MALIYAH CHAO- Cela faisait maintenant à peu près deux semaines que j'avais commencé mon traitement. J'y allais trois fois par semaine et le seul jour où je le voyais, c'était le mercredi..., me rappelais-je.
. Flashback .
Je remercie le Uber avant de courir jusqu'à la porte du centre hospitalier. Je me dirige directement vers l'ascenseur qui s'apprête à se refermer.
- Non, attendez ! criais-je
Une main se met devant les portes de la machine se qui fait qu'elle s'arrête. Je rentre à l'intérieur et m'apprête à remercier l'auteur de ce geste.
- Bonjour, me dit-il avec ce même sourire.
Je roule des yeux avant de sortir mon téléphone de ma poche et de jouer à Subway surfer.
- T'es sourde ? C'est pour ça que tu es ici ?
- Et toi tu dois probablement être con. J'espère qu'il t'ont trouvé un bon traitement, le regardais-je.
- Je me posais juste la question.
- Casse couille c'est un virus ? Non mais parce que, vous les gars j'ai l'impression que vous l'avez tous.
- Vas dans un micro-onde une minute, t'es froide ma sœur.
- Magalie avait raison, drôle ne fait malheureusement pas partie de tes qualités.
- J'suis peut-être pas drôle mais au moins, je suis sociable moi.
- Pitier sortez moi de là, ralais-je.
- Tu me dis quelque chose... On s'est peut être déjà vu ? Peut-être qu'on se connaît ?
- J'crois pas non !
- C'est donc ça.. tu trouves que je ne t'ai pas assez payé pour ton service ? J'aurais peut être mît vingt euros de plus si tu n'aurais pas mît les dents.
- Pardon ? Attends... quoi ? Tu penses sincèrement que je suis une pute ?
- Dans mon milieu, c'est plutôt escorte que nous utilisons.
- Seigneur retiens moi de ne pas le toucher..., me mordais-je la lèvre.
- Parce que tu n'en est pas une ?
- Mais vas te faire foutre !
- Dommage, je suis sûr que tu ferais une bonne escorte en plus. Ça paye bien j'te jure !
- Ferme ta gueule !
Je tape nerveusement du pied en me mordant la lèvre.
- Et puis pourquoi ce putain d'ascenseur ne monte pas ?
- Il faudrait peut-être appuyer sur le bouton. Tu sais, c'est comme ça que fonctionne un ascenseur, me sourit-il.
Qu'il arrête de sourire tout de suite avant que je le maraboute pour qu'il ne lui reste plus aucune dents.
J'appuie rageusement sur ce foutu bouton et l'ascenseur se met enfin en marche.
Je sors le plus vite de l'appareil quand celui-ci est arrivé au troisième étages en prenant une grande bouchée d'air frais.
- En effet, t'es vraiment pas un escorte. Tu m'aurais glissé ton numéro quelque part. Sachant encore plus que je suis Mbappé...
- Je...
- Maliyah ! Pil poil à l'heure ! me coupe l'infirmière
. Retour au présent .
Amira rigole.
- Tu trouves ça drôle ? Le mec m'a ouvertement dit que je ressemblais à une escorte !
Elle repart en fou rire total.
Elle essaye tant bien que mal de reprendre sa respiration et attrape un mouchoir avant d'essuyer ses larmes.
Non mais je rêve.
- Ouh ! C'est chaud là ! Attends..
- Bah vas-y, je t'en pris, dis-je avec ironie.
-... Donc, si je comprends bien. Tu étais hyper froide avec lui au début ?
- Oui.
- Et tu sais pourquoi ?
- Parce que... il m'énervait ! Avec son arrogance, sa grosse fierté et son sourire en coin là... Je ne pouvais vraiment pas me le voir.
- Non.
- Non ? fronçais-je les sourcils
- Non. Tu vois tout ce que tu viens de me citer n'est pas la raison pour laquelle tu étais comme ça avec lui.
- Quelle est cette raison alors ? me redressais-je
- Tu en voulais aux hommes, certes. Mais, avant ça, tu avais une énorme haine contre toi même. Pourquoi ? Toi seul le sait. Mais, puisque Kylian t'énervait déjà avec son arrogance et tout ce qui va avec, tu en as profité pour déverser ta haine sur lui.
- Comment ça ?
- C'est simple. Tu es une bouteille remplie de haine, de regret, de remord, d'énervement et la liste est encore longue. Kylian a juste ouvert la bouteille avec l'avoir secoué et bah.. forcément, il y a eu du Coca partout.
***
j-2 pour le retour des cours online...
_a_lush
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Quatre-vingt mille euros || Kylian Mbappé
Fanfic« Il me manque une partie de moi ! » lui avais-je dis en pleurant « Je peux te la remettre si tu veux. » m'avait-il répondu « Tu as près de quatre vingt mille euros ? » Il avait rit. Sûrement dû à ma réaction ou à ma question. « Oui, avait-il comm...