Ils étaient descendus tous les deux dans la salle à manger et Elina avait pris place à côté de Stanislas alors que Vasilis déposait les repas et s'apprêtait à partir.
- Tu ne dînes pas avec nous ? Demanda Elina de sa voix timide
- Non, dînez tranquillement, je vous laisse en amoureux, dit-elle en partant.
Je mangerai dans ma chambre, j'ai encore besoin de repos.
- Ça ne va pas ? Demanda Stan en se levant pour venir vers elle alors qu'elle grimaçait de douleur, ce qui fit lever aussi Elina
- Non non tout va bien, juste un mal de dos, je ne suis plus toute jeune, vous savez
- Et c'est pour cela que je t'ai dit de ne pas aller en cuisine, mais tu n'en fais qu'à ta tête, répondit aussitôt Stan alors qu'il la guidait pour la remettre entre les mains d'un de ses gardes l'intimant de la mettre dans son lit
- Arrête de jouer au papa poule et va profiter de cette soirée demain, ça ira mieux, lui dit-elle
- Tu as plutôt intérêt sinon plus de cuisine pour, toi, dit-il, en lui embrassant le front, avant qu'elle ne parte avec un de ses gardes
Il se retourna vers une Elina inquiète
- Elle ira bien, elle doit se reposer, ne t'inquiètes pas... lui dit-il en la ramenant à table
La porte de la salle à manger fermée, il déposa comme à son habitude ses mains sur sa cuisse et ils dînèrent paisiblement.
Après avoir terminé leur dîner, ils montaient dans leurs chambres. Le regard de Stan coulait sur elle comme de la braise et c'était plutôt rempli d'une douce promesse pour ce soir.
Un mois plus tard
Un mois était passé déjà et elle avait déjà appelé Arabelle Et Jason grâce au téléphone que lui avait remis Stan. C'était le même que le sien
Elles s'appelaient plus souvent et Arabelle était toute heureuse quand Elina lui envoyait quelque photo de la maison
Elina quant à elle ne voyait plus Stanislas comme avant depuis trois semaines. Il était tout le temps au travail et rentrait quand elle était déjà assoupie puis partait alors qu'elle dormait.
Si ce n'est le côté un peu chaud de son côté du lit qui lui rassurait sa venue, elle pourrait jurer qu'il ne dormait plus là. Qu'il ne rentrait plus tout simplement.
Elle connaissait assez bien la maison maintenant, pas entièrement, mais ne se perdait plus en allant à la bibliothèque où au salon privé ou même dans la chambre de Vasilis et encore moins en cuisine.
Elles étaient devenues très proche et ne se lâchaient plus. Il fallait bien combler le vide que laissait Stan et au moins Vasilis était là pour discuter.
Stanislas avait repris le boulot et partait au boulot tous les jours. Il avait fini par avoir raison sur ce nouvel associé qui voulait effectivement blanchir de l'argent en s'associant à sa banque.
Il était dangereux et ça, Stanislas en avait conscience. Il faisait tout, donc, pour ne pas faire fausse route. Une erreur qui pourrait coûter cher à Elina la femme qu'il aimait tant. Il se l'avouait, il aimait cette femme et ce constat lui faisait quand même peur
Et si elle voulait repartir et qu'elle n'éprouvait pas les mêmes choses que moi
C'était cela sa plus grande préoccupation : Ces nouveaux sentiments
Ça faisait assez longtemps qu'il n'avait pas touché son sublime corps, ses... Il se reprit quand il vit ses employés et collaborateurs entrer dans la salle de réunion alors que lui se trouvait sur son siège.
La réunion dura quatre heures entre ses avocats qui ne voulaient pas qu'il accepte la collaboration de slaveta et ses associés qui se disaient qu'une nouvelle collaboration ne ferait pas de mal même s'ils n'en ont pas vraiment besoin.
Il ne voulait pas répartir si vite à la maison de peur de la trouver éveillée
- Me voilà fuir ma propre maison, souffla-t-il
Il alla dans son bureau et décida de régler les petites affaires qu'il y avait
Il était en plein dedans quand son téléphone sonna, c'était la maison, mais pas elle, plutôt Vadim, l'un de ses gardes rapprochés.
- Allô... monsieur ?
- Qu'y a-t-il ?
- Il y a une dame au portail qui exige vous voir sous prétexte qu'elle est votre ....mère. Il disait la fin de sa phrase avec hésitation
- Ma ???? Souffla Stan
- Votre mère... Je l'ai pourtant dit que vous n'êtes pas là, mais elle ne veut rien comprendre
- Passez-moi cette femme
Sa mère ne l'avait jamais contacté. Il espérait donc que ce soit une blague de mauvais goût d'une de ses amantes peut être, qu'il fera payer.
- Allô Ivan ?
Elle était la seule, avec son père, à connaître ce prénom dont il avait hérité de celui-ci. Après sa mort, il avait préféré évincer ce prénom, car il renvoyait les derniers instants de son père
- Ma mère est morte depuis ma naissance ainsi, je ne sais pas qui vous êtes, mais vous allez me faire le plaisir de dégager de devant ma porte si vous ne voulez pas que j'appelle la police... siffla-t-il si lentement et calmement qu'il la senti émettre un hoquet de surprise et ne lui laissa même pas le temps de répondre qu'il coupa
Non mais à quoi elle s'attendait celle-là ? Où était-elle lorsqu'il avait dû laisser ses rêves d'enfance après l'obtention de son bac pour s'occuper de son père ? Où était-elle lorsqu'il s'était retrouvé seul à 18 ans après la mort de celui qu'il aimait le plus au monde, se demandait-il énervé en marchant dans son bureau pour trouver son calme.
Une chance qu'il était assez grand pour ne pas être placé en maison d'accueil.
Il avait dû batailler avec les économies de son papa pour avoir ce qu'il a aujourd'hui et c'est là qu'elle vient tranquillement voir "son fils".
Un rictus se forma sur ses lèvres avant qu'il ne prenne ses affaires pour rentrer, car il ne pouvait plus se concentrer, il avait besoin d'Elina
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Le Milliardaire Russe Et La Caissière
Romance- Il m'a demandé de venir dîner avec lui le dimanche soir - Voilà le problème, je comprends ma douce. C'est ton premier copain, ta première vraie relation, mais sa façon de te regarder, montre à quel point il tient à toi - Tu l'as jamais vu me reg...
