Dark Boy.

XXXVI

J'étais perdue tout se bousculer dans ma tête comme si ma raison et mes sentiments étaient en plein débats. J'ai envie d'y croire à cette énième chance mais rien ne me dit et me prouve que je n'en ressortirais pas brisée une fois de plus.

Moi : Jérémy... même si je le voulais je pourrais pas te dire non j'suis complètement accro à toi mais je pense qu'il nous faut encore du temps.
Jérémy : du temps ? Pourquoi faire ? On en a déjà assez perdu !
Moi : j'ai besoin que tu me prouves plus de choses, je te fais plus autant confiance qu'avant à présent.
Jérémy : tu cherches des excuses parce que tu as peur.
Moi : je cherche pas des excuses...
Jérémy : SI tu veux gagner du temps...
Moi : OUI PARCE QUE J'SUIS TERRIFIÉ !

Un silence très lourd s'installe entre nous on se regarde dans les yeux un court instant avant que je ne décide de sortir de table pour rejoindre ma chambre, avant d'atteindre ma chambre j'entends Jérémy frapper sur la table et jurer par la suite.

Ça doit bientôt faire une heure que je suis dans ma chambre assise à ma fenêtre à observer Jérémy qui est dehors sur une chaise et qui enchaîne les cigarettes. Moi aussi c'est la première que j'aime une personne à ce point là, c'est même mon premier amour, je n'étais jamais tombé amoureuse avant lui, je n'avais jamais ressenti des sentiments aussi forts pour un garçon. Donc moi aussi j'ai peur et j'suis terrifié parce que c'est lui.
J'étais tellement dans mes pensées que je n'avais pas remarqué que Jérémy n'était plus dans le jardin.
Soudain trois coup se font entendre contre la porte, j'ai eu un léger sursaut avant d'autoriser Jérémy à entrer.

Jérémy : tu comptais m'observer longtemps ?
Moi : je savais pas que tu m'avais remarqué je réfléchissais juste.
Jérémy : dis moi !
Moi : de quoi ?
Jérémy : eh bah à quoi tu réfléchissais si tu me regardais c'était forcément à mon sujet je me trompe ?!
Moi : si tu as raison mais...

Il ferme la porte et s'approche de moi, puis colle son front au mien.

Jérémy : pourquoi t'as peur de moi ?
Moi : parce que j'ai déjà trop souffert et tu n'es pas sérieux !
Jérémy : y'a pas que ça continue. Il décolle son front du mien.
Moi : j'ai l'impression d'être lié à toi et de te connaître par cœur mais au final tu es tellement mystérieux que je me rend compte que je ne te connais pas tant que ça parce que tu ne me dis rien, tu peux me dire ce que tu veux je ne saurai jamais si c'est vrai ou....

Il saisi mon cou délicatement d'une main tandis que son autre main est sur ma bouche, je le regarde perplexe avant qu'il approche son visage du mien puis de m'embrasser langoureusement et passionnément, j'en avais des frissons et les battement de mon cœur ne faisaient que d'accélérer. Il interrompt le baiser et plante ses iris noires dans les miennes comme à son habitude.

Jérémy : je me doutes que ça doit être frustrant de savoir peu de choses sur moi mais quand le moment sera venue je t'en dirai plus, mais là tu dois te contenter de ce que tu sais et notamment le fait de ce que t'as ressenti quand je t'ai embrassé et en général y'a que moi qui peut te faire ressentir ça tu le sais et je le sais.
Moi : et toi qu'est-ce que t'as ressenti ?
Jérémy : la même chose que toi, quelque chose d'inexplicable mais qui procure un bien fou, fais moi confiance je ferai de mon possible pour ne pas te décevoir.
Moi : Je sais que personne d'autre me procurera ce que toi tu me procure mais j'ai besoin que tu me le promette.

Un petit silence s'installe avant qu'il ne relève la tête et m'affirme :

Jérémy : je te le promets! Et je te laisserai tout le temps qu'il faudra...

Je le serre dans mes bras, à ce moment je me rend compte à qu'elle point je tiens à lui. Soudain la sonnette retentit.

Moi : qui ça peut être à cette heure?!
Jérémy : chute ! Bouges pas d'ici