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MALIYAH CHAO

- Kylian m'avait fait ouvrir les yeux sur Melya ce soir là, commençais-je.

- J'aime Kylian juste pour ça, je rigole.

- Mais, il m'avait aussi fait ouvrir une autre chose, repris-je.

- Qu'est-ce donc ? demanda Amira

- Une autre bouteille. Mais celle-ci cache des choses beaucoup plus positives. Telle, la confiance, la confidence des choses comme ça. Et... et ça m'a fait bizarre.

- Pourquoi, s'intéresse la psy'.

- Parce que, jusqu'à présent, seule Melya avait réussi à ouvrir cette bouteille.




. Flashback .





- Maliyah, réveille toi ! Il est l'heure d'aller à l'hôpital ! crie ma mère en entrant dans ma chambre avant de tirer les rideaux.

- Mmmh ! grognais-je en plongeant ma tête sous la couette

- Allez, débout 'Liyah ! Je reviens dans cinq minutes, si t'es pas debout tu vas voire, dit-elle en sortant de ma chambre.

Je grogne une seconde fois avant de plonger ma tête dans mon coussin. Je n'ai pas beaucoup dormis cette nuit.

Après notre escapade, Kylian m'a directement ramené chez moi. Le trajet retour s'est fait en silence, je n'avais pas la fois de parler.

Et, depuis ce qu'il s'est passé dans l'entrepôt, je me pose tout pleins de questions. J'ai pas arrêté de réfléchir cette nuit, ce qui m'a empêché de dormir.

- Lève toi 'Aliyah, tu vas finir par être en retard, me dit Elijah en me faisant des papouilles dans les cheveux.

- Mmmh, me frottais-je les yeux.

- Allez, en plus aujourd'hui, on a rendez-vous avec le docteur Goncalves, me sourit-il

- Pitier non..., soufflais-je

...

- Le taux de sucre présent dans ton sang est beaucoup trop élevé Maliyah, me dit le docteur.

- Manger un fondant au chocolat est un drame ? haussais-je un sourcil

- Écoutes Maliyah, il faut que tu comprennes que tu ne peux plus vivre comme avant, me dit mon père.

- Oui, bah ça je l'avait compris. Merci papa, roulais-je des yeux.

- Nous te disons ça pour toi. Mieux tu manges et mieux se passera ta séance. Tu souffriras quelques heures, mais tu seras en parfaite santé pendant quarante huit heures. Alors que si tu manges trop gras, trop sucré ou trop salé, non seulement tu souffriras mais en plus tu souffriras pour rien puisque ta séance aura eu un effet de seulement cinquante pour cent, m'explique le docteur.

...


Je remercie Magalie après qu'elle ait fini d'installer le matériel pour ma séance avant de sortir mon téléphone pour écouter de la musique.

- Salut, me sourit Kylian en s'asseyant sur un tabouret à mon chevet.

Je regarde Magalie derrière qui fait des grands signes qui ont l'air d'être adressés à Kylian.

- Salut, lui rendis-je son sourire avec plus de difficultés.

- Ça va mieux depuis hier ?

- Je te mentirais si je te disais que oui.

- Oh..., dit-il tristement.

- Et toi ?

- Je deviendrais comme Melya si je te disais que j'allais parfaitement bien.

- Tu as le droit d'aller bien tu sais ? rigolais-je

- Je vais bien alors, sourit-il.

- C'est cool alors, dis-je sincèrement.

Un léger blanc s'installe, nous jouons tous les deux avec nos doigts comme deux ados gênés. Je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs puisque je le considère toujours comme un gros con qui a besoin d'un traitement

- Tu sais..., coupe t-il le blanc. Hier, je n'ai pas voulu te blesser ou quoi ou qu'est-ce. Au contraire, je voulais que..

- Ça va, tranquille..., le coupais-je. À vrai dire, ça m'a fait du bien !

- C'est cool alors ! Et... Sinon, ça te dirais qu'on aille manger ensemble après ta séance ?

Je regarde Magalie qui fait des grands pouces en l'air en souriant comme une mongole.

- Oui, pourquoi pas.

...

La serveuse dépose une assiette de pâtes bolognaise devant Kylian avant de déposer mes légumes vapeur sous mon nez.

- Tu vas le dire à Magalie ou au docteur Goncalves si je rajoute du sel ?

- Non, rigole t-il.

- Bien, alors dans ce cas, je vais même mettre du poivre, dis-je en tournant le moulin au dessus de mes légumes vert.

Puis, je commence à manger mon plat comme si je mangeais des frites ce qui a le don de le faire rire.

- Pourquoi t'étais comme ça au début avec moi ? demande t-il finalement

- Comme ça comment ? fronçais-je les sourcils

- Froide, distante...

-... Disons que j'ai connu quelques expériences avec certains hommes qui m'ont poussé à..., jouais-je avec mes brocolis.

- Oh, je vois. C'est vraiment un gros batard celui qui t'a trompé.

- Crois moi que j'aurais mille fois préféré être trompé, jouais-je avec ma nourriture.

- Pourquoi ?

- Cela m'aurait évité d'aller plusieurs fois par semaine à l'hôpital.

- C'est un batard alors celui qui t'a envoyé à l'hôpital.

- Ça, tu peux le dire.





. Retour au présent .



- J'avais passé un bon moment avec lui. J'ai pas arrêté de rigoler pendant tout le repas. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas ris comme ça, qu'à la fin j'en ai eu mal aux pommettes... J'en ai appris plus sur lui et pareil pour moi, enfin, j'suis tout de même resté assez discrète.

- Et ce que tu as découvert de lui t'a plu ?

- Oh que oui, j'ai apprit que tous les hommes ne sont pas tous les mêmes. Des gros con.

***

je vous ai donné pas mal d'indices dans ce chapitre concernant " le cas " de Maliyah, à vous de les déchiffrer !!

_a_lush

Quatre-vingt mille euros || Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant