ?

Daryl : Ouais, ouais... Ça va je suis plus un gosse !

John : Hum... J'en doute parfois...

John partit me laissant seul sur le trottoir. Je me dirige donc vers la sono, où tout le monde se donne déjà à fond et où se trouve le panneau des départs de la soirée. C'est-à-dire contre qui, roule qui.
Je me trouve en fin de liste, ce qui signifie que je serais le dernier à partir... Bon, je ferais hurler ma furie plus tard ce soir ! Mais bizarrement je n'ai aucun adversaire... Il faut que j'en parle à John. Je me retournais et allais jusqu'à ma voiture.

???: Waouh ! Elle est incroyable !

???: T'as vu comment elle en impose ?!

Deux jeunes bavent littéralement devant ma caisse. Ils bavent mais ils s'étoufferaient avec leur salive s'ils connaissaient le nombre de zéros qui constituent le prix de cette beauté.

Daryl : Bonsoir ?

???: Oh bonsoir ! On ne l'a pas raillée ne vous inquiétez pas ! On la contemplait juste !

Daryl : Pas de soucis, si je trouve la moindre égratignure je vous enverrais la facture !

Les jeunes me regardèrent bizarrement et s'éloignèrent. J'aime pas les gosses ! Je sais pas pourquoi mais ils m'emmerdent !
Je vis John un peu plus loin. Il faut que je lui demande pourquoi je ne cours contre personne.
Mais il n'est pas seul, Maccini et lui sont en pleine conversation. J'attendis quelques secondes et l'Italien s'en alla. J'en profite pour aller aborder John.

Daryl : Hey !

John : Daryl ?

Daryl : Y a un problème.

John : Ah bon ? Lequel ?

Daryl : Sur la liste je roule contre personne.

John : Oh, ça vient de s'arranger.

Daryl : Ah bon ?

John : Oui, oui, c'est bon tu as un adversaire.

Daryl : Ok. Il te voulait quoi l'Italien?

John : Il roule ce soir.

Daryl : Quoi ?! Mais je croyais qu'il n'avait plus le droit !

John : En effet, il n'a plus le droit de courir mais il voulait vraiment faire cette course ce soir et... Et il m'a remit une très belle somme dont le ''club'' a besoin.

Daryl : Hum... Donc maintenant tu es d'accord de te faire corrompre... Tu prends un mauvais tournant John... Fais attention !

Sur ce, je me retournais et avançais en direction de ma bagnole où un de mes gars m'attendait.

Daryl : Salut. Un problème ?

Mon gars : Non, non, aucun. Des hommes surveillent Mandosa, enfin la future Ortega *clin d’œil*, et tout se passe très bien. Apparemment, elle a déjà recalé une demi-douzaine de mecs et elle est en train de se bourrer la gueule avec son amie Marissa.

Daryl : Joshua n'est pas avec elles ?

Mon gars : Non, il a fait des heures supp ces derniers soirs alors il a préféré se reposer chez lui.

Daryl : Ok. Autre chose ?

Mon gars : Heu oui... Ça ne me regarde pas, mais... Que fait l'italien ici ?

Daryl : Il a payé. Je crois que c'est contre lui que je dois rouler ce soir.

Mon gars : Ah... Faites gaffe Jefe.

Daryl : T’inquiètes pas !

Et il partit, me laissant seul avec moi-même et toutes mes pensées.

23h30. Départ de l'avant dernière course de ce soir. Les deux adversaires partirent en trombe, laissant derrière-eux un immense nuage de poussière mêlé à des gravillons.

23h35. Je me place sur la ligne de départ. Nous démarrerons lorsqu'une poulette voudra bien venirannoncer le début de notre course.

Maccini gara sa Ferrari à côté de ma Lamborghini. Nos deux automobiles Italiennes rouges, sont à l'image exacte des pensées de leurs conducteurs. L'Italien me fit signe de descendre de ma voiture.

Je m’exécute. Je contourne ma voiture pour venir me placer en face de lui, adossé à mon bolide.

Daryl : Quoi ?

Maccini : Je sais que tu es en colère car j'ai corrompu ton cher ami... Mais j'ai mes raisons, enfin MA raison...

Il arborait un ton calme, posé, serein et un léger sourire satisfait... Enfin tout ce qui proclame une confiance en soi débordante et un ego surdimensionné... Je déteste ça...
(Nda : personne n'aime ça Daryl t'inquiètes)

Daryl : Je sais que tu meurs d'envie que je te demande ''quelle raison''... Donc, qu'est-ce qui te pousse à venir ici et à enfreindre une bonne dizaine de loi et de règles mises en place par l’ensemble des gangs d’Amérique ?

Maccini : C'est elle... Je la veux depuis longtemps. Elle a du caractère, elle est magnifique et elle est impitoyable. Elle est forte mais sensible à la fois et j'ai besoin d'elle pour créer ma descendance. Je me fais vieux et je n'ai toujours pas de successeur de pur-sang. Je sais qu'elle ''t'appartiens'' mais j'en ai rien à foutre ! Si je dois te tuer et tuer tous les gens qui sont plus ou moins proches d'elle ainsi que son gang, je les tuerais !

Daryl : Haha ! Mais tu t'entends ?! Tu entends la façon dont tu la décris ?! Tu as BESOIN d'elle ?! C'est pas un bout de viande que tu peux consommer à ta guise ! Elle ne se laissera jamais faire ! Et comme tu as si bien dis, elle m'appartient ! A moi, et moi seul !

Maccini : Elle m'appartiendra si je te tue...

Daryl : Je te tuerais avant.

Mon dos ne touchait plus ma Lamborghini, mon front était maintenant quasiment collé à celui de l'Italien. Chacun essaye de prendre le dessus sur l'autre. Maccini se rapprocha de mon oreille pour me chuchoter.

Maccini : Ce sont mes hommes qui surveillent ta protégée désormais. Ils surveillent également ton frère. Ce serait dommage de me mettes en colère, tu ne crois pas ?

Liés au-delà de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant