Quatre-vingt mille euros || Kylian Mbappé

IX

MALIYAH CHAO

- Elle est partie comme elle est venue, me laissant seule, perdue dans mes pensées, avec ce mal de cœur qu'elle m'a administré...

. Flashback .

J'enfile ma capuche avant de sortir de l'enceinte du bâtiment. Le vent glacial qui accompagne la pluie me procure un frisson dans mon corps entier.

- Eh, Maliyah attends ! me crie une voix dans mon dos

Je me retourne complètement frigorifiée vers celle-ci et aperçoit Kylian.

- Mballet que me veux-tu ?

- Alors, c'est Mbappé déjà, et je ne vais certainement pas te laisser rentrer chez toi à pied. Viens avec moi, je te raccompagne en voiture.

- Tu fais ça avec tes escortes aussi ?

- Mes escortes ? il rigole L'hôtel est le seul endroit où je me retrouve seule avec elles.

- Bien, on se donne rendez-vous à l'hôtel alors, lui souris-je faussement.

Je lui tourne le dos et commence à marcher en direction de l'arrêt du bus. Mais votre footballeur n'est pas de mon avis, puisqu'il me tire par le bras jusqu'à sa voiture.

- Eh ! criais-je Je vais porter plainte pour enlèvement sur parking !

- Je t'en supplie tais-toi ! me pousse t-il à l'intérieur

- Tu leur dis ça à tes escortes ? le regardais-je démarrer

- Roh mais tu vas arrêter avec cette histoire d'escorte ? Tu n'en es pas une, ça te va ?

Je souris gagnante.

- Et puis on va où même ? L'autoroute qui mène à chez moi est de l'autre côté !

- On va pas chez toi là poupée, rigole t-il.

- La police c'est le quinze ou le dix-sept ?

- Mais, tu ne vas pas appeler la police ?

- Mais bien sûr que si, j'suis en train de me faire enlever par un con qui passe sa vie à sourire à sa balle !

- T'es folle en fait, c'est pour ça que tu te rends à l'hôpital plusieurs fois par semaine ?

- Crois-moi que j'aurais préféré être folle. C'est moins douloureux à vivre, dis-je tristement.

...

Nous arrivons devons une sorte d'entrepôt abandonnée. Kylian se gare devant et je m'empresse de descendre de sa voiture.

- On est où ? Tu vas me séquestrer puis me violer c'est ça ?

- Oh non poupée, la seule fois que je te toucherais, ça sera avec ton consentement. On est venu libérer ta colère, dit-il en entrant dans l'entrepôt, moi sur ses pas.