12. 👨‍❤️‍👨 🌍

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Le mercredi matin, à son réveil, Enzo se sentit étrange. Il était triste de laisser Fabio seul jusqu'au lendemain et en même temps, il savait que sortir un peu de l'horrible internat lui ferait du bien.
Puisque son colocataire dormait encore, le jeune homme décida de lui laisser un petit mot. Il s'en voulait tellement de la situation dans laquelle le garçon était à cause de lui... Pourtant, il ne se voyait pas le repousser et n'en avait aucune envie, comme si aller droit dans le mur était tout ce qu'il y avait à faire. 

Devant la grille du pensionnat, la mère d'Enzo attendit dans la voiture tandis que Maria couru vers lui afin de l'enlacer

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Devant la grille du pensionnat, la mère d'Enzo attendit dans la voiture tandis que Maria couru vers lui afin de l'enlacer. 

- Amore mio ! S'exclama-t-elle avant de l'embrasser tendrement. 

- Tu vas bien ma belle ? Demanda-t-il, tout sourire.

- Oui ! Je vais rester avec toi jusque demain, ta maman est d'accord... 

- Cool... Lui répondit-il avant de monter à l'arrière de la voiture. Salut, lança-t-il ensuite à sa mère.

- Bonjour, Enzo. 

Les relations entre le garçon et ses parents étaient totalement froides depuis la mort de la petite. Secrètement, ils le prenaient pour responsable et ils ne parvenaient que légèrement à ne pas le montrer. Il le savait et les haïssaient pour ça, leur famille n'en était plus une. Cependant, il devait faire son possible pour garder son calme : il voulait à tout prix que ses parents acceptent que Fabio passe les deux semaines de vacances de Noël avec lui, même s'il n'en avait pas encore parler à ce dernier.

- Comment ça se passe à l'internat mon bébé ? Lui demanda Maria sur le trajet en lui prenant la main. 

- À vrai dire, cette année, c'est plutôt chouette... J'ai un coloc' avec qui je m'entend très bien... D'ailleurs... Maman... Il est supposé rester à l'internat pour les vacances de Noël et je m'étais dis que ce serait super s'il pouvait venir chez nous... 

- C'est le garçon homosexuel dont tu as parler à Maria ? Demanda la mère, assez étonnée que son fils fasse preuve d'une aussi grande ouverture d'esprit.

- Oui, il s'appelle Fabio. 

- Je suis étonnée que tu te sois fait super pote avec un gay... Sourit Maria. 

- Je ne vois pas ce que ça change... Lui répondit-il en regardant par la fenêtre du véhicule.  

- Je verrai ça avec ton directeur demain matin. Je ne suis pas contre, finit par répondre la maman qui voyait ça d'un bon œil puisqu'il l'a laisserait tranquille pendant les vacances en passant son temps avec son ami. 

- Mais heu, et moi ? Je pensais qu'on passerait les vacances ensemble, amore mio... Intervint Maria, l'air déçue.

- J'ai pas dit que tu ne pouvais pas venir, si ?! Répondit sèchement le jeune homme.

- Enzo... Détends toi, ça va ! Ok, on passera nos vacances à trois... Finit-elle par dire en secouant la tête.

Une fois à la maison afin qu'Enzo puisse se changer pour l'enterrement, son père ne daigna pas lui dire bonjour et c'était tant mieux, au moins, il n'auraient pas à faire semblant de s'aimer. Maria suivit le garçon jusque dans sa chambre et alluma un joint en le regardant se déshabiller. 

- Ce corps m'a terriblement manqué ! Sourit-elle en lui touchant le sexe par dessus son boxer.

- On va à un enterrement là, tu pourrais te retenir deux secondes... Dit le garçon en retirant la main vicieuse de la demoiselle.

- Enzo, t'es froid, merde ! 

- Désolé, je suis juste pas bien... Revoir mes parents me fait tout le temps le même effet... Viens dans mes bras, ma puce. 

La journée se passa dans un ennui absolu. Toute la famille était réunie et tous faisaient semblant de s'adorer alors qu'ils ne se voyaient qu'aux enterrements. Les liens familiaux ne voulaient rien dire chez eux et tous se fichaient en temps normal de la défunte.
Une fois de retour à la maison, ils se mirent tous à table dans le silence et mangèrent dans une ambiance glaciale. 

- On va monter, mon ange ? Lui demanda Maria, mal à l'aise devant cette famille déchirée.

- Oui, je ne voudrais pas déranger plus longtemps ce qui me sert de parents. 

Les parents ne bronchèrent pas, ce n'était de toute façon pas la peine. Ils avaient un devoir envers lui, celui de le nourrir et d'accepter sa présence de temps en temps et cela en restait là. Pour se sentir moins mal, ils lui donnaient tout ce qu'il voulait, même si ce qu'il voulait s'appelait marijuana, ce n'était finalement pas si grave. 

En haut, Enzo et Maria prirent une douche ensemble et filèrent au lit ensuite. 

- Alors, le pédé va venir à Noël, hein... J'en reviens toujours pas... Ne put-elle s'empêcher de dire. 

- Il s'appelle Fabio et c'est la seule personne qui arrive à me faire supporter ma vie alors arrêtes de parler de lui comme ça, Maria ! Répondit sèchement le bellâtre.

- Sympa pour moi ! S'exclama-t-elle.

- Tu n'es pas là, toi, dans l'internat !

- C'est de ma faute peut-être ?!

- Je ne dis pas ça ! Je te demande juste de respecter mes choix et de ne pas parler de lui comme ça !

- Bon, si ce type arrive à te faire supporter ta vie, je suppose que c'est parce qu'il est quelqu'un de génial alors j'ai hâte de le connaitre ! Finit-elle par dire afin d'apaiser les tensions.

- Il est super, tu verras... 

- Oui, ça va, j'ai compris. 

Maria fit ce qu'Enzo craignait, elle éteignit la lumière et se mit totalement sous la couette, à la recherche du pénis de son petit-ami. Pouvait-il lui dire non ? Devait-il trouver une excuse ? Ce n'était pas elle qu'il avait l'impression de tromper mais... Fabio. Et ça, ça voulait bien dire que sa vie partait vraiment en vrille. 

La jeune femme se mit à lui faire une fellation tandis qu'il préféra fermer les yeux et tenter de ne penser à rien. Elle décida ensuite de s'asseoir sur son membre et fit ses vas-et-vient de haut en bas sans l'aide de son copain, jusqu'à ce qu'il éjacule à l'intérieur d'elle.

- T'étais pas particulièrement chaud, hein... Je t'ai connu plus... Animal ! Regretta-t-elle une fois couchée.

- C'est pas toi qui dors dans un pseudo-lit qui te casse le dos chaque soir... J'ai mal partout, c'est juste horrible. Puis t'as eu ta dose de foutre, c'est le principal, non ? Répondit froidement Enzo en se sentant étrangement mal.

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Fabio, Enzo & Le MondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant