chapitre 28

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Il descendit lorsqu'il la vit arrêter à l'intérieur de la cour avec un pistolet pointé sur l'un de ses gardiens.

- Ivan, laisse-moi te parler et ensuite si tu ne veux plus m'entendre, je comprendrai, mais laisse-moi au moins t'expliquer... Dit celle qui se présentait comme sa mère

C'était elle avec ses cheveux roux courts. Elle avait pris de l'âge, mais était toujours aussi belle comme sur les photos. Elle portait un tailleur qui lui allait vraiment

Il lui fit signe de passer devant comme pour la conduire.

Plus vite ça commencera et plus vite ça finira pour pouvoir rejoindre Elina

Ils entrèrent dans son bureau d'où il referma précieusement la porte

Il alla s'installer en lui permettant d'en faire autant sur la chaise qui lui faisait face

- Alors ? Plus vite, tu commenceras et mieux ça terminera... dit-il calmement en la regardant

- Je suis vraiment heureuse de te revoir, tu ne peux pas savoir depuis combien d'années

- Trente ans. Ça fait trente ans... répondit-il de but en blanc

- Je sais et c'est pour cela que je suis ici

Il la regardait toujours sans mots, dit

- Je n'ai pas demandé à partir, tu sais ? Moi et ton père ça n'allait plus et on avait divorcés avant même que je ne sache que j'étais enceinte.
Il m'a donc imposé de rester afin qu'il récupère son enfant et que je m'en aille après, où bon me semblait.

- Sottise ! Siffla Stanislas sur les nerfs en reprenant.
Tu m'as abandonné avec mon père, sachant très bien qu'il commençait à vieillir juste pour pouvoir te pavaner. Tu n'as eu aucun remord face à moi ni à lui en nous abandonnant tous les deux. Il t'aimait lui ! Chaque soir, il regardait vos photos et s'endormait avec une de tes cartes en main. Il souffrait et j'étais le seul qui lui redonnait le sourire, tu étais où toi durant tout ce temps ?! Ein ? Tu étais où quand il est décédé, me laissant seul au monde ?! Tu sais comment j'ai souffert pour être ce que je suis aujourd'hui ? Non ! Alors ne vient pas me raconter du n'importe quoi !

- Ne me parle pas ainsi, je suis encore ta mère Ivan !

- Ma mère est morte depuis mes cinq ans... dit-il calmement en la regardant droit dans les yeux tandis qu'elle se passait une main dans les cheveux

- Non et tu sais très bien que c'est faux... dit-elle la larme aux yeux

- Que me veux-tu ?

- Juste que tu me pardonnes. J'ai commis une erreur, mais tout le monde en fait, tu sais ? Je ne voulais pas, mais je ne ressentais plus rien pour ton père. Ça ne pouvait pas continuer ainsi. Pardonne-moi, je t'en supplie mon garçon... dit-elle en larme en lui prenant la main pour l'embrasser

Il ne savait pas si elle disait vrai, mais n'allait pas tarder à le savoir avec son détective privé

- J'ai compris et je verrais bien. Pour le moment, je ne sais pas quoi t'exprimer

- Prend ton temps, mais ne m'oublie pas, je suis là pour le moment dans ton pays

- Où vie tu ? demanda-t-il pour savoir

- Dans un quartier pas trop loin d'ici... répondit-elle

- Non, où vie tu normalement ? Demanda-t-il

- En France, à Paris... répondit-elle en souriant

- Okay, quelqu'un te dépose ou tu repars seule ?

- Je suis venue avec ma voiture ne t'inquiètes pas

- Bonne fin de journée alors... dit-il en se levant pour la raccompagner

- Je suis contente de t'avoir enfin parlé ...

Il ne dit mot, préférant la raccompagner jusqu'à dehors où elle s'excusa près des gardes pour ses menaces et partit.

Il ne savait pas quoi penser, mais il verra d'abord où et ce qu'elle faisait durant toutes ces années d'absence. Ensuite, il avisera. Pour le moment, il devait rejoindre sa princesse

Elina une demi-heure plus tard l'attendait, mais il ne revenait toujours pas. Elle se leva et regarda dans le miroir.

Elle voulait être plus présentable et plus accueillante à son retour donc alla dans la salle de bain où elle prit une douche chaude avec éternellement son gel à lui.

Elle aimait ça.

Elle alla voir dans son énorme penderie et vit ce qu'elle cherchait : Les sous-vêtements qu'elle avait achetés avec Arabelle

Elle prit le deux pièces noirs qu'elle avait choisis en premier et défit ses cheveux. Elle mit une petite robe de chambre rouge là-dessus et l'attendait tout simplement, espérant qu'il aime ce qu'elle avait mis pour lui.

Une dizaine de minutes plus tard, il entra.

Elle releva les yeux sur lui pour le voir adossé à la porte, la déshabiller du regard comme ce n'était pas permis.

Il s'approchait d'elle alors qu'elle se levait pour reculer. Elle aimait bien faire ça pour l'embêter et quand il se rendit compte de cette petite robe rouge qu'elle portait, un son rauque sorti de sa gorge.

Il s'approcha à grande enjambée d'elle tandis qu'elle était près du mur derrière, près du lit. Il la coinçait sur le mur là, en caressant ses joues de ses mains alors qu'elle inclinait sa tête pour profiter de ce toucher.

Il posa ses mains dans son dos en enlevant tout doucement la fermeture de cette petite robe et quand la robe tomba et qu'il vit les sous-vêtements qu'elle avait mis, il s'arrêta en lui demandant de faire un tour sur elle.

Ce qu'elle fit.

- Tu veux me rendre fou, n'est-ce-pas ? Demanda-t-il en fonçant directement sur ses lèvres sans lui laisser le temps de répondre, mais elle s'écarta de lui

Voyant son regard interrogatif, elle sut qu'il était un peu énervé, mais fit comme si de rien était et alla jusqu'à la porte où il la suivait comme si elle le tirait avec un fil en ne ratant rien du spectacle que lui offrait ce corps divin

Dans ces lingeries, elle était sexy à en mourir. Il avait une érection si douloureuse qui ne demandait qu'à retrouver sa maison.

Elle ferma la porte à clé alors qu'il se rapprochait à grand pas d'elle. Elle voulait jouer et même se surprenait à faire ce qu'elle allait faire. Elle pouvait sentir son souffle derrière elle et donc se retourna pour le voir et elle eut un hoquet suivi de frisson.

Il la regardait comme s'il allait la dévorer entièrement et c'était peu de le dire. Elle le déshabilla du regard en tombant sur son membre dressé à travers son pantalon

- Assieds-toi sur le lit... souffla-t-elle dans son oreille tout en posant ses mains sur ses pectoraux

Il ne se fit même pas prier qu'il exécuta. Il savait ce qu'elle allait faire et cela étira ses lèvres, pressé qu'elle commence

Elle le vit s'asseoir et le regarda tout excitée. Il était près ? Eh bah, elle aussi... se dit-elle

Le Milliardaire Russe Et La Caissière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant