chapitre 13

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En entrant dans la voiture qui respirait le luxe avec des sièges en cuir, elle le vit faire le tour puis monter au près d'elle.

Il monta les vitres qui les séparaient d'avec le chauffeur, et là, la regarda comme il aimait le faire.

Elle était belle à en damner un saint avec cette robe qui mettait en avant, ces yeux et sa belle couleur de peau. Il y avait aussi ses rougeurs qui faisaient office de couverture maintenant sur son visage, étirant ses lèvres à lui

Elle avait le regard perdu sur le siège et tremblait des mains. Elle ne savait même plus où se mettre et surtout, ce regard qui lui donnait des bouffées de chaleur qu'elle tentait de réprimer en vain ne partait pas

- Regardez-moi... intima-t-il à son endroit

Face à cette voix si chaude et cet accent, elle ne put qu'obéir comme si elle était envoûtée

Tous deux se regardaient comme si rien d'autre n'existait. Ils étaient seuls dans leur bulle impénétrable avec accès interdit et c'est quand elle le vit approcher lentement de son visage qu'elle compris ce qu'il voulait faire, mais elle non plus ne bougea.

Elle vit ses mains, passer dans ses cheveux la faisant frémir de tout son être. C'était si doux. Telle une brise, qu'elle ferma les yeux pour profiter, de ce toucher

Il s'approcha encore plus de son visage. Yeux fermés, elle pouvait sentir son souffle s'abattre sur son visage jusqu'à ce qu'il dise

- J'aime bien la tresse, mais je vous préfère les cheveux longs... dit-il d'une voix suave et tellement lente, tout en mêlant la parole à l'acte

Il détacha son chignon avec une telle facilite qu'elle en fût surprise vu le nombre de minutes qu'avait pris Arabelle à le faire tenir.

Ses cheveux descendaient dans son dos et là, il ne put empêcher le grognement, puis posa ses lèvres directement sur les siennes.

C'était juste léger et voyant la réticence de cette dernière, il déposa un chaste baiser sur ses lèvres et sortit lui ouvrir la portière comme un parfait gentleman.

Elle n'avait même pas remarqué que la voiture roulait, tant elle était comme prise, dans un étau, avec lui à côté. Et ce baiser, mon Dieu ! S'écria-t-elle au dedans d'elle-même.





Elle ne le connaissait que depuis deux semaines et déjà, il l'avait embrassé, bon du moins donné un baiser.

Elle ne savait pas quoi faire vu son inexpérience et avait peur, mais avait fort appréciée et s'étonna même, se promettant au dedans d'elle-même, en cas d'une quelconque reprise, d'y répondre avant de rougir aussitôt, voyant la direction que prenait ses pensées.

La portière s'ouvrît et elle le vit lui tendre la main. Hésitante, elle finit tout de même par la prendre et ils rentrèrent dans un restaurant cinq étoiles

Pour du luxe, ça respirait le luxe.

Ils étaient tellement raffinés. Même le décor et le personnel, tous vertus d'un beau marron qui faisait chaleureux

- Monsieur Volk... dit un monsieur assez âgé sous une forme de salutations en inclinant légèrement la tête

Il ressemblait plus à un chef cuisinier

- M. Antoine, ravis de vous voir... répondit tout simplement Stanislas, alors qu'ils étaient dans un espace à l'abri des regards indiscrets

- Tout le plaisir est pour nous de vous revoir par ici. Cela faisait un bon moment qu'on ne vous voyait plus.
Juste, vous dire que je m'occuperai de vos repas et j'espère que ça vous plaira

- Comme d'habitude... répondit Stanislas

Il avait l'habitude, quand il réservait dans un restaurant, de se faire servir par le cuisinier en chef, et cela, même quand il ne le demandait pas.



Mais ici, vu le nombre d'années qu'il n'y était pas venu, il avait préféré avertir le propriétaire de ce restaurant qui, par contre, se souvenait très bien de ses demandes de manger de la main direct du chef cuisinier et il en fut ravi

C'était un petit caprice qu'il aimait bien faire.

Ça sert à ça aussi l'argent : Le privilège.

Elle, par contre, regardait toutes ses femmes qui regardaient Stanislas avec envie et avait cette envie-là même, de leur arracher les yeux et de les mettre là où elle pensait.

C'est la main rassurante de Stanislas sur sa cuisse qui la fit revenir à elle sur le moment présent, et elle rougit quand elle vit la main de celui-ci sur sa cuisse et vit son sourire charmeur en levant les yeux.

Il était beau, vraiment trop pour être réel... se dit-elle en elle-même

Voir une femme rougir comme ça sans artifice dans son milieu, c'était quasi impossible, mais avec mademoiselle Martinez, c'était la première fois. Et il avait dû voir ses rougeurs, chaque fois qu'ils s'étaient rencontrés par hasard, et même, il se l'imaginait lorsqu'ils étaient au téléphone. Il aimait savoir qu'il ne la laissait pas indifférente

Il se demandait même comment il avait pu ne pas la faire sienne dans sa voiture lors de ce baiser. Il aurait pu mourir d'excitation avec ce baiser échangé et une chose était sûre.

Il allait le refaire.

- Monsieur volk, vous prenez un apéro ? Demanda une blonde serveuse visiblement attirée par Stan avec son décolleté plongeant et ses lèvres refais

Non mais pour qui elle se prend celle-là !

Elle avait toute son attention dévouée à Stan

Stanislas pouvait voir ce petit éclair dans les yeux d'Elina et il en était heureux, au moins elle était peut-être jalouse et une femme jalouse... 

- Non, il ne prendra rien, vous pouvez disposer, on a déjà parlé à votre chef et si vous pouviez demander à UN collègue de venir nous servir... ce serait gentil... Dit doucement Elina mais avec ce brin de colère dans les yeux.

Déjà qu'elle détestait qu'on l'ignore, y avait pas à venir draguer son.. Peut-être son futur petit ami devant ses yeux sans retenue.

Wow... 





Lui qui se plaignait qu'elle paraisse trop timide, vit qu'elle ne lui montrait pas tout d'elle, et qu'elle pouvait être une vraie boule de nerf, on dirait bien.

- Non mais pour qu... voulu répliquer la serveuse

- Vous n'avez pas entendu ma compagne ? Disposez si vous ne voulez pas perdre votre boulot plus vite que vous n'êtes arrivée... siffla Stanislas d'une voix dangereuse qui fit froid dans le dos à la serveuse, mais aussi à Elina

Celle-ci baissa direct la tête quand elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire. En même temps, deux doigts soulevèrent son menton pour ancrer un noir profond dans un bleu turquoise magnifique

- Vous ne me montrez pas tout de vous très chère... dit Stanislas d'un ton mi- amusé mi-sérieux

- C'est que tu m'intimides... Répondit doucement Elina étonnée qu'il

- Vous vous demandez pourquoi je vous vouvoie, n'est-ce pas ? Demanda Stanislas

- Oui, c'est un peu gênant, je dois dire

- Et bah parce que tu m'as caché cette tigresse qui sommeillait en toi... murmura-t-il en se rapprochant de Elina

- Si tu n'arrêtais pas de me regarder avec autant d'insistance, je me sentirais beaucoup mieux... répondit-elle en le regardant dans les yeux sans ciller

- Pour ça je n'y peux rien moy angel... répondit-il d'une voix rauque la faisant frémir

Le Milliardaire Russe Et La Caissière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant