chapitre 10

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Stanislas Volk et sa gouvernante, une domestique, à un dîner de charité.

Pourquoi emmener une domestique à un dîner aussi important ?

Y aurait-il plus de femme en Russie ?!

En voyant de tel titre sur les pages de ces articles, il était dans une colère noire

Comment pouvaient-ils traîner le nom de celle qu'il voyait comme une mère ?

- Calme-toi, j'ai déjà appelé tes avocats pour porter plainte contre ce magazine, ils fermeront, dit Anton, aussi énervé qu'on puisse traîner le nom de la femme qui comptait le plus dans leur vie à tous les deux

- Tu l'as vu ? Demanda Stan à Anton en appréhendant la réaction de cette dernière

- Oui, elle demande de rester calme et n'en veux à personne, tu la connais... marmonna-t-il

- Occupe-toi de cette affaire et veille à ce qu'ils n'écrivent plus jamais de leur minable vie, rugit Stan

- J'y veillerai personnellement ne t'inquiètes pas

- J'irai lui parler tout à l'heure, je crois bien qu'elle doit être en train de se reposer et elle n'est pas du genre à prendre les journaux pour les lire, dit Stanislas en répondant à la question silencieuse de son vieil ami

- Bien.



(...)





- As-tu vu les nouvelles ?

- Non, qu'y a-t-il ? Demanda Elina à Arabelle

- Regarde toi-même

Elle était choquée. Elle qui croyait que c'était sa mère tellement ils avaient l'air proche

- Il doit être comment à ton avis ? Demanda-t-elle à sa meilleure amie

- Heyyy c'est qu'elle s'inquiète pour son Apollon madame coq... dit Arabelle de sa voix taquine faisant rire légèrement Elina qui s'inquiétait vraiment de son état actuel

Elles partirent toutes les deux au boulot


Quatre jours étaient passés et elle n'avait aucune nouvelle de lui. Il n'était pas venu au supermarché.

Elle commençait à croire qu'il était retourné en Russie et se mit à maudire ces foutus journalistes, qui n'avaient pas leurs langues dans leur poche.

Elle se réveillait chaque nuit depuis le dîner en sueur, transpirant de partout avec des rêves plus érotiques que les précédentes.

Ses cauchemars de depuis cinq ans avaient été remplacés par des rêves érotiques avec un homme qu'elle ne verra peut-être plus jamais.

En se réveillant ce matin-là, Elina vit un animal qui ressemblait plus à un p'tit chien abandonné et qui aboyait faiblement.

Elle se mit à marcher lentement pour ne pas effrayer l'animal jusqu'à voir une grosse boule de poils derrière

Elle comprit alors qu'une voiture avait renversé cette dernière et vue les mamelons, elle comprit que c'était la mère du p'tit toutou qui se trouvait en face d'elle.

Il était si triste qu'elle le prit vu qu'il n'y avait personne et que c'était derrière sa maison.

Elle enterra la maman de ce dernier et alla avec lui chez elle. Toute façon, c'était trop vide et elle était sûre qu'Arabelle n'allait pas refuser

Elle lui donna un bain vu comment il était et se trouva toute mouillée quand il se secoua.

Elle ne savait si c'était un mal ou une femelle, mais promis de l'amener l'aprèm chez le vétérinaire vu qu'il s'était assoupi après avoir mangé.



Le soir, elle était assise sur le canapé avec son toutou en main, le caressant en regardant la télé lorsque Arabelle entra.

- C'est à qui ce p'tit chien awnnnn, il est trop mignon

- Je savais que tu allais l'aimer

Elle lui raconta comment elle avait rencontré son p'tit toutou, puis elles allèrent se coucher, mais cette fois, elle n'arrivait pas à dormir et vu que demain commençait le weekend, elle se prit à faire un peu de ménage à cette heure de la nuit, puis son téléphone sonna.

Qui peut bien appeler à cette heure, se demanda-t-elle en répondant.


C'était un numéro inconnu

Elle ne parlait pas vu que c'était cette personne qui l'avait appelé. C'était elle qui était censée parler, pas elle Elina. Puis au bout de cinq secondes, elle entendit

- Bonsoir Elina...

Cette voix rauque et cet accent, elle devint toute pâle avec des frissons se demandant comment il avait fait pour avoir son numéro.



Stan était tellement débordé entre les sorties détente, les documents à signer et les dîners chez ses collaborateurs grecs qu'il n'avait pas eu du temps, donc avait demandé à son détective de faire des recherches sur Elina Martinez

Elle avait des diplômes, perdue ses parents dans un accident à 19 ans, elle en avait maintenant 24, ni enfant, ni mari, habitant dans le quartier voisin avec sa meilleure amie dont il connaissait le père.

À part ça, rien d'autre sur elle, mais à présent, il avait son numéro, son adresse et même son email.

Il venait de les recevoir et donc n'avait pas mis du temps pour l'appeler même s'il se faisait tard, espérant qu'elle ne dorme pas.

Elle répondit après la quatrième sonnerie, mais ne parlait pas et il se demandait pourquoi avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas son numéro.

- Bonsoir Elina

Silence total à part les respirations saccadées qu'il entendait, il aurait pu dire qu'il n'y avait personne à l'autre bout du fil

- Elina, vous m'entendez ?

- Euh. Oui oui... comment... euh.
Comment avez-vous fait pour avoir mon numéro vu que je ne vous l'ai pas donné ?

Cette douce voix l'avait manqué, il faut reconnaître

- C'est un secret et les secrets ça reste secret, dit-il.
Ça va vous ? On peut se tutoyer ?

-Euh. Oui pourquoi pas si ça ne vous gêne pas bien-sûr... répondit-elle

C'est un peu subit mais bon ..

- Ça fais un bout de temps que je ne t'ai pas vu Elina

Sa voix était si rauque et chaude avec cet accent à en excitée plus d'une

- Il faut dire que je ne vou.. t'ai plus revu. Je me suis dite que tu étais peut-être rentré en Russie

- Et bah non, je semble toujours pas loin, juste dans le quartier voisin, souffla-t-il dans un murmure

- Ce n'est pas commode d'appeler à cette heure, vous savez ?

- Je le sais, mais j'avais envie d'entendre ta voix, il faut dire que ça fais quatre jours et les seules fois où j'ai pu l'entendre c'était à ton boulot et lors de ton discours au dîner

- Mais pourquoi m'appeler alors qu'on se connait à peine, on a échangé pas plus de 3fois

- Et j'ai aimé cela, répondit-il

À l'entente de cela, elle eut la chaire de poule. Il faut dire qu'elle en aura pour son compte de frisson et monté d'adrénaline avec lui

- Pourquoi tu ne dors pas à cette heure Elina ? Demanda-t-il doucement. Sa voix était devenue si rauque qu'il avait du mal à reconnaître sa propre voix

- Je n'ai pas vraiment sommeil

- Ça tombe bien. Moi non plus...

Le Milliardaire Russe Et La Caissière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant