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I will go to wherever you are

ℋ𝒶𝓇𝓇𝓎

Nous sommes allongés dans son lit. Sa tête repose sur mon torse et mes bras sont autour de lui. Mon bras gauche lui carresse doucement son épaule nue et ma main droite est enlassée avec la sienne. Nos jambes sont entremêlées et la couette nous recouvre jusqu'au bassin.

Je ne sais absolument pas quelle heure il est, mais Johannah et Mark sont allés se coucher il y a quelques heures désormais. C'est un rituel entre nous : s'allonger, se câliner, s'embrasser et discuter durant des heures jusqu'à ce que l'un de nous deux s'endorme dans les bras de l'autre. Un rituel que j'aime et qui m'avait manqué.

Je sens que Louis veut plus que des câlins et des bisous mais, même si j'en meurs d'envie, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Si bien que, lorsqu'il me touche le torse de sa main libre pour descendre plus bas, je l'arrête gentillement. Je sais qu'il déteste ça mais je ne préfère pas aller trop vite, sachant que nous sommes ensemble seulement depuis quelques heures à peine...

Immédiatement, il souffle et se détache de moi.

« Lou...tu sais que j'en meurs d'envie mais...même si je le veux aussi,je ne veux pas aller trop vite ! Je veux faire les choses bien et y aller doucement.
On vient à peine de s'expliquer, tu crois pas que c'est un peu tôt pour ça ? »

Il se rembrunit puis me sourit et finit par se remettre comme il était. Un long silence s'ensuit jusqu'à qu'il reprenne la parole :

« Hazz ?

-...Oui?

- Comment ça va se passer, à partir de Lundi quand on devra reprendre nos vies avec la tournée, les managers et tout ça ? »

J'étais sûr qu'à un moment, il allait me l'a poser cette question.

« Lou...bébé..écoute moi d'accord ? »

Je relève son menton puis poursuit:

« Peu importe ce qu'ils nous disent ou nous demandent, j'assumerais ma relation avec toi. Si je le pouvais, je le dirais au monde entier mais, tu sais bien que c'est impossible. J'en ai marre qu'ils gâchent nos vies, j'en ai marre que nos émotions soient commandée et encore plus que notre relation soit planifiée.
À partir de maintenant, j'en ai plus rien à faire de ce qu'ils peuvent penser et encore plus de leurs réactions. Ils nous ont séparer une fois, pas deux. Je t'aime, Lou. Je le jugerais devant Dieu si c'était la solution pour être tranquilles. »

Suite à notre deuxième ou troisième déclaration de la journée, nous nous embrassons et nous calinons.

« Tant qu'on y est, y'a un jour, ils m'ont dit quelque chose qui m'a vraiment blessé mais je n'ai jamais voulu te demander si c'était vrai, je vais te répéter mot pour mot ce qu'ils ont dit :

>"Depuis 4 ans que nous te répétons de laisser tomber Louis, entre vous, il ne se passera jamais rien ; nous lui avons déjà dit qu'il fallait arrêter ces mascarades et il nous a comfirmé qu'il ne se passait rien entre vous"
Je me souviens très bien ce jour-là, je les ai cru, comme un idiot mais donne moi ta version, s'il te plait ! »

Je vois rouge lorsqu'il me raconte cela, je sais que c'est vrai parce que j'ai une confiance aveugle en Lou et je sais que jamais il me mentira. Quels connards ! Je me battrais bien avec eux en ce moment mais cette journée se déroule jusque-là pour le mieux avec mon bébé à mes côtés alors je ne les laisseraient pas gâcher ce moment. Je leur ferais la misère : ces gens là méritent d'être jeter en enfer et brûlés vif !

Pour le moment, voyant que Louis me regarde avec son étincelant regard de bébé, je met mes envies de meurtres de côté et me reprend :

« Non, bien sûr que non ! Tu sais très bien que c'est faux ; tu aurais dû le savoir à ce moment là déjà.
Je vais te raconter ce qui s'est passé ce jour-là : je rentrais d'un week-end avec Gemma, je venais d'arriver au studio pour déposer quelques affaires quand j'ai vu Simon entrer et me demander de le suivre car "il avait quelque chose de très urgent à me dire". Alors, je l'ai suivi, comme un bon vieux toutou, il m'a fait entrer dans son bureau et m'asseoir. Il y avait John avec, ils m'ont tous les deux regardé et ils m'ont demandé si il se passait quelque chose entre nous, j'ai répondu que ça ne les regardait pas et que ça restait entre nous. Ils m'ont dit :

"Harry, on te prévient ! Quoi qu'il se passe entre Louis et toi, vous arrêtez ça immédiatement ! Des histoires de cul, tu peux en avoir tout le temps mais pas avec un membre du groupe ! On peut appeler Kendall et dans la demi-heure qui suit, elle sera là mais t'arrêtes immédiatement ces parties de jambes en l'air avec Tomlinson et tu deviens Harry Styles des One Direction que toutes les fans aiment, pas Harry Styles le PD qui saute sur tout ce qui bouge c'est compris ? Si on te voit encore une fois ne serait-ce que lui adresser la parole, on prendra des initiatives pour le moins...déplaisante, c'est clair ?"

Non mais sérieusement, ils nous parlent tellement mal ! Ils ont oubliés que c'était grace à nous qu'ils avaient un job, et grâce à nous qu'ils pouvaient se permettre d'acheter une maison à leur enfants

2 semaines après, il était viré. J'avais fait un compte rendu à la production au-dessus du management, une sorte de " patron du patron" si vous voulez ; j'avais expliqué qu'il s'était montré horrible avec des menaces verbales, qu'il nous respectait pas et qu'il avait dépassé les limites.
Alors qu'au final, il ne faisait que ce que Modest! lui demandait.

« Ils m'avaient menacés d'embaucher des étudiantes de premières années pour jouer les petites copines, histoire que cette histoire de "Harry Styles le PD" cesse, mais tu sais quoi ? Je les emmerde. Je sais ce que je vaut et je suis pas un "PD" ça veut dire quoi ça déjà, hein ? Je suis bisexuel, et alors ? Qu'est-ce que ça peut bien leur foutre à ces imbéciles qui obéissent à tout ce qu'on leur demande ? »

Voyant que je m'énerve vite lorsqu'il s'agit d'eux, Louis me prend directement dans ses bras et m'embrasse.

« Hazz, pour une fois c'est moi qui vais parler d'accord ? On s'en fou, on s'aime et on les emmerdes d'accord ? Le principal c'est nous. Tu m'aimes ? (je fais oui de la tête)
Moi aussi. Et c'est tout ce qui compte. On vit notre histoire, on s'envoit en l'air lorsque ça nous chante et ils ont rien à dire. Même si ils nous embauchent des filles pour jouer nos copines, on sait qu'on s'aimera toujours et quoi qu'il arrive, je serais avec toi. Okay ? Je t'aime, amour. »

On s'embrasse, on se câline, on se fait des papouilles et on finit par s'endormir : ensemble. Dans les bras l'un de l'autre en ne formant plus qu'un.
Ce n'est plus : Harry Styles et Louis Tomlinson, c'est Larry Stylinson.

We Can't Explain That | TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant