Chapitre Trois

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                Merci d'être nombreuses à adhérer doucement à mon imagination. J'espère que ce chapitre vous plaira. Le point de vue de Rain apparait pour la première fois dans ce chapitre. A vous de voir si sa façon de penser vous plaît !

                Bonne lecture ! 

PDV HUNTER

        Je me réveille doucement, mon boxer est gonflé. A vrai dire, ma nuit a été assez courte, entre le moment où je suis entré dans mon appart et le moment où je me suis affalé sur mon lit. Il est aux alentours de onze heures du matin et j'ai terriblement faim. Je gagne la cuisine et me sers un bol de café. J'ai besoin de sortir de mon émergement.

        Quand je m'assois à l'une des chaises de bar, je me rends compte qu'un portable inconnu traîne sur le plan de travail. Il me faut un petit temps avant que je ne comprenne qu'il n'est pas à moi. Il est à cette fille, cette fille au bon cul. Je me souviens parfaitement de son cul. Dans sa jupe de none... Comment elle s'appelait déjà ? Un truc avec un R. Rosalie ? Non, c'était plus court. Rrrr quelque chose. Putain c'était quoi ?  

        Rain ? Oui voilà, c'est ça. Rain. Rain Viola. Je me surprends en me rapellant aussi de son nom de famille. C'est rare chez moi.

        Des fragments de la soirée que j'ai passé en sa compagnie me reviennent. Je n'étais pas saoul, mais le temps que mon cerveau regagne ses fonctions, je nage un peu dans mes souvenirs. 

        Je n'ai pas consulté son cellulaire quand je l'ai foutu dans ma poche. J'ignore encore pourquoi d'ailleurs. Mais ça ne fait rien, je vais le faire maintenant. J'espère que cette empotée n'a pas laissé un code dessus. Parce que sinon ce sera très compliqué pour elle de le retrouver. A moins qu'il ne soit doté d'une géolocalisation. 

        J'appuie sur le bouton "déverouillage", et l'écran s'allume. Je suis surpris que la batterie ne soit pas déchargée. Quand j'aperçois qu'il n'y a pas de code pour accéder au menu principal, un léger sentiment de confiance m'atteint. Le fond d'écran est sobre, presque banal. Une photo d'enfant y apparait. Ca à l'air dêtre une fille vu la multitude de vêtements rose qu'elle revêt. 

        Est-ce son enfant ? J'en doute. Rain semblait très jeune. Et vu le ventre plat qu'elle avait, les ravages que peuvent laisser une grossesse n'étaient pas présents. Je lâche l'affaire et me dirige vers ses messages, espérant trouver un numéro qui pourrait récupérer son téléphone. Je n'ai pas envie de perdre plus de temps à m'occuper de ça. 

        Elle n'a pas tant de messages que ça, ce qui m'étonne un peu. J'y vois le nom de sa mère, mais je ne veux pas me confronter à elle. J'ai déjà rencontré plusieurs femmes mûres quand je sortais avec leurs filles, et je sais à qu'elle point leurs espérances sont exagérées, je ne veux pas me charger de ça. 

        J'aperçois le nom d'une fille, Naomi, et je décide de la contacter. Mais seulement après avoir finit mon café.

PDV RAIN

        C'est la troisième fois que je sonne chez Naomi. Il fait froid en ce matin de janvier, et attendre sur la pas de sa porte, ce n'est vraiment pas la meilleure idée que j'ai eue. Quand je me décide à toquer plus fortement sur la porte pour la réveiller, elle décide enfin de m'ouvrir. Elle porte un peignoir sur elle. Ce qui ne m'étonne pas beaucoup. Le dimanche matin, c'est plutôt grasse mat' pour elle. Mais moi je ne suis pas comme ça. J'espère qu'elle ne va pas être trop ronchon.

Hunter (2014)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant