- On est encore loin ? Demanda froidement Stanislas
- Plus maintenant, on est à une trentaine de minutes si j'en crois le GPS de ta voiture, répondit Jason
Si c'était lui qui conduisait, ils y seraient déjà, se disait-il.
Que faisait-on à sa belle Elina ? C'était ça sa préoccupation
Il fut interrompu par un coup de fil d'appel inconnu. Ce n'était pas le moment.
-Tu devrais décrocher, on ne sait jamais, lui dit Anton alors que Stan nettoyait minutieusement son arme
- Pas le temps, j'ai mieux à faire, répondit Stanislas en voyant la tête de ces ravisseurs tomber sous son tir
La sonnerie mourût, mais cinq minutes plus tard, le même numéro appela, à croire que c'était important, mais il n'allait pas décrocher, ça, c'est ce qu'il pensait avant qu'Anton décroche en mettant sur haut-parleur.
- Monsieur volk bonsoir... parla celui derrière le téléphone
- Oui, je suis occupé... Répondit simplement Stanislas sous le point de raccrocher
- Vous la chercher n'est-ce pas ?
Il arrêta son geste d'un coup
- Maintenant que j'ai toute votre attention, on va parler affaire
- Vous n'aurez pas dû me prendre mon bien le plus chers... Répondit froidement Stanislas dans une lenteur effroyable à donner froid dans le dos et d'où son accent devenait très inquiétant
- Vous n'êtes pas en mesure de menacer quiconque... lui dit l'homme
- Ça, c'est ce que vous pensez... Répondit encore lentement Stanislas, de plus en plus en colère alors que ses chercheurs, depuis la maison à qui Anton avait envoyé le numéro, reconnu l'endroit d'où provenait l'appel et c'était là où il se rendait.
Anton le lui fit savoir et il restait plus qu'à vérifier pour voir si Elina était bel et bien en vie
- Je veux l'entendre... reprit-il
- Ce n'est pas possible, vous devez d'abord verser cinquante milliards d'euros, ce n'est rien pour vous, je sais.
Vous avez vingt-quatre heures, dans le cas contraire, elle mourra... lui dit son interlocuteur, ce qui provoqua un rire de gorge d'Anton et de Stanislas dans la voiture.
Jason n'y comprenait rien, trop occupé à suivre le GPS- Je ne traite pas avec les mafieux. Répondit Stanislas avant de raccrocher sans permettre à son interlocuteur de broncher
- C'était qui ? Demanda Jason
- Celui qui détient Elina ... répondit Anton d'un ton détaché et calme, car il savait qu'ils avaient affaire à des amateurs et c'était déjà bon pour eux
- Vous n'êtes pas sérieux ??? Demanda Jason, étonné du ton sur lequel parlait Anton
- Et si, répondit Stanislas, toujours à nettoyer son arme.
Mais ne t'inquiètes pas, on comprendra tout ça une fois arrivé à destinationUne dizaine de minutes plus tard, ils étaient arrivés entourés de ses gardes. Il donna des instructions, car bien qu'étant amateur, le ou les ravisseurs étaient bien surveillés. Il y avait des gardes partout.
- Il est préférable que tu restes dans la voiture, on s'occupe de ceux au portail et une fois fini, tu pourras rentrer en voiture à l'intérieur, lui dit Anton en partant avec les autres gardes
À peine sur le chemin qu'il y avait des échanges de tirs, constata Stanislas, inquiet pour Elina parce que son meilleur ami, connaissait les armes comme lui-même.
Ils attendirent quelques minutes avant que Jason démarre ayant reçu le feu vert d'Anton
Le collaborateur mafieux de Stanislas et la mère de Stanislas étaient tout énervés que Stanislas ait pu raccrocher au nez d'un de ses gardes.
- On dirait bien que la vie de cette merdeuse ne lui dit rien... souffla madame Jess en s'asseyant sur le fauteuil qui traînait au salon
- Je t'avais pourtant dit de kidnapper cette femme de ménage vase ou quoi là, mais tu n'en fais qu'à ta tête ! Lui cria le collaborateur mafieux.
Ne compte pas sur moi pour rembourser le merdier que tu as foutu dans ton pays !- Si !... tu m'aideras, j'ai fait ça pour nous, tu sais ! Si tu ne m'avais pas envoyé là-bas, je n'aurais jamais eu à prendre tout ça ! Cria-t-elle énervée
- Je t'ai envoyé comme passeuse pour ma drogue et t'étais censée revenir ! Pas rester là-bas ! Il y a un truc qui ne fonctionne pas ? Demanda-t-il de plus en plus énervé.
En tout cas, il y a intérêt à ce que ton sois disant fils ne remonte pas jusqu'à moi dans ton enlèvement sinon on est dans la merde !- On devait se partager l'argent si le coup réussissait et maintenant que ça va mal, tu te défiles ! Tu n'es qu'un salop de la pire espèce !
- Et puis.....
Il fût interrompu par des coups de feu et là Roger sorti son pistolet
- Va rester avec cette pisseuse ! On va régler ton merdier et dès demain, tu repars où tu veux avec elle, mais plus ici ! Dit-il en partant
- Mais c'est qui selon toi ?? Demanda Jess en réprimant ses tremblements de main et voix alors que le bruit approchait
- Ça doit être des gangsters. Depuis qu'ils savent que je ne fais plus fortune, ils viennent sans cesse me provoquer... termina Roger prêt à en découdre avec ceux qui étaient là.
Avant même d'ouvrir la porte, on le fit dans un fracas pour lui et il tomba nez à nez avec Stanislas.
Celui-ci voyant son associé lui tira dans les bras et les pieds avant même d'essayer de comprendre
- Qu'est-ce que tu as eu dans l'enlèvement de ma femme ! Demanda Stanislas dont la voix ne s'élevait pas plus qu'un chuchotement alors que son collaborateur essayait de se lever sans y arriver
- Je...
- Occupez vous de lui... ordonna-t-il à deux de ses gardes et le reste, Fouillez-moi cette maison, dehors comme dedans ! Souffla-t-il
- Anton, Jason vérifié en bas et moi, je vais en haut... dit Stanislas en montant avec son arme en main comme si c'était un faux
Montant, il ouvrit toutes les portes qui étaient sur son chemin, mais rien.
Il continua jusqu'à entendre le bruit d'une serrure verrouillée.
Elle doit être là
Elina entendait des pas venir et espérait de tout cœur que ce soit quelqu'un qui vienne la sauver de préférence
Lui
La porte s'ouvrit dans un petit bruit et se ferma aussitôt, ouvrant les yeux, elle tomba sur elle.
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Le Milliardaire Russe Et La Caissière
Romance- Il m'a demandé de venir dîner avec lui le dimanche soir - Voilà le problème, je comprends ma douce. C'est ton premier copain, ta première vraie relation, mais sa façon de te regarder, montre à quel point il tient à toi - Tu l'as jamais vu me reg...