C'est sur cette musique de Tokyo Ghoul :RE, "Won't Forget you", que m'est venu toute la manière de décrire les scènes de ce chapitre, pour moi c'est un peu la musique du monde "paisible et heureux" à cause de la fin de l'animé, alors je vous conseille de l'écouter en même temps!
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Je faisais mes premiers pas depuis mon arrivé à l'hôpital, accroché au bras de Katsuki pour m'aider quand…
-KIRI !! crièrent en coeur Kami et Sero.
Et ils me prirent dans leurs bras, sous l'oeil blasé de Katsuki.
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Je m'appelle Eijiro Kirishima.
Et j'ai longtemps être traître. Traître de mon lycée, de mes amis, de mes principes.Mais c'est fini! C'est enfin fini.
J'en avais assez d'être ennemi. Ennemi de tout, je préfère de loin être ami. C'est quoi un ennemi? C'est celui qui veut votre mort. Moi je voulais la mort de personne. Sauf de ma mère, je lui avais même souhaité sur le coup de la colère… Mais… Je savais, que plein de gens voulaient ma mort… Ils le savaient juste pas qu'ils me la souhaitaient à moi, mais ils voulaient ça pour les vilains, pour le traître de leur lycée… donc moi. Donc… J'étais leur ennemi, inconsciemment. Et par obligation, ils étaient les miens.
Mais c'est fini maintenant comme je l'ai dis ! Je peux enfin sourire sans que ça soit faux.
Ça faisait quelques jours que j'étais sortis de l'hôpital. Quand j'y suis arrivé, je trouvais ça marrant et triste. Il prenait tous des pincettes avec moi. On aurait dit que j'étais devenu plus fragile qu'un bébé. Il me demandait "Tu as faim?" ou alors "Tu veux aller aux toilettes?" comme si je n'étais plus en état de demander tout seul. Oui j'étais stressé en arrivant, c'est vrai. J'étais paniqué, terrifié, et peu confiant. Mais j'étais pas fou. C'était rien que de la peur, et personne ne semblait le comprendre... Depuis que j'avais parlé avec Katsuki, depuis qu'il m'a rassuré avec cette gentillesse en lui que je ne connaissais pas tant, j'étais capable de sourire, de rire, comme avant. Je ne sais pas si j'étais différent d'avant. Probablement un peu. C'est normal. Les moments où je ne réponds pas, ceux où je me mets à pleurer… Tout ça est nouveau pour ceux qui me connaissaient. Mais je crois que je suis plus où moins resté le même, j'ai trouvé qui je suis.
Puis après, il y a eu la venue de Kami et Sero. Ç'a été difficile au début, car je ne pouvais pas prouver aux médecins que j'allais mieux sans avoir marcher au moins une fois, et Katsuki était la seule personne avec qui j'étais à l'aise et confiant, alors peu d'autres personnes avaient le droit de me voir. Grâce à ça, j'ai été surmotivé à réaliser mes premiers pas depuis le combat contre les vilains, sachant que dès que je réussirait, je les reverrais tous les deux, et même les autres. Finalement, grâce à l'aide de Katsuki, j'ai vite dégourdis mes jambes. À l'instant où je marchais, ma porte c'est ouverte sur Sero et Kaminari qui sont entrés en trombe. Ils avaient réussi à convaincre les infirmiers de les laisser me voir. Pile au bon moment! Alors on avait passé le reste de la journée à parler, à pleurer, et à se serrer.
Le jour suivant, je sortais de l'hôpital. Je suis allé m'excuser à ma classe. J'étais devant eux, devant Mr. Aizawa également… Et je me suis penché en avant. Je me suis juré de ne pas pleurer, pour ne pas être prit en pitié. Je leur ai expliqué toute ma vie. Ils ont bien le droit de savoir ce pour quoi ils ont été en danger. Chacun d'eux a trouvé la force de me pardonner, ils n'ont même pas eu besoin de forcé à vrai dire. Notre professeur principal également a accepté tout ça. J'ai ensuite fais mes excuses devant chaque classe, ainsi que chaque professeurs. Ça n'a pas aidé la réputation de notre classe, certains furent compatissants, d'autres non.
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Le dernier ennemi - KIRIBAKU
FanfictionL'alliance des vilains se répend de plus en plus. Les temps sont graves et agités, sans aucun précédent. Un de ses hommes est infiltré à Yuei, et tout le lycée s'en rend bien compte. Pendant ce temps là, Katsuki Bakugo essaye de comprendre le sentim...