🖼 l'écrivain et le pianiste

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-Raaaah! Non...J'ai pas envie.

Un jeune homme était sur son lit, refusant de se lever malgré que le soleil avait déjà pointé le bout de son nez. Il avait eu, il y'a maintenant un mois, une idée de livre qu'il trouvait sublime, mais le bicolore n'arrivait pas à se remettre à l'écrire. Ils trouvait toutes les excuses possibles et inimaginable : il fait trop chaud, il fait trop beau dehors pour s'enfermer, le livre est déjà bien commencer, il méritait une pause, ou encore que se n'était même pas sur qu'à la fin, le livre ait un succès fou. En bref, la motivation était partie.
Durant toute la matinée, il restait dans son lit à dormir, son ordinateur sur son bureau, loin de lui.

-Je me demande s'il reste des pizzas, j'ai la dalle et j'ai pas envie de sortir. Au pire je commande sur...

Soudain, il se stoppa. Un son venait de la fenêtre. Pas n'importe quel son.
C'est celui d'un piano.

Des souvenirs lui revinrent, celui d'un homme blond dans un beau costard, ces yeux rubis concentré sur ce qu'il jouait, devant un grand piano à queue, sur une scène magnifique où tout un public s'émerveillait en entendant la musique. Il se souvient de ces sentiments: heureux, enivré, fier, amoureux, fou amoureux.
Il se souviendra toujours lorsque son regard croisa celui de son petit-amis, les deux ayant un sourire au lèvre. Après un moment qui leur semblait magique, le blond retourna son regard vers son clavier pour entamer une partie plus difficile du morceau.
Shoto se souvient avoir sortit ses roses et en lancer sur la scène.

« Tu vois! Je t'avais dit que tu étais formidable! »

Il sursauta. Son rideau venait de le chatouiller sous l'effet du vent. Il sourit puis se leva pour l'attacher et leva son volet qui était à moitié fermé. Shoto regarda le paysage qui se dessinait devant lui. Il y avait des bâtiments gigantesques accompagné par un peu de verdure. Il souri, et replongea dans ces souvenirs.

« -2ans?!
-Oui je sais c'est long, mais on peut rester en contact! Je t'aime et je tiens à toi Shoto, certes c'est une grande opportunité pour moi mais je ne veux pas te perdre. On s'appellera chaque soir, on se verra les week-ends et pendant les vacances, quand on auras du temps libre, qu'importe tant qu'on reste ensemble. D'accord ?
-...Bien sur, je t'aime et on va y arriver. Ce n'est pas la distance qui sépare les gens, mais le silence. On va y arriver. J'en suis certain. »

Il rouvrit ces yeux vairons. Le soleil l'éclairait, comme pour lui dire bonjour, et le son était encore là.

Ils n'ont pas tenu.
Ils ont vite perdu contact et cela doit faire 3 mois qu'il n'a plus de ces nouvelles. Shoto n'était pas triste. Juste nostalgique.
Le vent souffla, passant par la fenêtre et tourna une page d'un livre ouvert sur le bureau, l'ordinateur juste à côté. Le bicolore sourit, s'assit et l'ouvra.
-Je me demande ce qu'il fait en ce moment.

4 mois plus tard, dans les librairies, un nouveau livre était sortit. Le jeune écrivain en était fière. Son premier livre. Il en était si heureux! Shoto avait rendez-vous à 14h à la Fnac pour une séance de dédicace. Il eu à peine le temps de s'installer qu'une dizaine de personnes, livres à la main, attendait patiemment. Le bicolore sourit, prit un stylo et lança un « bonjour » à la personne en face de lui.
3h30 plus tard, le magasin allait bientôt fermé et la séance se finissait. Shoto sourit, soulagé de pouvoir bientôt aller se reposer, puis commença à ranger.

-Excusez-moi, je peux avoir une dédicace?

Il se figea. Cette voix. C'est sa voix. C'est lui.
Il se releva et l'aperçu, toujours blond, ces yeux rouges rubis le regardait tendrement, dans un beau costard, un livre tendue vers lui. Celui-ci sourit, pris le livre, le signa et le regarda dans les yeux.

-Bien sur, chère pianiste. Voulez-vous autre chose?
-Eh bien...

Il sortit un bouquet de rose qu'il cachait derrière son dos et le lui tendit.

-Si vous me donniez un peu de votre temps, cela nous permettrait de parler autour d'un verre, qu'en dites-vous ?

Shoto sourit, d'un sourire sincère. Il se leva et lui tendis le livre.

-Avec plaisir, j'en ai très envie, Monsieur Bakugo.

-Je préférerais monsieur Todoroki.

Shoto sourit en prenant le bouquet.

-Tant mieux! C'est à ce nom-là que j'ai signé votre livre!

OS MHA TODOBAKUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant