Dès qu'il fut sorti, Elina se vit entourer de fille avec qui elle travaillait- Que t'as-t-il dit ? Demandèrent-elles en même temps, surexcitées
D'abord surprise, elle ne laissa rien transparaître et feignit l'indifférence
- Bah que devait-il me dire pour que vous soyez si excitées ? Demanda-t-elle de plus en plus perdue, face à l'attitude de ses collègues
- Es-tu sérieuse ? Demanda l'une d'elle.
Tu ne le connais pas ? Tu ne lis pas les magazines ou quoi ?? Dit-elle d'un air vraiment choqué- Pas vraiment... répondit Elina.
- Tu viens de parler au milliardaire le plus prisé de la Russie, il est ici d'après la presse pour la construction de son hôtel dans un quartier de luxe pas loin d'ici... répondit la même blonde
- Il est si canon... répondirent-elles en chœur.
Elina quant à elle venait de voir sa bourde en lui parlant comme elle l'avait fait et surtout cette dernière phrase qu'il lui avait dite, on va se connaitre
Elle frissonna en se rappelant encore cette voix si sensuelle à l'accent... voilà d'où venait son accent ! S'extasia-t-elle
- Il est russe... déclara-t-elle un peu plus fort, ce qui attirait l'attention des autres filles qui n'étaient pas encore parties
- Et oui... répondit la blonde tout en repartant avec les autres filles
Stan quant à lui en rentrant, après avoir déposé les courses à Vasilis alla directement dans son espace sport où il trouva Anton qui transpirait à grosse goute. Il ne fit même pas attention à lui tellement perdu dans ses pensées
Des pensées qui étaient toutes dirigées vers sa belle inconnue à la voix douce.
Il s'était promis de repartir même si c'était pour acheter une buchette d'allumette juste pour la revoir
- Heho, il y a quelqu'un, dit Anton en claquant des doigts devant Stan, ce qui le ramena à la réalité en même temps qu'il découvrait la présence de son ami.
Depuis quand monsieur se perd dans ses pensées ainsi ? Le boulot ? Demanda Anton, mais Stanislas ne répondit pas et préféra aller brûler des calories comme à son habitude- Ce soir, on part à un dîner de charité, nous sommes invités, il y aura Tony et quelques autres collaborateurs
- Pour faire des œuvres charitables, tu n'as pas besoin de moi, tu peux y aller seul, comme d'habitude. Répondit Stan
Donner de l'argent aux démunis, il le faisait, mais sans que personne le sache. Il n'était pas du genre à s'exposer et à demander à être tiré en photo avec son chèque à la main, ce n'était pas pour lui.
- Tu comptes rester à la maison pour quoi faire ? Demanda Anton en s'essuyant
Ils étaient très proches tous les deux, mais il y avait qu'Anton qui exprimait ses sentiments et inquiétude alors que Stan préférait porter son masque d'impassibilités, en ne laissant rien transparaître de ses émotions.
Il n'avait pas besoin de le montrer pour qu'Anton sache qu'il tienne à lui.
- Je ne pense pas que ça puisse te regarder... répondit Stan, plus dans un grognement qu'autre chose
- T'es venu pour profiter de tes vacances alors, on y va et il n'y a pas de mais qui tienne, on ira avec la femme de ma vie si ça peux te rassurer
- Elle va s'ennuyer... dit Stanislas d'un ton lasse.
- Qu'est-ce que t'en sais ?
- Je le sais c'est tout
Anton fit le sourd et déclara quand même
- Soyez prêt pour 20:00 ciao
- Attend...
Mais son meilleur ami était déjà parti, il n'aimait pas être pris au dépourvu comme ça et il le savait très bien.
*
- Allez Elina la soirée va bientôt commencer, madame Angelica doit être déjà en train de paniquer, tu la connais, cria Arabelle
- J'arrive, j'arrive, c'est bon... répondit-elle en descendant
- Waouh ce qu'elle est belle mademoiselle Elina hilarie Martinez... s'extasia Arabelle
- Oh ! C'est gentil, il faut dire que toi, tu t'avères encore plus belle... répondit Elina toute rouge et fière du peu de maquillage que sa meilleure amie avait fait.
Les filles aimaient aider l'association lors de ces dîners de charité surtout que cela se faisait une fois dans l'année.
Et avec tous les milliardaires et millionnaires qui y étaient, il y avait un code vestimentaire à respecter sinon on s'en prenait des coups avec la canne de madame Angelica.
Madame Angelica était une femme belle, âgée qui était restée toujours belle avec son sourire chaleureux.
Elle luttait pour les orphelins et était aidé par des hommes politiques et directeurs de société.
C'était un amour de femme et était la femme de monsieur Philip, d'où cet attachement d'Elina à cette cause.
- Alors ton Apollon ne t'a pas fait signe de vie ? Demanda Arabelle d'une voix taquine à Elina
En effet, après son boulot, Elina était rentrée toute rêveuse donc avait subi les interrogations de sa meilleure amie jusqu'à l'avouer et celle si s'était extasiée en voyant la photo de Stanislas volk et avait crié dans la maison jusqu'à épuisement.
Elle répétait sans cesse
- Tu as parlé au milliardaire le plus sexy de tous les temps et tu as refusé de lui donner ton nom ! Non mais je rêve !
Elle en avait pris de partout avec une biographie complète de lui et le nom de ses hôtels de luxe fréquentés par des stars et cadres richissimes.
Même le nom de toutes ses amantes qui faisaient soit mannequinat, soit actrice ou Miss.
Toute façon que croyait-elle ? Avec ses hanches et sa poitrine de trop
Elle aimait son apparence et pour rien au monde, elle allait arrêter les pâtes au fromage, ça, c'est sûr.
- Allez, on est arrivé. Tu ne stresses pas pour ton discours, j'espère ? demanda Arabelle à Elina
- Pas du tout, dit-elle.
C'était elle qui faisait le discours pour remercier les généreuses âmes bienveillantes pour leurs dons depuis le décès de ses parents, en conséquence, elle en avait l'habitude.
Ce foyer avait été le sien. Sans ce foyer et sa meilleure amie, elle ne savait pas ce qu'elle serait devenue après le décès de ses parents et elle les remercieraient toujours.
- Alors, on y va ma douce... dit Arabelle toute joyeuse en prenant sa meilleure amie bras dans les bras
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Le Milliardaire Russe Et La Caissière
Romance- Il m'a demandé de venir dîner avec lui le dimanche soir - Voilà le problème, je comprends ma douce. C'est ton premier copain, ta première vraie relation, mais sa façon de te regarder, montre à quel point il tient à toi - Tu l'as jamais vu me reg...