Anton avait le même costume que Stanislas, mais de couleur noire et aussi la même carrure, donc va voir les regards aguicheurs que lui lançait les femmes dans la salle
Elina l'avait remarqué et cela l'énervait au plus haut point
- Madame coque ?? À quoi pensez-vous ? Demanda Arabelle
- À toutes ces filles qui regardent Stan comme si elles allaient le mettre dans leur lit ce soir, cracha Elina énervée
- Hey ! De-stresse t'as vu comment lui te regarde ?? On dirait qu'il va te manger sur place, tu n'as donc rien à craindre... dit Arabelle en lui caressant le bras.
Regarde le.Elle tourna la tête alors que lui la regardait comme il aimait si bien le faire avec ce regard possessif tandis qu'Anton lui parlait.
Elle était toute rouge et tourna en même temps la tête pour regarder Arabelle, mais elle n'avait plus le regard sur elle, mais plutôt sur Anton.
- Oh la..... Je te vois venir Arabelle ... dit Elina en soulevant les sourcils, les mains sur les hanches
- Euh... non ....
- T'es devenue toute rouge... S'exclama Elina en la prenant dans ses bras, toute heureuse de voir qu'elle avait des vues sur Anton
- Allé vient, on va voir Jason... dit Arabelle en la tirant comme pour quitter cet espace
- Jason!! Je l'avais complétement oublié... dit Elina en suivant sa meilleure amie
- Et en passant... Ta robe est sublime, est-ce que tu as une idée de la robe que tu portes s'exclama Arabelle
Et voilà ma meilleure amie a repris le contrôle
- Tu portes l'une des plus grandes collections de robe crème de New York, tu as idée de ce que ç'a dû coûter ???? S'exclama Arabelle en sautillant sur place comme une gamine alors que certains invités avait le regard sur elles
- Arrête là, ils sont en train de nous regarder... chuchota Elina ce qui fit rire Arabelle de plus bel
- Madame coque ????
- Jason ! Cria-t-elle doucement en sautant dans ses bras.
- Ce que j'ai manqué à Madame, on dirait, dit Jason en la serrant plus fort avec un air moqueur
- Tu m'as trop manqué... vous m'avez tous les deux manqués comme ce n'est pas permis... Dit-elle alors qu'Arabelle venait profiter de leur câlin
La soirée se passa plutôt bien. Elle avait bouffé tout ce qui passait et toute façon ça venait de la maison. Mais elle n'avait plus revu Stanislas et encore moins Anton. Ils s'étaient comme volatilisés de la salle
Elle était en train de parler avec Arabelle quand un homme vint à sa rencontre. Elle ne le connaissait pas et se demandait bien ce qu'il voulait
- Je peux vous parler ? Demanda l'homme qu'elle n'avait jamais vu
- Euh... Oui, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
- J'aimerais vous voir de côté, dit-il en parlant plus pour Arabelle qui ne ratait pas une minute de la conversation
- Euh...
- C'est bon, je me retire, souffla Arabelle.
Mais ne tardez pas plus de cinq minutes parce qu'à voir sa tête, elle ne vous connait pas et moi non plus, indiqua Arabelle à l'homme qui se tenait en face d'elleLe ton qu'elle avait employé fit rire Elina. On aurait dit une mère protégeant sa fille puis elle partit près du bar
- Maintenant, nous sommes seuls, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Demanda doucement Elina à l'homme qui la regardait étrangement
- Vous allez me suivre sans faire de bruit ni de chichi, car à la moindre occasion, je ne vais pas hésiter à tirer dans votre jolie petit ventre, dit l'homme qu'elle ne connaissait pas.
Elle avait voulu s'écarter directement de lui, mais senti quelque chose de dur derrière sur son ventre comme du métal.
C'est une arme.
Elle fut en même temps tétanisée et chercha Stanislas du regard, mais ne le trouva encore pas et aussi Arabelle comme Jason n'étaient visibles.
- Mais qu'ai-je bien pu faire... souffla-t-elle plus pour elle en ayant les mains moites et tremblantes
- Tu le sauras assez vite... dit l'homme qui avait braqué un pistolet sur son ventre de sorte à passer inaperçu.
Maintenant, tu vas te retourner et on va sortir comme si de rien étaitElle se rappela des gardes... c'était sa seule issue, dit-elle en priant qu'il soit là, mais elle déchanta tout de suite quand elle le vit prendre une route qu'elle ne connaissait que très bien.
C'était celle des jardins et à côté était garée un camion noir comme s'il contenait à manger.
Il la mit là-dedans en lui disant qu'en cas d'une probable fuite, elle mourra et avant de voir quoi que ce soit, elle sombra en entendant un ronronnement de voiture.
Il l'emmenait. Comprit-elle. Une larme roula sur ses joues. Est-ce ainsi qu'elle mourra ? Sans profiter même de Stanislas et de ce que leur réservait l'avenir ?
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Le Milliardaire Russe Et La Caissière
Romansa- Il m'a demandé de venir dîner avec lui le dimanche soir - Voilà le problème, je comprends ma douce. C'est ton premier copain, ta première vraie relation, mais sa façon de te regarder, montre à quel point il tient à toi - Tu l'as jamais vu me reg...