- On part dans une heure, chérie... avait dit Stanislas se dirigeant dans son bureau
Chérie ! Il m'a appelé chérie!! Se Dit Elina en sautillant sur le lit avant de voir la tête moqueuse de Stanislas à l'encadrure de la porte.
Grillée encore une fois... pensa-t-elle en se cachant sous le drap en entendant le rire de gorge qu'avait émis Stanislas avant de partir
Elle sortit la tête doucement pour s'assurer qu'il était réellement parti en soufflant de joie tellement ce surnom l'avait mis dans une joie sans nom.
Allez, je vais faire nos bagages ! Nos... et si je le lui demandais avant ?
Elle prit donc le chemin de son bureau qu'elle trouva grâce à Vasilis
- Toc toc
- Entre Elina
Vu l'interrogation sur son visage, il savait qu'elle se demandait comment il avait su que c'était elle, mais c'est lui qui devait se demander ce qu'elle faisait là.
- Viens par là... dit-il en lui tendant la main, ce qu'elle fit sans hésiter
Il la fit asseoir sur ses cuisses en caressant les siennes
- Comment tu as su que c'était moi ? Demanda-t-elle
- Il n'y a que toi et Vasilis qui puissent venir jusqu'ici, je n'ai été informé de l'arrivée de personne et Vasilis est sorti prendre quelques souvenirs, donc nous ne sommes que tous les deux, dit-il en remontant ses mains jusqu'entre ses cuisses
Elle se cambra pour profiter de ce toucher quand elle se rappela pourquoi elle était venue
- Je suis... euh... laisse-moi parler, on part dans moins de deux heures Stan... le gronda-t-elle doucement en cherchant à se lever alors qu'il avait refermé son bras et qu'il remontait tout doucement ses mains de proche en proche de son intimité
- Et pourquoi ferais-je ça ? Demanda t- il en levant les yeux pour la regarder avec un sourire ravageur sur son visage
Il aimait bien la voir ainsi, dans tous ses états. Et c'était lui, bien-sûr, la cause
- Je suis venu te demander si je pouvais faire nos affaires à tous les deux comme tu n'as pas encore fait les tiens... demanda-t-elle un peu gênée durant son temps de lucidité
Il la regarda, surpris qu'elle veuille faire ça alors qu'il avait prévu de laisser ses affaires ici et partir qu'avec le nécessaire qu'il avait déjà préparé.
Pourquoi refuser une telle offre surtout qu'elle ne me demande jamais rien.
- Avec joie moy angel
Il n'avait même pas remarqué qu'il avait adouci sa prise sur sa taille qu'elle avait profité pour se lever juste après lui avoir donné un chaste baiser, le premier venant de sa propre volonté avant de filer hors du bureau.
Elle avait échappé cette fois, mais bon, il lui restait quelques détails à régler sinon il l'aurait suivi pour lui faire l'amour encore et encore jusqu'à ce qu'elle en perde la voix.
Quelques heures plus tard, ils étaient prêts à embarquer.
Elle regardait son pays pour la dernière fois et se promit de revenir alors que Stanislas était juste derrière elle avec Vasilis devant.
Ils montèrent tous dans le jet privé jusqu'à entendre le pilote leur signaler le décollage. Stanislas attacha sa ceinture de sécurité avant de s'attacher lui-même. Elle regardait son pays d'en haut et laissa une larme rouler sans s'en rendre compte
Stanislas savait que cela allait lui manquer, mais lui promit qu'ils allaient revenir et l'intima de dormir vu que le trajet était assez long. Elle acquiesça sans demander gain de cause en posant la tête sur son épaule
Durant tout le trajet, il était sur son ordinateur portable, la regardant parfois pour voir si elle était réveillée ou avait quelque chose. Il voulait la protéger à tel point que ça en était troublant
L'atterrissage la réveilla et elle le chercha alors qu'il venait vers elle, revenant des cabines
- Bien dormi chérie ? Demanda-t-il en lui embrassant le front
- Oui et toi ? Tu as dormi ?
- Non, j'ai préféré te regarder le faire pour nous deux. Viens, nous sommes arrivés
Quand elle sortit, elle fut directe accueillie par le froid ambiant qui régnait. Il faisait froid, mais ce qui l'étonna, c'est qu'ils n'étaient pas dans un aéroport, mais plutôt dans un aérodrome avec quelque jet.
Elle vit des gens venir récupérer leurs bagages alors que Vasilis leur intimait de faire doucement
Elle vit des voitures qui les attendaient avec des personnes en vestes qui venait vers eux. Elle prit peur et se recula pour tomber sur le torse chaud de Stanislas
Elle se tourna pour le regarder, ne comprenant pas et c'est cela qui l'inquiétait depuis leur départ de la Grèce.
Là-bas, il pouvait y aller tranquillement, personne ne connaissait sa résidence. Mais ici, c'était la Russie et la Russie dans le monde des affaires, c'est le danger, surtout que lui était propriétaire d'une des plus grandes banques et donc proie des vautours
Il avait des gardes et une maison assez sécurisée. Il savait toujours se défendre même en étant seul. Mais maintenant, avec elle, il allait falloir redoubler de protection, car il aidait parfois la police avec les blanchisseurs d'argent. Il était donc dans le collimateur d'un peu tout le monde et surtout par certain cartel d'ici
Mais bon, il lui expliquerait tout ça à la maison
- Ne t'inquiète pas chérie, ils sont avec moi, chuchota-t-il à son oreille alors qu'elle était comme tétanisée
Elle se retourna brusquement tandis qu'il ordonna en russe à ces gardes de rester où ils étaient, le temps de la rassurer.
- Comment ça ils sont avec toi????
- Hé arrête de trembler, je t'expliquerai à la maison, il fait assez froid, je ne veux pas que tu attrapes froid, donc on va aller dans une de ces voitures et une fois à la maison, je t'expliquerai tout d'accord ?
Elle le fixait, essayant de lire en lui, mais il ne laissait rien transparaître. Tout de même, elle pouvait voir dans ses yeux qu'elle pouvait lui faire confiance
- D'accord... abdiqua-t-elle en se retournant pour voir Vasilis près d'une de ces voitures
Elle se dirigea donc vers celle que lui indiqua Stanislas en espérant que tout se passe bien dans ce nouveau pays
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Le Milliardaire Russe Et La Caissière
Romance- Il m'a demandé de venir dîner avec lui le dimanche soir - Voilà le problème, je comprends ma douce. C'est ton premier copain, ta première vraie relation, mais sa façon de te regarder, montre à quel point il tient à toi - Tu l'as jamais vu me reg...