19. 👨‍❤️‍👨 🌍

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Si le tour qu'ils avaient fait à vélo n'avait pas eu l'effet escompté, - il était supposé leur rendre leur bonne humeur - le diner du soir n'en fut pas moins énervant. Les spaghettis bolognaise eurent un goût amer dans la bouche de Fabio et pour cause, Maria ne s'avouait pas vaincue malgré la froideur dont avait fait preuve son petit-ami quelques heures plus tôt.

Assise en face d'Enzo, elle souriait en lui faisant du pied sous la table. Elle le désirait, c'était plus fort qu'elle. Peut-être qu'autrefois, il aurait aimé ce petit jeu mais ce soir, le jeune homme trouvait cela exaspérant, même s'il tentait de faire bonne figure.

- Mon cœur, on peut jouer à la belle et le clochard ? Allez, juste un baiser avec le spaghetti... Fabio, tu peux prendre une photo tant qu'on joue la scène ? Demanda-t-elle, tout sourire.

- Tu veux dire le beau et la clocharde ? Rit Enzo.

- Enzo ! On ne traite pas sa reine de cette façon, s'amusa-t-elle, son pied allant dangereusement sur ses parties intimes tandis que personne ne se doutait de rien.

- Ok, je prend la photo... Dit Fabio en gardant un calme impressionnant.

Alors que le couple joua la scène, il prit la photo, Dieu qu'ils étaient beaux tous les deux... Maria avait cette fraîcheur dans le visage qu'il n'oublierait probablement jamais et pour cause, il la trouvait répugnante de beauté. Fabio comprenait pourquoi Enzo l'avait choisie comme petite-amie avant de le connaitre à lui.

- Qu'ils sont mignons... Sourit le père, qui semblait revivre petit à petit.

- On devrait se fiancer lui et moi, j'attends toujours ! Lui répondit la belle.

- Vous êtes encore trop jeunes, Maria, crois moi, dit Katarina en regardant Fabio.

La maman se demandait ce que ressentait le garçon à chaque fois que quelque chose se passait ou se disait, Dieu qu'il devait souffrir de jalousie...

- Bon, on va sortir de table nous, sourit Maria. On va dormir...

- Dormir ? Il est seulement vingt heures ! Dit la maman.

- Vous savez ce que je veux dire, Katarina, on a besoin d'un moment d'intimité...

- Maria... Je t'ai dis que nous avions envie de regarder la télévision, Fabio et moi... Lui répondit Enzo, embêté.

- Ne regardez pas à moi. Je suis fatigué de toute façon... Je pense que je vais aller dans la chambre d'amis et dormir. Ça doit être le vélo... Dit Fabio en tentant de rester souriant.

- En voilà une bonne idée, s'amusa Maria. Bon, à demain mes chers beaux-parents. Salut Fabi, dors bien. Ça ne te dérange pas que je t'appelle Fabi ?

- Heu, non, pas de soucis...

Fabio monta les escaliers et alla dans la chambre qu'on lui avait attribué. Il décida de se coucher malgré le fait qu'il ne soit absolument pas fatigué. Que pouvait-il faire d'autre ?
Le garçon prit son GSM en main et décida de regarder après le Facebook d'Enzo. Même s'il ne l'avait pas dans ses amis, il pu y voir une dizaine de photos où il posait avec Maria, ils avaient l'air tellement heureux que cela en était dégoûtant.

Fabio jeta son téléphone à ses pieds et décida de fermer les yeux, que faisait-il dans cette maison avec ces gens ? Il se posait la question, plus que jamais. Il était de trop, point.

Dans la chambre du couple, Maria décida de se déshabiller complètement avant de se mettre au lit. Elle était bien décidée à faire l'amour à son petit copain. Mal à l'aise, le garçon décida de prendre la bouteille de Vodka qui l'attendait patiemment sous son lit et il alluma un joint, peut-être que cela l'aiderait à faire ce dont il n'avait pas envie. Est-ce qu'il trompait Fabio en faisant l'amour à sa petite-amie ? Dans sa tête, c'était le cas.

Enzo, qui commençait à sentir les effets de ses addictions se décida à la rejoindre sur le lit après s'être mit totalement nu à son tour. Il regarda la jeune femme et pria pour que les choses s'arrangent d'elles-mêmes, car lui était impuissant face à la situation. Ou peut-être était-ce une excuse qui justifiait le fait qu'il n'osait pas passer le cap et assumer sa relation avec Fabio.

Après avoir fait l'amour, le couple alluma la télévision et c'est la série Élite qu'ils décidèrent de regarder, comme au bon vieux temps, lorsque personne ne s'immisçait entre eux.

- Carla est une belle grosse salope, mais j'adore ! Sourit Maria en regardant le téléviseur.

- Les plans à trois, c'est son truc !

- C'est excitant, elle a raison !

- Hein ? Je ne pensais pas que c'était ton truc à toi par contre... S'etonna Enzo..

- C'est juste une série, je parle pas de le faire dans la vraie vie... Répondit-elle en haussant les épaules.

- J'espère bien... Quoique, on a un ami dans la chambre d'à côté...

Alors là, il n'avait pas voulu dire ça. Non, il n'imaginait pas une seule seconde un plan à trois entre eux, et évidemment, Fabio le tuerait s'il l'entendait dire une chose pareille.

- Deux bites rien que pour moi ? Dit-elle en passant sa langue sur ses lèvres.

- Maria, tu es vulgaire, S'amusa-t-il.

- Mais bon, ton pote est gay, ça ne marcherait pas...

- Mais de toute façon, c'était pour rire !

- Ouais, ouais, pour rire... Sourit-elle. Donne-moi une gorgée de Vodka. J'ai terriblement soif. Et chaud, aussi.

- On vient de baiser ! Comment tu peux déjà être chaude ? Demanda sincèrement Enzo.

- C'est sûrement parce que j'ai toujours eu envie de lécher deux pénis en même temps.

La jeune femme commença à se toucher les seins en fermant les yeux afin de le faire réagir. Elle avait chaud, oui, c'était très clair.

- Maria, arrête ça ! C'est gênant !

- Tu n'as jamais eu envie de lui sucer la queue peut-être ? Il en crève d'envie, lui, ça se voit... Dit-elle, sérieuse.

- Je sais pas ce que tu imagines mais...

- Mais ? Le coupa-t-elle.

- Mais tu devrais arrêter de boire... Dit-il, mal à l'aise.

- Tu lui demanderas s'il veut essayer avec une belle jeune femme comme moi... Les vagins, il n'aime pas parce qu'il n'a jamais goûté...

- Dors. Espèce de folle.

- C'est les effets de la série je crois, rit-elle. Je plaisantais, tu es tout rouge mon pauvre !

- Ouf ! Non mais tu m'as fait peur !

Enzo, même s'il ne se l'expliquait pas, imaginait la scène malgré lui. Un plan à trois, il trouvait ça extrêmement excitant. Mais ce n'était pas possible, bien sûr. Et puis, Fabio n'accepterait jamais, pire encore, il fuirait la maison.
Mais il n'y avait rien de mal à imaginer sa petite-amie sucer son pote tandis que lui le prendrait avec force, si ?

- Putain Maria, je crois que je suis déchiré.

- Ça, quand on passe sa vie à boire et à fumer... Je vais m'en fumer un moi aussi tiens. Dors toi !

- Je ne suis pas fatigué, répondit-il.

- Je parle à ta queue.

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Fabio, Enzo & Le MondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant