chapitre 2

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- Bonjour monsieur Philip

- Bonjour ma petite Elina ça va ?

- Bien merci et vous ? Votre dos ?

- Tout va pour le mieux ma petite, merci de t'inquiéter

- Si je ne le fais pas qui le fera ? Dit-elle en lui lançant un sourire chaleureux

Ils avaient une relation père-fille, car il avait été un bon ami de la famille et dans ce petit quartier de la Grèce, tous se connaissaient.

Ils aimaient l'appeler village. C'était un quartier chaleureux avec de belles maisons tranquilles et campagnardes avec des mers à en faire rêver et c'était cela le charme de ce p'tit village comme ils aimaient l'appeler.

Elina se mit au travail.

Elle aimait son travail de caissière et il faut dire que le supermarché était à l'entrée de la ville donc il y avait assez de monde.

- Alors, on ne vient pas saluer son ami ?

- Bonjour Jason, dit Elina toute souriante en embrassant la joue de Jason.

Il était dans les rayons, mais c'était celui qui se rapprochait le plus d'elle dans le supermarché et il était beau, ne laissant aucune fille du supermarché indifférente, pourtant, il n'était pas du genre à fricoter et Elina s'en étonnait toujours.

- Comment tu vas ma belle ?

- Bien merci et toi ? je t'ai manqué, on dirait ? Dit-elle d'une voix enjouée

- Pas du tout, répondit-il en levant les mains au ciel. Ils avaient cette habitude de se chamailler, mais ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre dans ce supermarché



Il connaissait très bien Arabelle et les trois réunis, c'était carrément un groupe de gamins de plus de vingt-quatre ans.

- Bon, on se met au travail madame coq

- Hé ! M'appel pas comme ça, demande un peu à Arabelle ce que j'ai pu lui faire ce matin ! Tu as de la chance qu'on soit au travail sinon je t'aurais réduit en bouilli p'tit morveux


Ils partirent dans un fou rire jusqu'à voir M. Philip arriver puis chacun parti aussi vite de son côté



Le soir venue, alors qu'elle était dans sa chambre, elle put entendre quelqu'un rentrer

- Elina, je suis rentrée. Dit Arabelle en enlevant ses chaussures devant le salon pour éviter une crise de la part de sa meilleure amie qui avait horreur de la saleté et des petites traces

C'est toute surexcitée qu'Elina descendit

- Alors raconte comment c'était ma belle ! Demanda-t-elle

- Bon.....

- Raconte !!!!  dit Elina s'impatientant déjà

-C'était... gé-ni-allll ! Répondit Arabelle en criant comme une p'tite cinglée, ce qui contamina directement Elina.

Elles en parlaient toute la nuit même pendant le dîner puis chacune regagnait sa chambre pour se retrouver dans le même lit comme chaque matin à cause des cauchemars d'Elina





Stanislas était rentré à la maison après tout ce travail à n'en point finir.

Il alla trouver la table faite comme d'habitude par sa gouvernante madame Vasilis qui travaillait dans sa maison depuis plus de sept ans.

Elle était au petit soin avec lui et représentait cette figure maternelle qu'il n'avait pas eu la chance de connaître vu que sa mère l'avait abandonné à son père dès l'âge de deux ans.

Tant de souvenirs malheureux dont il n'aimait pas vraiment en parler

- Bonsoir Stan

- Bonsoir, ça va ?

- Bien. Va prendre ta douche et tu viendras prendre ton dîner, j'ai fais ton repas préféré vu que c'est lundi et que lundi

- C'est journée fatigante, répondirent les deux en cœur en souriant.

Il lui embrassait la joue puis monta.

Il aimait sa gouvernante et même qu'il avait obligé à le tutoyer. Cela lui avait pris deux ans avant qu'elle ne s'y habitue.

Elle n'était plus une gouvernante pour lui, mais plutôt une deuxième mère. Même qu'il ne la laissait plus rentrer chez elle.

Vu que cette dernière n'avait ni homme ni enfant, elle avait accepté sans que demande soit faite et même si elle avait refusé, il l'y aurait contraint et elle le savait.

C'était la seule femme qui le connaissait le plus au monde.

Elle savait quand il était énervé, quand il était joyeux, ce dont il avait besoin et tout ça.

Rien ne lui échappait et elle était bien la seule à lui trouver tout un tas de surnom quand elle voulait sortir.

Il ne la laissait point le faire, car il ne se l'avouait pas, mais il avait peur qu'elle ne revienne plus.

De ce fait, tout ce dont elle avait besoin, que ce soit en vêtements ou en cuisine ou autre, elle les avait en gros et les vêtements des grands créateurs qu'elle ne mettait jamais, remplissaient sa penderie et son antichambre.


Il lui donnait tout ce que sa mère aurait pu avoir si elle ne l'avait pas abandonné.



Le soir après son dîner, il entendit une voix très familière crier dans le hall

- Stanislas!!!!!!!!!!!!

- Anton, souffla-t-il en sachant que ce dernier n'allait pas arrêter de crier son prénom tant qu'il ne l'aurait pas trouvé
Dans mon bureau, répondit-il dans son interphone qui résonna dans tous les recoins de la maison pour que son meilleur ami le sache

- Ce n'est pas trop tôt, cria encore ce dernier.

Startov Anton était le bourreau des cœurs en Russie et un peu partout vu que c'était lui qui gérait toutes les autres entreprises de Stanislas dans les autres pays et surtout les hôtels

Stanislas avait décidé de rester dans sa banque pour s'occuper à distance des autres entreprises et hôtels qu'il avait.



C'est mieux ainsi.

Le Milliardaire Russe Et La Caissière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant